RÉPONSE Á L'APPEL DÉMAGOGIQUE DE JEAN-FRANCOIS NDONGOU, DEMANDANT AUX GABONAIS DE S'INSCRIRE SUR LES LISTES ÉLECTORALES




Nous voudrions, en l'espace de ce billet, répondre point par point à Jean-François Ndoungou, ci-devant ministre de l'intérieur d'Ali Bongo, qui dans un communiqué utilisant des arguments mensongers, demande aux gabonais d'aller comme des brebis s'inscrire sur les listes électorales, alors que pour nous, les conditions de toute consultation électorale au Gabon ne sont absolument pas réunies.


Dans sa communication, Jean-Francois Ndongou dit:

A l’image de tous les pays démocratiques, le Gabon s’est résolument engagé sur la voie du pluralisme politique et entend y demeurer, en veillant à la fois à ce que les élections, soient toujours organisées à échéance normale et à ce que les conditions de transparence électorale et de la sincérité des scrutins soient davantage renforcées.


Le Gabon Enervant répond:

Si aujourd’hui au Gabon, l'entourage officiel du pouvoir continue de prétendre que le Gabon est sur la voie du pluralisme et de la compétition politique, souffrez que ce mensonge, votre mensonge, ne soit pas partagé par beaucoup d'autres gabonais, chefs religieux, acteurs politiques, intellectuels, contribuables de tous ordres et de tous niveaux, qui mesurent parfaitement que le socle sur lequel repose votre pouvoir, ne soit qu'une armature faite d'imposture. Des gabonais indépendant dans la tête et dans les actes, commencent à se lever pour dénoncer cette situation qui fait reculer le pays. Nous nous accordons presque tous dans ce fichu pays, à penser que la conduite monarchique du pouvoir est archaïsme intolérable qui véritablement conduira a une explosion sociale. En plus, vous savez très bien qu'en plaçant à la tête de la cour constitutionnelle une personne déjà acquise à la famille royale, la question de la transparence électorale et de l'équilibre des chances, devient une simple farce. Les gabonais ont atteint leur limite face aux abus liées à la gestion familiale, clanique et partisane de l’état, notre état. Leur demander de participer encore une fois à vos délires serait insulter leur bon sens et intelligence.

Dans sa communication, Jean-Francois Ndongou dit:

En l’espèce, l’année 2011 est une année électorale en ce qu’il doit être procédé au renouvellement du mandat des députés à l’Assemblée nationale, étant entendu que le mandat de la législature actuelle arrive à expiration en janvier 2012 ; ceci conformément aux dispositions de l’article 35 alinéa 4 de la Constitution.

Le 8 juillet dernier, j’ai reçu les partis politiques de la majorité et de l’opposition légalement reconnus à l’effet d’échanger sur cette question eu égard au débat qui s’est engagé quant à l’insertion de la biométrie dans le processus électoral. J’ai, à cette occasion, rappelé aux uns et aux autres l’exigence légale qui commande au département de l’Intérieur d’organiser l’opération annuelle de révision de la liste électorale.

C’est pourquoi, m’inscrivant foncièrement dans cette exigence constitutionnelle, et en application des dispositions de l’article 37 de la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions communes à toutes les élections politiques, le ministère de l’Intérieur va procéder à compter du 21 juillet, et ce pour une durée de 45 jours, à la révision de la liste électorale au titre de l’année 2011.

Cette opération, qui sera entreprise sur l’ensemble du territoire national par les services déconcentrés du ministère, verra également la participation des contrôleurs de la Commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP) conformément aux dispositions des articles 8 et 14 du code électoral.


Le Gabon Enervant répond:

Vous parlez de liste électorale; depuis quand la liste électorale du Gabon est une préoccupation importante? N'êtes vous pas allés à l'élection présidentiel de 2009 avec une liste électorale de plus de 800000 noms, alors que les chiffres fiables de l'ONU nous disent que le Gabon compterait 1,3 millions d'habitants et que les gens âgés de 18 ans et plus ne constituaient qu'environ 48% de l'ensemble. Quand on sait encore que le Gabon a une forte population étrangère, on ne saurait prendre au sérieux toute liste électorale dont le nombre total d'inscrits dépasserait les 500000 âmes. Les gabonais aspirent a voir leur pays aller dans le sens d’un changement profond dirigé vers une gestion transparente et rigoureuse des affaires publiques. Ceci n’est possible qu’avec l’arrêt du projet malsain de dévolution monarchique qui a déjà largement prouvé aux yeux des gabonais qu’il serait incapable de satisfaire à leurs besoins les plus élémentaires. Ce que vous proposez est le statu quo, la même chose, la même famille au pouvoir. A cela, les gabonais disent non.


Dans sa communication, Jean-Francois Ndongou dit:

Evoquant la participation des partis politiques à cette étape du processus électoral, je voudrais indiquer qu’ils sont autorisés à observer le déroulement dudit processus par le biais de leurs représentants appelés à sillonner les différents centres de révision à charge pour le ministère de l’Intérieur de leur fournir des accréditations auprès des différentes commissions sur toute l’étendue du territoire national.

S’agissant précisément du processus d’enrôlement des électeurs, je voudrais préciser qu’aux termes des dispositions de l’article 48 alinéa 2 du code électoral, l’inscription sur une liste électorale est individuelle, volontaire et personnelle. Cette disposition appelle donc tout citoyen qui le désire à s’inscrire librement sur la liste électorale. Et j’invite tous nos citoyens à le faire, c’est un devoir républicain. Cependant, aucun groupe, aucune section du peuple, aucun mouvement ne peut empêcher les citoyens d’accomplir leur devoir civique.


Le Gabon Enervant répond:

La petite gymnastique que vous faites en vous réunissant avec quelques opposants, ne saurait constituer un gage de dialogue politique, car vous savez comme nous que les termes de ces échanges sont souvent tronqués. Tous les gabonais conviennent et acceptent que les sociétés démocratiques se caractérisent, entre autres, par l’organisation d’élections disputées à intervalles réguliers. Mais organiser des élections à intervalles réguliers ne fait pas la démocratie; vous êtes loin du compte. La régularité d'une élection dépend d'un certain nombre de principes permettant la validité des résultats. Au Gabon, nous ne vous apprenons rien en disant que ces conditions de validité sont loin d'être réunies. L’équité dans la machine électorale gabonaise fait encore défaut et vous pourrez organiser mille élections que cela n'y changerait rien si les contours de la machinerie électorale gabonaise ne sont pas modifiés et refondus dans un contexte plus transparent. A quoi servirait le renouvellement de mandats électifs si ce renouvellement utilise des mécanismes mutilés?


Dans sa communication, Jean-Francois Ndongou dit:

Mesdames et Messieurs,

La révision de la liste électorale s’entend comme une opération :

- d’enrôlement pour les nouveaux électeurs, c'est-à-dire ceux des Gabonais ayant atteint l’âge de 18 ans ;

- de vérification et de confirmation de noms sur la liste existante pour les citoyens déjà inscrits ;

- de changement de lieu de vote pour les électeurs ayant changé de lieux de résidence après s’être fait radier à leur ancien centre de vote.

Pour toutes ces opérations, les électeurs disposent de centres sur toute l’étendue du territoire national.

Sont inscrits sur la liste électorale d’une circonscription électorale ou d’une élection électorale, les citoyens gabonais des deux sexes remplissant les conditions suivantes :

- avoir 18 ans révolus ;

- jouir de ses droits civiques et politiques ;

- être né dans la circonscription électorale, ou avoir un domicile ou une résidence notoirement connue depuis douze mois au moins dans la circonscription électorale, ou avoir dans la circonscription électorale un parent légitime, soit qui y est né, soit qui y a ou qui y a eu un domicile ou une résidence notoirement connue.

J’ajoute qu’au moment de l’inscription, sont relevés les noms, les prénoms, date et lieu de naissance, domicile ou résidence, profession, adresse de l’électeur ainsi que les noms, prénoms du père et de la mère. Dans tous les cas, l’inscription par procuration est interdite.

J’invite donc tous ceux qui sont appelés à fréquenter ces centres, à le faire dans le calme et la discipline pour que vive la démocratie et l’Etat de droit souhaités par nous tous.


Le Gabon Enervant répond:

Tant qu'à la source, l'ossature du système électoral gabonais reste reposante sur la nécessité de fraude pour imposer la monarchie équatoriale pérenne, les arguments d'état de droit, de listes électorales etc., sonneront toujours comme des bouffonneries.

Monsieur Ndongou, vous savez très bien que le Gabon reste un pays politiquement fermé et que la compétition politique n'y soit absolument pas ouverte. Alors, nous vous conseillons d'aller à vos élections seuls avec ceux qui comme vous aiment bien jouer la comédie. Les gabonais ont d'autres chats à fouetter!

Comments

  1. Sérieusement... Apprenez à calculer.
    Et arretez de ressasser TOUJOURS les mêmes choses qui sont "de toutes manieres ce sont des monarchistes au pouvoir, quoi qu'ils disent, ce sont des menteurs". La prochaine fois, essayez de trouvé des arguments... si vous en trouvé.

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