PDG LAST CARD: POLITICAL MYTHOMANIA. LA DERNIERE CARTE DU PDG : LA MYTHOMANIE POLITIQUE

The mythomaniacs

Les mythomanes

English version

Everybody knows that the problem with lying is that eventually the liar loses the ability to remain consistent in what they say and they have to invent new lies to try to keep their stories straight. But inevitably, since they have injected so many lies into what they have said, they at some point can no longer control and keep all of these lies in order. This is the situation the PDG now finds itself in.

Upon their return to Libreville, the members of Ali Bongo’s cabinet and a few parliamentarians had to find a way to camouflage the scandal of their lies that they had been officially invited by the French Socialist party and that their delegation was one of PDG’s parliamentarians. For that purpose, they showed a summary of their visit in France on Gabon Television’s evening news. Here are the new lies they had to add to the old ones.

The old lie was that, as written on Gabonews: “a delegation of the PDG was officially invited by the French Socialist Party”.

The new lie is, as mentioned by the summary presented on Gabon Television: “a delegation of the PDG Presidential Majority for Emergence was officially invited to La Rochelle by the French Socialist Party”.

Dear readers, as you can see, because they were caught lying the members of Ali Bongo’s cabinet had to change their story, making it as generic as possible. They are no longer saying that they were “officially” invited but only simply invited and they are no longer saying that it was the PS that invited them. So if the PS did not invited them, who did? May be in the coming days, they will come up with a new lie to let us know. Even funnier, they are no longer saying that it was a delegation from the PDG. No the delegation is now from the Presidential Majority. They had to change the story because the list they initially presented as made of parliamentarians was simply fraudulent. To make the list fit the story; they changed the denomination from PDG to Presidential Majority.

Dear readers, the PS has sent letters to Marc Ona Essangui and to the NGO Survie, ending any possible debate about whether or not any Gabonese delegation had been invited at La Rochelle. Ali Bongo’s cabinet members are simply too embarrassed to admit that they have been lying all along. But to make up this credibility deficit, they feel that they have to mask, muddle the facts and create new lies.

The lies the PDG tells are so basic and shameful that anyone paying attention to them has no choice but to spontaneously roll their eyes with disdain that a political party that has been in power for close to 50 years has become so obsolete that the only thing left for its members to do is to invent a sense of importance and purpose. The PDG behaves as if the Gabonese people do not have access to independent means of communication like independent TV channels and more importantly the Internet. The PDG still thinks that he has absolute power and control over everything in Gabon.

So goes the PDG

Version française

Tout le monde sait que le problème avec le mensonge est qu’inévitablement, le menteur perd la capacité de rester cohérent dans ce qu'il dit et doit inventer de nouveaux mensonges pour essayer de garder son récit en équilibre. Mais assurément, ayant injecté tant de mensonges dans ce qu'il a dit, il perd à un moment donné le contrôle et ne parvient plus à maintenir ses mensonges dans l'ordre. Telle est la situation dans laquelle le PDG se trouve actuellement.

À leur retour à Libreville, les membres du cabinet d'Ali Bongo et quelques parlementaires se devaient de trouver un moyen de camoufler le scandale de leurs mensonges disant avoir été officiellement invités par le parti Socialiste français et que leur délégation en était une de parlementaires du PDG. A cet effet, ils ont fait diffuser un résumé de leur visite en France au journal du soir de Gabon Télévision. Voici les nouveaux mensonges qu'ils ont dû ajouter aux anciennes.

Le mensonge précédent était que, comme écrit sur Gabonews: «une délégation du PDG a été officiellement invitée par le Parti Socialiste français».

Le nouveau mensonge tel que mentionné dans le résumé présenté à la Gabon Télévision: "une délégation de la Majorité Présidentielle PDG pour l'Emergence a été officiellement invitée à La Rochelle par le Parti socialiste français".

Chers lecteurs, comme vous pouvez le constater, parce qu'ils ont été pris en flagrant délit de mensonge, les membres du cabinet d'Ali Bongo ont dû changer leur fiction, c'est-à-dire la rendre le plus générique possible. Ils ne disent plus qu'ils ont été «officiellement» invités, mais seulement désormais simplement invités et aussi ils ne sont plus les invités du PS. Donc, si le PS ne les a pas invités, qui donc l’a fait? Peut-être que dans les jours à venir, ils vont répondre par un nouveau mensonge pour nous le faire savoir. Même plus drôle, ils ne disent plus qu’ils constituaient une délégation du PDG. Ils se sont rebaptisés délégation de la Majorité Présidentielle. Ils ont dû changer la nomenclature, car la liste des délégués présentée parlant de parlementaires était tout simplement frauduleuse. Pour adapter la liste au récit, ils ont permuté les dénominations de PDG et Majorité Présidentielle.

Chers lecteurs, le PS a envoyé des lettres à Marc Ona Essangui et à l'ONG Survie, mettant fin à toute confusion possible concernant si oui ou non une délégation gabonaise avait été invitée à La Rochelle. Les membres du cabinet d’Ali Bongo sont tout simplement trop gênés d'admettre leur mythomanie. Mais pour combler ce déficit de crédibilité, ils se disent qu'ils peuvent tenter de masquer et brouiller les faits à l’aide de nouveaux mensonges.

Les mensonges du PDG sont si basiques et honteux que toute personnes les constatant n'a pas d'autre choix que de rouler spontanément des yeux avec dédain, qu'un parti politique au pouvoir depuis près de 50 ans, soit devenu tellement obsolète que la seule chose qui lui reste à faire, soit de s’inventer des histoires pour se donner un sentiment d'importance et de mission. Le PDG se comporte comme si le peuple gabonais n’a pas accès à des moyens de communication indépendants comme des chaînes de télévision indépendantes et plus important encore internet. Le PDG pense toujours qu'il a un pouvoir absolu et le contrôle de tout ce qui a attrait au Gabon.

Ainsi va le PDG