ITS OFFICIAL: THE ENSEMBLE OF THE GABONESE OPPOSITION IS ASKING FOR A SOVEREIGN NATIONAL CONFERENCE. C’EST OFFICIEL, L’ENSEMBLE DE L’OPPOSITION GABONAISE DEMANDE LA TENUE D’UNE CONFERENCE NATIONALE SOUVERAINE







English version

The official final declaration of 20 opposition parties, meeting since this Friday in Mouila, in the south of Gabon, was made public on Sunday 9 September 2012. This declaration calls for a sovereign national conference that would decide on the path toward democratic political change in Gabon. This is a significant achievement in that this is the first time that the entire opposition body has coalesced for a common cause and adopted a common position. This declaration is also significant in that it places Ali Bongo and his party in an untenable minority position in the country and makes his unpopularity even more obvious than it already is. The Ali Bongo regime can no longer say that there is no crisis in Gabon, if the opposition representing the majority of the population clearly states that there are enormous issues requiring immediate attention. The regime’s resistance is only showing that Ali Bongo is completely out of touch with the Gabonese reality on the ground and that his only interest is to salvage his regime at the cost of the Gabonese national cohesiveness. Through the 20 opposition parties, it is clearly the Gabonese people who are asking for change to come to Gabon.

It is also clear that among some of the signatories of this declaration are parties that have received funds from Ali Bongo. At the moment, this blog is going to celebrate this achievement, but beginning by the next post, we will start to examine what has to come next so that we can insure that the national conference which will be sovereign reaches its objectives and is not hijacked by Ali Bongo’s infiltrators whose goal is going to be as saboteurs. Below is the final declaration of the opposition meeting in Mouila.


Declaration of opposition parties

The "Assizes of the Gabonese Opposition" were held in Mouila, on 7, 8 and 9 September 2012.

During these sessions, the Gabonese Opposition examined in depth the situation of the country which is still marked by the blockade of the democratic process and a much degraded economic and social situation.

Facing a regime that is deaf to the complaints and the demands of the Gabonese people, the Gabonese Opposition has decided to consolidate its unity by the establishment of a grouping named: Union of the Forces of Change (UFC).

Noting the worsening moral, political, economic, institutional, social and cultural crisis;

-Noting the resurgence of so-called ritual crimes and their impunity;

-Noting the ban on the Opposition access to public media and the almost systematic repression by the National Council of Communication on press organs considered closer to the Opposition;

-Noting the extreme poverty of an exceeded Gabonese people;

-Noting that the PDG in power remains deaf and blind to the misery of the Gabonese people;

-Noting the intimidation, threats and the blind and systematic repression of the regime;

-Noting the unemployment and disarray of the Gabonese youth;

The Gabonese Opposition expresses the need and the urgency for Gabon to reach a truly democratic political system; the PDG system which is responsible for the disfigurement and the destruction of our country and of its population for 44 years, has gone on for too long.

To achieve the goal of a democratic political change, the Gabonese opposition as a whole requires from the current regime the organization of a Sovereign National Conference which remains one of the urgent way, alongside the election transparency already committed (including biometrics) and all other options present or future, that the opposition would deem necessary.

The Gabonese opposition requires also from the government the rehabilitation of the Union Nationale party, wrongfully dissolved from an act that it has never posed as a political party.

The Gabonese opposition solemnly appeals to the Gabonese people to remain mobilized in order to respond to all directives which would be launched for the culmination of these expected requirements.
Thank you.

Done in Mouila, 09 September 2012
signatories:
01 A.N.G
02 ARENA
03 CCDG
04 CDJ
05 EPI
06 FAR
07 FPU
08 PSE
09 MORENA
10 MORENA U
11 PDN
12 PDS
13 PGP
14 PSD
15 PSU
16 RDD
17 RNB
18 UN
19 UPG
20 UPNR



Version française

La déclaration finale officielle de 20 partis de l'opposition, réunis depuis ce vendredi à Mouila, dans le sud du Gabon, a été rendu publique le Dimanche 9 Septembre 2012. Cette déclaration appelle à une Conférence Nationale Souveraine qui déciderait sur la marche à suivre vers le changement politique et démocratique au Gabon. Il s'agit d'un pas important, en ce que c’est la première fois que le corps de l'opposition fusionne pour une cause commune et adopte une position unanime. Cette déclaration est également importante en ce qu'elle met Ali Bongo et son parti dans une position d’intenable minorité dans le pays et fait de son impopularité, une évidence bien plus visible qu'elle ne l'était déjà. Le régime d'Ali Bongo ne peut plus dire qu'il n'y a pas de crise au Gabon, si l'opposition représentant la majorité de la population indique clairement qu'il y a des problèmes énormes qui nécessitent une attention immédiate. La résistance du régime ne démontrant que le fait qu’Ali Bongo soit complètement déphasage avec la réalité gabonaise sur le terrain et que son seul intérêt soit de sauver son régime au détriment de la cohésion nationale gabonaise. À travers les 20 partis de l'opposition, il est clair que c’est le peuple gabonais qui demande des changements au Gabon.

Il est également évident que parmi certains des signataires de cette déclaration, se faufilent des partis qui ont des ardoises chez Ali Bongo, c'est-à-dire des formations ayant reçu des fonds d'Ali Bongo. À l'heure actuelle, ce blog va célébrer cette réussite, mais à partir du prochain billet, nous allons commencer à examiner ce qui doit venir après Mouila, afin que nous puissions garantir que la Conférence Nationale Souveraine atteindrait ses objectifs et ne serait pas détournée par des infiltrés dont l'objectif serait d’être des saboteurs. Ci-dessous la déclaration finale de la réunion de l'opposition à Mouila.



Déclaration des partis de l’opposition

Les « Assises de l’Opposition Gabonaise » se sont tenues à Mouila, les 7, 8 et 9 septembre 2012.

Au cours de ces assises, l’Opposition Gabonaise a examiné en profondeur la situation du Pays qui reste marquée par le blocage du processus démocratique et par une situation économique et sociale très dégradée.

Face à un pouvoir sourd aux complaintes et aux sollicitations du Peuple Gabonais, l’Opposition Gabonaise a décidé de consolider son unité par la mise en place d’un regroupement dénommé : Union des Forces du Changement (UFC).
- Constatant l’aggravation des crises morale, politique, économique, institutionnelle, sociale et culturelle ;
- Constatant la recrudescence des crimes dits rituels et leur impunité ;
- Constatant l’interdiction de l’Opposition à avoir accès aux médias des services publics et la répression quasi systématique du Conseil National de la Communication sur les organes de presse proche de l’Opposition ;
- Constatant la pauvreté extrême d’un Peuple gabonais excédé ;
- Constatant que le pouvoir PDG reste sourd et aveugle face à la misère du Peuple Gabonais ;
- Constatant les intimidations, les menaces et la répression aveugles et systématiques du Pouvoir ;
- Constatant le chômage et le désarroi de la jeunesse gabonaise ;

L’Opposition Gabonaise exprime la nécessité et l’urgence pour le Gabon d’aboutir à une alternance démocratique du pouvoir politique, le système PDG, responsable de la défiguration et de la destruction de notre Pays et de sa population 44 ans durant, ayant plus que trop duré.
Pour parvenir à cet objectif d’une alternance politique démocratique, l’Opposition Gabonaise dans son ensemble exige du Pouvoir actuel l’organisation d’une Conférence Nationale Souveraine qui reste une des voies urgentes, aux cotés de la transparence électorale déjà engagée (dont la biométrie) et de toutes les autres options présentes ou à venir, que l’Opposition jugera nécessaires.

L’Opposition Gabonaise exige également du Gouvernement la réhabilitation de l’Union Nationale, injustement dissout pour un acte qu’elle n’a jamais posé en tant que parti politique.

L’Opposition gabonaise lance un appel solennel au Peuple Gabonais à rester mobilisé à répondre à tous les mots d’ordre qui seront lancés pour l’aboutissement de ces exigences attendues
Nous vous remercions.

Fait à Mouila le 09 septembre 2012

Les signataires :
01 A.N.G
02 ARENA
03 CCDG
04 CDJ
05 EPI
06 FAR
07 FPU
08 MESP
09 MORENA
10 MORENA U
11 PDN
12 PDS
13 PGP
14 PSD
15 PSU
16 RDD
17 RNB
18 UN
19 UPG
20 UPNR

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