IT IS NOW TIME TO ROLL UP OUR SLEEVES AND WORK FOR A SOVEREIGN NATIONAL CONFERENCE THAT WOULD NOT BE HIJACKED. IL EST MAINTENANT TEMPS DE RETROUSSER NOS MANCHES ET TRAVAILLER POUR UNE CONFERENCE NATIONALE SOUVERAINE QUI NE SERAIT PAS DETOURNEE







English version

In a very interesting article published in the Gabonese newspaper "Le Mbandja", Mr Guy Nang Bekale, a Gabonese intellectual, compared the rules of politics to those of the mafia (the article can be read here). This blogs understands Guy Nang Bekale's analogy in the sense that politics is a blood sport. What Guy Nang Bekale is referring to is the fact that often in politics, the winner is whoever is left standing at the end with the bloodiest knuckles. In that sense, only gladiators become political winners, even some undeserved, as we have seen on many occasions. Having understood this fact of life, after the important victory the opposition has just won in Mouila by creating a coalition unanimously asking for a Sovereign National Conference, now is the time for all of us to become gladiators and prepare for the real serous fight that is the one for the content and implementation of the Sovereign National Conference. This blog already can tell you that this is not going to be a fight for the timid!

As you all know, the document signed in Mouila had 20 signatures. But there were more than 20 parties represented in Mouila; so what happen to them? Simply put, these participants did not want to approve a document calling into question the rule of Ali Bongo. Actually, even among the signatories, some only signed crankily because they were not aligned with the "Sovereign" notion of that conference. So why did they sign? You would ask and our answer to you would be: they signed because they did want to remain relevant in the political future of Gabon. Remember, this is a battle for the future of Gabon and these people understand that the population is on the side of the opposition. You next question might be: but why did they want to protect Ali Bongo? Our answer to you would then be: because Ali Bongo pays them to do so. The dirty little secret of Gabonese politics is that a lot of political parties of the opposition are financed one way or the other by the regime they pretend to oppose. These people and parties are there to create a token opposition that serves to legitimize the regime. Dear readers, for us the important issue is to not let some opposition members hijack the coming Sovereign National Conference and render it completely useless. We need to be watching these people very carefully; it is our duty!

Going back to the mafia analogy as expressed by Guy Nang Bekale, we are reminded of the greatest movie of all time about the mafia: The Godfather trilogy. In a scene of the movie, at the height of the war between the 5 New-York mafia families for the control of that city, Don Corleone, who is sick and dying gives a last piece of advice to his son Michael, about how to handle the very difficult situation ahead of him and how to recognize the traitor in his own camp. He whispers into his son's ear: "listen, whoever comes to you with this Barzini meeting, he's a traitor. Don't forget that." He tells his son that at the time of war, whoever comes to you trying to slow you down and prevent you from winning, is the traitor. In our Gabonese context, we could say that at this time of momentum toward political change, whoever would come to us with requests, ideas or suggestions designed to create confusion and division, would have to be scrutinized very seriously. We should be prepared to relentlessly fight like the deacons to preserve the spirit of the document released on Sunday, regarding the necessity of the Sovereign National Conference. We should expose all those who would try to derail this process and we should be ready to slam them down before they do any damage to the objective of change. Those who would try to have a convivial posture asking for brotherly consideration for Ali Bongo should be told that the objective is regime change and not to sit around camp fire and sing childish songs.

What Ali Bongo does not want is an opposition of warriors. This is why most of us need to have a knock-down mentality. We have to be like and think like Spartans, if we want to win. The minute we start to negotiate for this and negotiate for that, it is game over, Ali Bongo can be there for another 30 years. We need to let the people who want to lead the opposition know that we expect them to be warriors first and foremost. We expect them to be preparing the troops for battle and not for negotiations or concessions. What has begun is the battle to unseat Ali Bongo and this is not for the weak and timid.




Version française

Dans un article très intéressant paru dans le journal gabonais "Le Mbandja", M. Guy Nang Békalé, un intellectuel gabonais, a comparé la politique à la mafia (l'article peut être lu ici). Ce blog comprend l'analogie de Guy Nang Békalé dans le sens que la politique est un sport de contact sans scrupule où tous les coups sont permis. Ce à quoi Guy Nang Békalé fait allusion est le fait que, souvent en politique, le gagnant est celui qui réussi à se tenir debout à la fin d'une empoignade des plus sanglantes. En ce sens, seuls les gladiateurs deviennent des gagnants politiques; même quand c'est immérité, comme nous l'avons vu à maintes occasions. Ayant compris cette réalité de la vie, après l'importante victoire que l'opposition vient de remporter à Mouila par la création d'une coalition demandant, à l'unanimité une Conférence Nationale Souveraine, le moment est venu pour nous tous de devenir gladiateurs et de nous préparer pour le combat réel et sérieux qui sera celui de la mise en œuvre du contenu de la Conférence Nationale Souveraine. Ce blog peut déjà vous dire que cela ne va pas être un combat pour les naïfs et timides!

Comme vous le savez tous, le document signé à Mouila comprend 20 signatures. Mais il y avait plus de 20 partis représentés à Mouila; donc qu'est-ce qui s'est passés pour les autres? En faisant simple, on dira que ces participants ne voulaient pas approuver un document remettant en cause le pouvoir d'Ali Bongo. En fait, même parmi les signataires, une partie a signé en faisant la fine bouche, parce qu'elle n'était pas alignée sur la notion "Souveraine" de cette conférence. Alors pourquoi a t-elle signé? Si vous posez la question, nous vous répondrons: elle a signé parce qu'elle ne veut pas rester en rade de l'avenir politique du Gabon. Rappelez-vous, c'est une bataille pour l'avenir du Gabon et ces gens comprennent que la population penche du côté de l'opposition. Vous pouvez aussi demander: mais pourquoi veulent-ils protéger Ali Bongo? Notre réponse pour vous serait alors: parce qu'Ali Bongo les paie pour le faire. Le sale petit secret de la vie politique gabonaise est que beaucoup de partis politiques de l'opposition sont financés d'une manière ou d'une autre par le régime qu'ils prétendent combattre. Ces personnes et ces partis sont là pour créer une opposition de façade qui sert à légitimer le régime. Chers lecteurs, pour nous, la question importante est de ne pas laisser certains membres de l'opposition détourner la prochaine Conférence Nationale Souveraine et la rendre totalement inutile. Nous devons marquer ces gens à la culotte avec le plus grand soin; il est de notre devoir de le faire!

Pour en revenir à l'analogie de la mafia telle qu'exprimée par Guy Nang Békalé, nous nous remémorons du plus grand film sur la mafia, de tous les temps: la trilogie du Parrain. Dans une scène du film, alors que la guerre entre les 5 familles de la mafia newyorkaise pour le contrôle de cette ville, faisait rage; Don Corleone qui était malade et mourant donna un dernier conseil à son fils Michael, sur la façon de gérer la situation très difficile qui se présentait à lui et la manière d'identifier le traître dans son propre camp. Il chuchota à l'oreille de son fils: " Écoute, celui qui viendra vers toi avec une proposition de rencontre avec Barzini, c'est lui le traître. Ne l'oublie jamais." La leçon de cette scène est que le père dit à son fils qu'au plus fort de la guerre, celui qui viendra essayer de te ralentir et de t'empêcher de gagner, c'est lui le traître. Dans notre contexte gabonais, on pourrait dire qu'en cette période d'élan vers le changement politique, celui qui viendrait vers l'opposition avec des demandes, des idées ou des suggestions visant à créer la confusion et la division, devrait être examiné très sérieusement. L'opposition devrait être prête à se battre sans relâche pour préserver l'esprit du document publié dimanche, sur la nécessité de la Conférence Nationale Souveraine. Nous devons dénoncer tous ceux qui voudraient essayer de faire dérailler ce processus et nous devons être prêts à les confronter avant qu'ils ne causent des dommages à l'objectif du changement. Ceux qui voudront essayer d'avoir une posture conviviale et demanderaient de fraternelles prises en considération pour Ali Bongo devraient s'entendre dire que l'objectif est un changement de régime et non de s'asseoir autour d'un feu de camp et entonner des chansons enfantines.

Ce dont Ali Bongo ne veut pas est une opposition de combattants. C'est pourquoi la plupart d'entre nous avons besoin d'avoir une mentalité de fer. Nous devons être et penser comme des spartiates, si nous voulons gagner. Des l'instant où nous commencerons à négocier et troquer ceci contre cela, ce serait la fin des haricots et Ali Bongo pourrait être encore là pour encore 30 ans. Nous devons faire savoir à ceux qui veulent mener l'opposition, ce que nous attendons exactement d'eux; c'est-à-dire qu'ils soient fermes et combatifs avant tout. Nous attendons d'eux qu'ils préparent les troupes pour la bataille et non à des négociations ou à des concessions. Ce qui est en cours est le combat pour déloger Ali Bongo et ce n'est pas un exercice pour faibles et timides.

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