PDGate A NIFTY POLITICAL MOVE WHICH ENDED IN EMBARRASSMENT! PDGate UNE TENTATIVE " D'AILE DE PIGEON" POLITIQUE QUI FINI DANS L'EMBARRAS!

English version

The latest political scandal engulfing the Ali Bongo regime is proof that sometimes, what appears to be a nifty political move can end up being an embarrassing disaster. As everybody knows, former French president Nicholas Sarkozy is one of the people who made it possible for Ali Bongo to be named president of Gabon. With the defeat of Sarkozy by Hollande in 2012, Ali Bongo principal support on the international scene vanished. With that, the good old days when Ali Bongo thought that he was untouchable because protected by Sarkozy were over. Ali Bongo had to build a relationship with Francois Hollande, the new president, very quickly.

François Hollande had campaigned on the theme that he wanted to normalize France's African policies. He was saying that Africa must be treated by France like any other continent; like Asia or Latin America. This was not certainly the kind of message dictators like Ali Bongo wanted to hear; they wanted reassurance that everything would still be the same as before. On 4 July 2012, Ali Bongo visited Hollande at the Elysée palace. That visit caused a stir both in Gabon's opposition and in France. NGOs involved in the long struggle against the dark side of relations between Paris and its former colonies condemned the visit. The Elysee palace indicated that the meeting took place at the request of Ali Bongo. But according to various accounts, this visit was chilly and The Gabonese delegation left disappointed.

Not discouraged, Ali Bongo continued a lobbying campaign to get closer to Francois Hollande and to his political base. One such entry point was the opportunity presented by the French Socialist party "universités d'été". What are these?

"Université d'été" is a generic name given in France to a gathering of activists, members, invitees, journalists, observers and leaders of a political movement, party or association. This gathering usually lasts for a few days during the summer. It is a series of conferences, debates and training sessions allowing the participants to learn, to deepen or to reflect on the movement in question projects, goals and objectives.

Ali Bongo and his cabinet thought that they could participate to Francois Hollande's party "Université d'été", and then have their delegates take pictures with significant individual from the French Socialist party (PS) and finally show these pictures as evidence that the PDG and the PS were on the same wavelength and that Ali Bongo was for all intends and purposes being endorsed by Francois Hollande. This is where the story went wrong for the PDG. You see dear readers, anybody could attend these "Université d'été". They are open to the public. But if you are the PDG, you don't want to attend like just anybody; you want to be "officially" invited as a guest of high honor. But the PS never invited the PDG. However, that was not a problem since the PDG decided to register like anybody could, but then to fabricate a forged invitation so they could pretend that they were being officially invited by the PS. We all know what happened next, the PDG had their media announced that they had been invited "officially" by the PS etc., until the PS had to end this masquerade and the PDG was left with eggs on its face.

As this blog and others have published the evidence of this scandal, a lot of readers have asked us why did the PDG do such a stupid thing as to create forged documents just to pretend to have been invited officially by the PS? The answer, in our view is very simple:

Ali Bongo is looking for legitimacy and he would do anything to get any kind of legitimacy. In a democracy, legitimacy is earned through democratic process; this legitimacy is provided via the implicit and explicit consent of the governed. Legitimacy is the foundation of power as it is exercised and is elemental to the well-being of a society. Legitimacy cannot be bought. Since Ali Bongo has no legitimacy, he has to make sure that he can be in the favors of various powerful world leaders. Ali Bongo is operating under 2 axioms:

1. The only way for an illegitimate leader to hold on to power is by using force and repression.

2. The only way for a completely illegitimate leader to command force is with money.

Ali Bongo has no political legitimacy. He knows it, the Gabonese people know that and the international community knows that as well. It is also very clear that he does not rule Gabon with the consent of the governed. So he has to finance all kinds of operations that will make him appear legitimate. Such as his multitude of trips abroad, his organization of foolish events in Gabon, and making sure that the leaders of this world could be cuddled into being his friends, with the use of hard cash to buy that friendship. Unfortunately, it seems that this tactic has not yet worked with the PS in France. Ali Bongo's pushed his luck to try to force the events with the PS, but ended up with a scandal on their hand. Have they learned their lesson that legitimacy cannot be bought? This blog doubt that. They will try again!

Version française

Le dernier scandale politique qui englouti le régime Ali Bongo est la preuve que, parfois, ce qui semble être un geste politique astucieux peut finir par devenir un désastre embarrassant. Comme chacun sait, l'ancien président français Nicolas Sarkozy est l'un de ceux qui ont rendu possible qu'Ali Bongo soit nommé président du Gabon. Avec la défaite de Sarkozy par Hollande en 2012, Ali Bongo a perdu son principal soutien sur la scène internationale. Avec cela, le bon vieux temps où Ali Bongo pensait qu'il était intouchable car protégé par Sarkozy, s'est évanouit. Ali Bongo doit donc très rapidement échafauder une relation avec François Hollande, le nouveau président.

François Hollande avait fait campagne sur le thème de vouloir normaliser la politique africaine de la France. Il disait que l'Afrique devait être traitée par la France comme n'importe quel autre continent; comme l'Asie ou l'Amérique latine. Ce n'était certainement pas le genre de message que des dictateurs comme Ali Bongo voulaient entendre. Ils voulaient l'assurance que tout serait toujours la même chose qu'auparavant. Le 4 Juillet 2012, Ali Bongo fut reçu par Hollande à l'Elysée. Cette visite a fait grand bruit, à la fois dans l'opposition gabonaise et en France. Des ONG impliquées dans la lutte de longue haleine contre le côté lugubre des relations entre Paris et ses anciennes colonies, ont condamné la visite. Le palais de l'Elysée a indiqué que la réunion a eu lieu à la demande d'Ali Bongo. Selon divers compte-rendu, cette visite a été froide et la délégation gabonaise est repartie déçue.

Prenant les devants, Ali Bongo a poursuivi un agressif lobbying pour se rapprocher de François Hollande et de sa base politique. Un point d'entrée fut l'occasion offerte par les "Universités d'été" du parti Socialiste français. Qu'est-ce que c'est?

«Université d'été» est un nom générique donné en France à un rassemblement de militants, membres, invités, journalistes, observateurs et leaders d'un mouvement politique, d'un parti ou d'une association. Cette rencontre dure généralement quelques jours pendant l'été. Il s'agit d'une série de conférences, de débats et de séances de formation permettant aux participants d'apprendre, d'approfondir ou de réfléchir sur le mouvement en question, sur ses projets, ses buts et objectifs.

Ali Bongo et son cabinet ont pensé qu'ils pourraient participer aux "Universités d'été" du parti de François Hollande et que leurs délégués prendraient des photos avec des personnes importantes du parti Socialiste français (PS) et, enfin, que ces photos seraient exhibées comme preuve que le PDG et le PS étaient sur la même longueur d'onde et qu'Ali Bongo recevait désormais l'approbation de François Hollande. C'est là que l'histoire a mal tourné pour le PDG. Voyez vous, chers lecteurs, n'importe qui peut assister à ces «Universités d'été». Elles sont ouvertes au public. Mais quand on est le PDG, on ne veut pas participer comme n'importe qui, on veut être "officiellement" l'invité d'honneur. Mais le PS n'a jamais invité le PDG. Cependant, ce ne fut pas un problème puisque le PDG décida de s'inscrire comme tout le monde; mais la parade pour eux a été de créer une fausse invitation afin qu'ils puissent prétendre avoir été officiellement invité par le PS. Nous savons tous ce qui s'est passé par la suite; le PDG a annoncé dans ses médias qu'il avait été invité «officiellement» par le PS, etc., jusqu'à ce que le PS dû mettre fin à cette mascarade et le PDG se retrouva avec la queue entre les jambes.

Etant donné que ce blog et d'autres ont publié des preuves de ce scandale, un grand nombre de lecteurs nous ont demandé pourquoi le PDG a fait une chose aussi stupide que de créer des documents falsifiés pour faire semblant d'avoir été invité officiellement par le PS? La réponse, à notre avis, est très simple:

Ali Bongo est à la recherche de légitimité et il ferait n'importe quoi pour obtenir un semblant de légitimité. Dans une démocratie, la légitimité est obtenue par la voie des urnes; cette légitimité est assurée par le consentement implicite et explicite des gouvernés. La légitimité est le fondement du pouvoir tel qu'il est exercé et c'est un élément essentiel pour le bien-être d'une société. La légitimité ne peut ni se vendre, ni s'acheter. Puisqu'Ali Bongo n'a pas de légitimité, il doit s'assurer les faveurs de plusieurs leaders mondiaux puissants. Ali Bongo fonctionne suivant 2 axiomes:

1. La seule manière pour un dirigeant illégitime de se maintenir au pouvoir est d'utiliser la force et la répression.

2. La seule façon pour un dirigeant totalement illégitime de se maintenir de force est l'argent.

Ali Bongo n'a pas de légitimité politique. Il le sait, le peuple gabonais le sait et la communauté internationale le sait aussi. Il est également très clair, qu'il ne dirige pas le Gabon avec le consentement des gouvernés. Donc, il doit financer toutes sortes d'opérations devant le faire paraître légitime. Comme sa multitude de voyages à l'étranger, ses organisations d'événements insensés au Gabon, et surtout faire en sorte que les dirigeants de ce monde puissent être transformés en amis, grâce à l'utilisation d'espèces sonnantes et trébuchantes pour l'achat de ces amitiés. Malheureusement, il semble que cette tactique n'ait pas encore marchée avec le PS en France. Ali Bongo a poussé le bouchon pour essayer de forcer les événements avec le PS, mais s'est retrouvé avec un scandale sur les mains. Ont-ils appris leur leçon que la légitimité ne peut pas s'acheter? Ce blog en doute que. Ils essayeront de nouveau!