WHY EXCELLENCE HAS TO BE PROTECTED? POURQUOI FAUT-IL PROTÉGER L'EXCELLENCE?
English version
Our post regarding the competency standards of Liban Souleman and his boss Maixen Accrombessi, this blog received a lot of comments. Some serious, others amusing and a few ridiculous ones. But numerous serious readers told us that the word "excellence" was being used in Gabon by Ali Bongo in a very pernicious way. They gave us a few convincing examples to illustrate their thinking. In this post, we thought we would revisit this very important topic of the necessity to make sure that standards of excellence are established and allowed to flourish in Gabon.
Excellence is first and foremost a personal value, because to be truly excellent at anything one should have a clear sense of what excellence is to them. It is this personal philosophy that allows people to focus on a given activity, day in and day out, and work to achieve the level of excellence they wish in their life. This is true in the field of education, in sport, in music, in any profession etc. To achieve the goal of excellence in any field, one must possess discipline, persistence and reject mediocrity or excuses leading to the acceptance of mediocrity, because when one starts to accept mediocrity, they become a magnet for mediocrity and they have to lower their own standards to accommodate mediocrity. As many serious readers told us, how can Ali Bongo speak of excellence for the entire country, of raising the standards of performance for the entire country, if his own cabinet does not project the image of a cabinet of excellence? Again, these readers are not necessarily speaking of the highest diplomas known to the world, but just of a consensus that the presidential cabinet represents a group of excellence!
Excellence starts at home, with parents encouraging their children to aim high and achieve the best they can. Then excellence is extended in the schools where students follow academic programs designed to meet national and international. The curriculum must be of the highest quality and students are expected to achieve the maximum standard of academic excellence. In such a system, the best students go on to higher learning while others decide to learn a trade and yet all of them can still be excellent in their field. This momentum of excellence starting in the home, continuing in the schools and professional life can only lead to the formation of a society that could more readily embrace democracy, liberty, free enterprise and the rule of law. In turn, such a society is more likely to make advances in terms of economy, technology and living standards.
Can any honest observer tell us that Ali Bongo's decision making in Gabon is promoting the establishment of excellence within the fabric of Gabonese society? This blog does not think so, and not only because Ali Bongo appoints people of dubious qualifications around him to handle matters of high importance for the state, but more importantly, the well-documented incompetence, opacity and corruption of Ali Bongo's administration. For example, within Gabon, to this day and despite numerous announcements by Ali Bongo to the contrary, there is no reliable body of law that a company could depend on to operate efficiently. Everything continues to be handled on the basis of personal contacts. Bribes still determine who gets contracts and most companies that are prospering have deep ties with the regime. Literally billions of CFA francs have been stolen and used to purchase luxurious properties in Europe and America. The excellent web site GabonReview and the independent newspaper La Loupe, have published articles informing us that the best hotel in the country, the Novotel Re-Ndama is being quietly transferred from the public domain into the private ownership of BGFI-Bank, a financial institution wholly owned by the Bongo family. These are not practices that are expected in a country striving to advance according to parameters of excellence. These are practices akin to a mafia state. Excellence supposes a clear and present understanding of the fundamentals of good governance and how it affects the development and performance of a country.
When it comes to bringing a country from poverty to the status of being an emerging economy, there is no substitute for a dedicated, immensely talented workforce so the country could compete efficiently. The foundation for intellectual rigor needs to be perceptible at the head of the nation and it is sad to say that from his dubious educational background, to the ridiculous un-qualification of some of his advisers, Ali Bongo, despite his many proclamation to the contrary, does not seem to want to encourage the spread of excellence in his administration. The best way for us Gabonese citizen to make sure that we encourage excellence in our country, is to expose the imposture of mediocre people bringing all of us down and preventing the deserving among us to rise to their potential.
Version française
Notre billet au sujet des normes de compétence de Souleman Liban et de son patron Maixen Accrombessi, a suscité de nombreux commentaires. Certains réfléchis, d'autres amusants et quelques-uns franchement ridicules. Mais de nombreux lecteurs sérieux nous ont indiqué que le mot «excellence» était utilisé au Gabon, par Ali Bongo, d'une façon très pernicieuse. Ils nous ont donné quelques exemples convaincants pour illustrer leur pensée. Dans ce billet, nous avons pensé que nous pourrions revenir sur cette question très importante de la nécessité de s'assurer que les normes d'excellence soient mises en place et qu’elles permettent l’épanouissement du Gabon.
L'excellence est d'abord et avant tout une valeur personnelle, car pour être vraiment excellent dans un domaine donné, on doit avoir une idée précise de ce que l'excellence représente pour soit. C'est cette philosophie personnelle qui permet à chacun de se concentrer sur une activité donnée et jour après jour, travailler pour atteindre le niveau d'excellence désiré dans la vie. Cela est vrai dans le domaine de l'éducation, du sport, de la musique, de toute profession etc. Pour atteindre l'objectif d'excellence dans tous les domaines, il faut avoir de la discipline, de la persévérance et rejeter la médiocrité ou les excuses qui aboutissent à l'acceptation de la médiocrité; car quand on commence à accepter les carences, on devient soit même un pôle d'attraction pour l’insuffisance et on doit souvent réduire ses propres standards pour accommoder cette médiocrité intruse. Comme de nombreux lecteurs sérieux nous l’ont dit, comment Ali Bongo peut-il parler d'excellence pour l'ensemble du pays, parler d'élever les standards de performance pour l'ensemble du pays, si son propre cabinet est incapable de projeter l'image d'un cabinet d'excellence? Encore une fois, ces lecteurs ne faisaient pas nécessairement référence aux plus hauts diplômes de ce monde, mais relevaient avec amertume le manque d'un consensus qui aurait voulu que le cabinet présidentiel représenta un groupe d'excellence!
L'excellence commence dans les foyers, avec les parents encourageant leurs enfants à viser haut et s’épanouir du mieux qu'ils le peuvent. Ensuite, l'excellence se manifeste dans les écoles où les élèves suivent des programmes d'enseignement conçus pour répondre aux normes nationales et internationales. Les programmes d'études doivent être de la plus haute qualité et les élèves sont censés atteindre leur niveau maximum possible d'excellence académique. Dans un tel système, les meilleurs élèves continuent vers l'enseignement supérieur alors que d'autres décident d’aller vers des cycles courts, ou d'apprendre un métier. Pourtant chacun de ces groupes peut être excellent dans son domaine. Cette dynamique d'excellence commençant à la maison, continuant dans les écoles et la vie professionnelle, ne peut que conduire à l’éclosion d'une société qui pourrait plus facilement embrasser la démocratie, la liberté, la libre entreprise et l’état de droit. Par effet d’engrenage, une telle société est plus susceptible de faire des progrès en termes d'économie, de technologie et de niveau de vie.
Quel observateur honnête peut nous soutenir que les décisions prises par Ali Bongo au Gabon, vont dans le sens de la promotion de la mise en place de l’excellence dans le tissu social gabonais? Ce blog pense que cette affirmation ne saurait être faite; pas seulement parce qu’Ali Bongo nomme des gens aux qualifications douteuses autour de lui pour traiter des questions de grande importance nationale; mais plus important encore, à cause de l'incompétence bien prouvée, de l'opacité dans la gestion et de la corruption de son administration. Par exemple, au Gabon à ce jour, et ce malgré de nombreuses annonces du contraire faites par Ali Bongo, il n'existe pas de cadre juridique fiable sur lequel une entreprise puisse compter pour fonctionner efficacement. Tout continue à être traité sur la base des contacts personnels. Les pots de vin déterminent encore qui obtient des contrats et la plupart des entreprises qui prospèrent dans un tel environnement faisandé, ont forcément des liens profonds avec le régime. Des milliards de francs CFA ont été volés et utilisés pour acheter des propriétés de luxe en Europe et en Amérique. L'excellent site web GabonReview et le journal indépendant La Loupe, ont récemment publié des articles nous informant que le meilleur hôtel du pays, le Novotel Re-Ndama, est tranquillement en train d’être transféré du domaine public, en propriété privée de la BGFI-Bank, une institution financière entièrement détenue par la famille Bongo. Ce ne sont pas des pratiques auxquelles on s’attend dans un pays qui aimerait progresser suivant des paramètres d'excellence. Ce sont des pratiques qui s'apparentent à un Etat mafieux. L’excellence suppose une compréhension claire et actualisée des principes fondamentaux de la bonne gouvernance et comment celle-ci affecte le développement et la performance d'un pays.
Quand il s'agit de sortir un pays de la pauvreté et en faire une nation émergente, il n’y a aucun substitut pour une population dévouée et immensément talentueuse, capable de rendre le pays efficacement concurrentiel. Les fondements de la rigueur intellectuelle doivent donc être perceptibles à la tête de la nation et il est triste de constater que depuis sa propre formation douteuse, jusqu’aux ridicules sous-qualifications de certains de ses conseillers, Ali Bongo, malgré ses déclarations contraires, ne semble pas en mesure d’encourager la transmission de l'excellence dans son administration. La meilleure façon pour nous citoyens gabonais de nous assurer l’encouragement de l'excellence dans notre pays, est d'exposer l'imposture des piètres personnes qui nous tirent tous vers le bas et obstruent la voie qui pourrait permettre aux plus méritants d'entre nous d’œuvrer à la hauteur de leur potentiel.
Très bon développement, mais sachez aussi pour votre gouverne que l'excellence, aussi bien que la logique et prfection, s'appliquent aussi dans la fausseté, la nullité, la bêtise, l'ignorance, l'inculture, l'obscurantisme, le mensonge et tout qu'il y'a de négatif, mal, et que sais-je? Ainsi on peut très bien être logique dans la fausseté, excellent dans le mensonge, la duperie, les détournement et autres, parfait dans l'ignorance, l'imposture et j'en passe! Alors lorsqu'il (ABO) parle d'excellence et autre, à mon avis c'est dans les travers, car c'est en ceci qu'on reconnaît leur excellence! Dans les domaines de la nullité, l'incapacité, j'ai envie de dire comme au pays, dans ZÉRO (Z)
ReplyDeleteCher Jean Michel Alain,
ReplyDeleteOn ne peut être que d'accord avec vous sur l'observation que certains s'illustrent dans une excellence négative et c'est aussi cela notre challenge collectif de faire basculer ses tendances et d'ôter à leur négativisme toute sa capacité de nuisance. C'est un travail difficile mais tous ensembles, nous pouvons y arriver.
Merci de votre contribution et revenez nous souvent car nous avons besoin de vos avis pour mieux contribuer à notre débat.
Charlie