LIVE FROM MOUILA: VICTORY FOR THE OPPOSITION. THE PRINCIPLE OF A SOVEREIGN NATIONAL CONFERENCE IS ADOPTED. EN DIRECT DE MOUILA : VICTOIRE DE L’OPPOSITION. LE PRINCIPE DE LA CONFERENCE NATIONALE SOUVERAINE EST ADOPTE







English version

The news from Mouila show a significant stage victory for the people of Gabon in the sense that the principle of the Sovereign National Conference was finally adopted, although for some participants this had to be done with forceps. The official statement will be formally signed and made public this Sunday, 9 September 2012.

Pending the final communique on Sunday, we can already say in advance that if the sovereign character of this national conference is held, it would be a new level for the Gabonese people, for the 1990 conference had suffered from its lack of sovereignty. Information from Mouila indicates that some members of the opposition have shown a rather ambiguous position which on the one hand asked for the national conference, but on the other did not want it to be sovereign. Almost as if these people only wanted some kind of political carnival whose resolutions would never have any chance of implementation. Should we see the hand of the regime directing these compatriots towards this convoluted position even though we know that opposition politicians complain constantly about being ignored by the regime? The question for us is: if the opposition thinks that Ali Bongo is not legitimate, that he leads an authoritarian regime, that the standard of living of the average Gabonese has not improved; so why would some members of this opposition not want the sovereignty of the national conference that is supposed to address these observed facts? Dear readers, we are faced with one of these Gabonese contradictions.

For this blog, the national conference can be used as an instrument of democratic transition that would relieve the dictatorial regime from a number of its powers and transferred them to other organisms; but also establish a step by step plan for the transfer of power from the current monarchical center to a more republican and participatory Gabonese people periphery. To remove from this process the concept of sovereignty actually gives back all the cards to Ali Bongo, so he could buy time in the face of a growing popular protest.

Pending the final official statement of the Mouila’s session, scheduled to be released this Sunday, we hope that the final document would indicate that the Sovereign National Conference now looming in the very near future, would be of an institutional nature that would generate new powers that could initiate democratic values in the functioning of our country.

We await the release of the final document on Sunday and will return to this crucial topic.


Version française

Les nouvelles qui nous reviennent de Mouila font état d’une significative victoire d’étape pour le peuple gabonais en ce sens que le principe de la Conférence Nationale Souveraine ait été finalement adopté, bien que pour certains participants cela ait dû être fait au forceps. La déclaration officielle sera formellement signée et rendue public ce dimanche 9 septembre 2012.

En attendant le communique final du dimanche, on peut déjà s’avancer à affirmer que si le caractère souverain de cette conférence nationale est maintenu, ce serait un nouveau palier pour le peuple gabonais, car la conférence de 1990 avait souffert de la sa non souveraineté. Les informations en provenance de Mouila nous indiquent que certains membres de l’opposition ont affiché une position plutôt ambiguë qui d’un côté demandait la conférence nationale, mais de l’autre ne la voulait aucunement souveraine. Un peu comme si ces personnes ne désiraient qu’une sorte de carnaval politique dont les résolutions n’auraient jamais aucune chance d’implémentation. Faut-il y voir la main du pouvoir aiguillant ces compatriotes vers cette position des plus alambiquées d’autant plus que les politiques de l’opposition se plaignent incessamment d’être ignorés par le pouvoir ? La question pour nous est la suivante : si l’opposition trouve qu’Ali Bongo n’est pas légitime, qu’il a un régime autoritaire, que le niveau de vie du gabonais moyen ne s’est pas amélioré ; alors pourquoi certains membres de cette opposition se débineraient quand a la souveraineté de la conférence nationale qui est censée redresser ces tords observés ? Chers lecteurs, nous sommes là face à une de ces contradictions bien gabono-gabonaise.

Pour ce blog, la conférence nationale peut être utilisée comme un instrument d’amorce de transition démocratique qui déposséderait le régime dictatorial d’un certain nombre de ses prérogatives et les transférait à d’autres organes, mais surtout établirait un plan, étape par étape, qui échelonnerait le transfert du pouvoir du centre monarchique actuel, vers une périphérie plus républicaine et plus participative pour le peuple gabonais. Enlever à ce processus la notion de souveraineté, revient a effectivement donner toute les cartes au pouvoir Ali Bongo, pour qu’il gagne du temps face à une contestation populaire grandissante.

Dans l’attente du communiqué final des assises de Mouila, devant paraitre ce dimanche, nous osons espérer que ce communiqué nous indiquera que la conférence nationale souveraine qui se profile désormais dans un avenir très proche, revêtirait un caractère institutionnel qui serait générateur de nouveaux pouvoirs qui initieront des valeurs démocratiques dans le fonctionnement de notre pays.

Nous attendrons le communiqué du Dimanche et reviendrons sur ce sujet crucial.

Comments

Popular posts from this blog

GAGAN GUPTA’S MASTERFUL TRICK! LA MAGISTRALE ENTOURLOUPE DE GAGAN GUPTA !