THE COALITION OF OPPOSITION PARTIES, UFC, WINS THE BATTLE OF MOBILIZATION. LA COALITION DES PARTIS D’OPPOSITION, UFC, REMPORTE LA BATAILLE DE LA MOBILISATION





English version

In real democracies, citizens are offered the opportunity to participate in their own governance. People should be free to speak and act in concert, without the negative interference of those in power. Therefore, in every functioning democracy, turnout is always a critical element and indicator of the popularity of a party, a politician or a political program. Last week, the PDG, the party that has ruled Gabon for the last 45 years and its allies organized what they called a giant meeting. In the end, not many people showed up and their meeting was a failure. By contrast, this Saturday, the opposition coalition baptized as UFC, called for a meeting that was well attended, despite every effort by the regime Ali Bongo to infringe on the success of that meeting. This shows that the Gabonese public is more likely to follow the opposition than the regime. The opposition has a higher capacity to mobilize the people, compared to the regime.

The events of the past 2 weeks demonstrate that the PDG and its allies are less likely that the UFC, the coalition of opposition parties, to mobilize a significant number of Gabonese to a political meeting. This can be interpreted as an indication of dissatisfaction of the population, of the way things are going in the country after 45 years of PDG rule. Given that Ali Bongo maintains a tight dictatorship as mode of governance, the only way the people have to express their dissatisfaction is to massively withdraw from any kind of contact or engagement with the regime. By the same token, in transferring their support to the opposition, the population is sending a clear message that it wants change in the country; that it would like to put an end to illegitimacy, alienation and distrust that is poisoning the Gabonese political and social life.

When the majority of the population is more likely to get behind the opposition than a half a century old regime, it is a sign that the populace is pushing for change. These Gabonese people, who showed up at the meeting of Rio, can neither be ignored nor dismissed. This was a demonstration of strength in numbers and a sending of a powerful message to Ali Bongo that the people believe that the country is in deep crisis and that a Sovereign National Conference is needed to start the rebuilding of the country by first revamping its institutions. As we saw in Tunisia and Egypt, dictators always think that the people do not know their power. But in Egypt, Mubarak has what is arguably the strongest military in Africa, yet he was defeated by the mobilization of large masses of people demonstrating in Tahrir Square. In the confrontation between the dictatorial regime and the masses of people asking for change, it was the regime that blinked. Mubarak’s military apparatus, quite simply, did not have the stomach to beat back so many people at once and as a consequence, in one fell swoop the regime’s authority vanished and soon collapsed on the weight of its own impotence. As these pictures are showing, despite all kinds of threats from the regime, the people showed up in massive numbers, demonstrating that they were on the side of the opposition on its mission toward regime change in Gabon.

Ali Bongo cannot continue to claim that all is well in Gabon and that the Sovereign National Conference is not needed, because this refusal to acknowledge reality puts him in conflict with the wish of the people. The opposition has demonstrated that it can challenge the regime through mass mobilization; this is why the regime is always nervous every time the opposition is holding a meeting. The regime has infiltrators within the ranks of the opposition, everybody knows that; but the reality is that this long march for change is beyond any personality and the regime will not be able to sabotage the mission of the opposition just like the regime was not able through Louis Gaston Mayila’s and others last minute withdrawal, to negatively affect the significant attendance to this meeting. The mission for regime change in Gabon is bigger than any ego and any personality.

For the first time, in a long time, the Gabonese opposition has successfully formulated a mission that can rally the population to its cause. As such, it is now possible for mass mobilization to topple the Bongo regime and this is why its members are so nervous these days.




Version française

Dans les dĂ©mocraties fonctionnelles, les citoyens se voient offrir la possibilitĂ© de participer Ă  leur propre gouvernance. Les gens sont libres de discuter et d'agir de concert, sans l'interfĂ©rence nĂ©gative du pouvoir. Par consĂ©quent, dans toute dĂ©mocratie fonctionnelle, la mobilisation est toujours un Ă©lĂ©ment essentiel et un indicateur clĂ© de la popularitĂ© d'un parti, d'un homme politique ou d’un programme politique. La semaine dernière, le PDG, le parti gouvernant le Gabon pendant les 45 dernières annĂ©es et ses alliĂ©s, ont organisĂ© ce qu'ils ont appelĂ© un meeting gĂ©ant. En fin de compte, peu de personnes y sont allĂ©es et ce meeting fut un Ă©chec Ă  tel enseigne qu’Ali Bongo renonça Ă  y montrer sa tronche. En revanche, ce samedi, la coalition d'opposition baptisĂ©e UFC, a appelĂ© Ă  un meeting qui lui, a Ă©tĂ© bien suivi, en dĂ©pit de tous les efforts dĂ©ployĂ©s par le rĂ©gime Bongo Ali pour empĂŞcher la rĂ©ussite de ce meeting. Cela montre que le public gabonais est plus susceptible de suivre l'opposition que le rĂ©gime. L'opposition a une plus grande capacitĂ© de mobiliser les gens, que le rĂ©gime Bongo.

Les meetings des 2 dernières semaines dĂ©montrent que le PDG et ses alliĂ©s sont moins susceptibles que l'UFC, la coalition des partis de l'opposition, de mobiliser un grand nombre de Gabonais. Cela peut ĂŞtre interprĂ©tĂ© comme une indication de l'insatisfaction de la population, de la façon dont les choses se passent dans le pays après 45 ans de règne PDG. Étant donnĂ© qu’Ali Bongo maintient une dictature Ă©tanche comme mode de gouvernance, la seule façon dont disposent les gabonais pour exprimer leur mĂ©contentement est de massivement s’abstenir de toute forme de contact ou d'engagement avec le rĂ©gime. Par la mĂŞme, en transfĂ©rant son soutien Ă  l'opposition, la population envoie un message clair qu'elle veut le changement dans le pays, qu'elle aimerait mettre fin Ă  l'illĂ©gitimitĂ©, Ă  l'aliĂ©nation et Ă  la mĂ©fiance qui empoisonne la vie politique et sociale des Gabonais.

Lorsque la majoritĂ© de la population est plus susceptible de soutenir l'opposition Ă  un rĂ©gime vieux d’un demi-siècle, c'est un signe que la population est fermement en faveur du changement. Ces populations gabonaises qui se sont prĂ©sentĂ©es au meeting de Rio, ne peuvent ĂŞtre ni ignorĂ©es ni sous-estimĂ©es. Ce meeting a Ă©tĂ© une dĂ©monstration de force par le nombre et aussi la transmission d'un message ferme Ă  Ali Bongo, sur le fait que les gens croient que le pays soit en crise profonde et que la ConfĂ©rence Nationale Souveraine soit nĂ©cessaire pour dĂ©marrer la reconstruction du pays, en commençant par la refonte de ses institutions. Comme nous l'avons vu en Tunisie et en Egypte, les dictateurs pensent toujours que les peuples n’ont pas conscience de leur force. Mais en Egypte, Moubarak disposait sans doute de la plus forte armĂ©e en Afrique, n’empĂŞche qu’il a Ă©tĂ© dĂ©fait par la mobilisation des masses manifestant sur la place Tahrir. Dans la confrontation entre le rĂ©gime dictatorial et la masse populaire demandant le changement, c'est le rĂ©gime qui cĂ©da en premier. L’appareil militaire de Moubarak n’avait tout simplement pas la capacitĂ© de repousser tant de personnes Ă  la fois et, par consĂ©quent, d'un seul coup l'autoritĂ© du rĂ©gime disparu et peu de temps après, le rĂ©gime s’effondra sous le poids de sa propre impuissance. Comme le montrent les images ci-dessus, en dĂ©pit de toutes sortes de menaces de la part du rĂ©gime, les gens se sont prĂ©sentĂ©s en grand nombre, pour montrer qu'ils Ă©taient solidaires et du cĂ´tĂ© de l'opposition Ă  propos de sa mission pour un changement de rĂ©gime au Gabon.

Ali Bongo ne peut pas continuer Ă  prĂ©tendre que tout va bien au Gabon et que la ConfĂ©rence Nationale Souveraine ne soit pas nĂ©cessaire; car ce refus de reconnaĂ®tre la rĂ©alitĂ©, le met en conflit avec la volontĂ© du peuple. L'opposition a dĂ©montrĂ© qu'elle peut dĂ©fier le rĂ©gime grâce Ă  la mobilisation de masse, c'est pourquoi le rĂ©gime est dĂ©sormais agitĂ© Ă  chaque fois que l'opposition doit tenir un meeting. Le rĂ©gime a infiltrĂ© les rangs de l'opposition, tout le monde le sait; mais la rĂ©alitĂ© est que la longue marche pour le changement est au-delĂ  de toute personnalitĂ© et le rĂ©gime ne parviendra pas Ă  saboter la mission de l'opposition; tout comme le rĂ©gime n'a pas Ă©tĂ© en mesure, par le retrait de Louis Gaston Mayila et de certains autres, Ă  la dernière minute, de nuire Ă  la participation d’un grand nombre de gabonais Ă  cet important meeting. La mission de changement de rĂ©gime au Gabon est plus importante que n'importe quel ego et ou personnalitĂ©.

Pour la première fois, depuis longtemps, l'opposition gabonaise a rĂ©ussi Ă  formuler une mission qui rallie de nouveau la population Ă  sa cause. Par consĂ©quent, il est dĂ©sormais possible qu’une grande mobilisation des masses emporte le rĂ©gime Bongo et c'est pourquoi ses membres sont si agacĂ©s ces derniers temps.

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