WHO DECIDES WHO LIVES OR DIES? QUI DECIDE QUI DOIT VIVRE OU MOURIR ?
English version
"You, if you set foot in Gabon again, you are a dead man! "
These words were said by Martin Boguikouma; and apparently, he thinks that he has the right to decide who should live and who must die in Gabon.
Dear readers, these words are very serious because they demonstrate the true nature of the people who embody power in Gabon and how they operate when we dare to hold them accountable. Martin Boguikouma, Ali Bongo's Chief of Staff, uttered these threats against a Gabonese citizen who simply asked him why the regime he serves is killing the Gabonese people. For this crime of lèse-majesté, Martin Boguikouma believes that this valorous Gabonese must pay with his blood, with his life.
Dear readers, people like Martin Boguikouma understand only the language of toughness. This kind of person cannot stand that Gabonese citizens, through appropriate measures, would want to impose equality between the Gabonese people and those holding power, by exerting a constraint on their oppressive minority regime.
Martin Boguikouma sanctions by death, by summary and singular judgment, a Gabonese citizen who had the temerity to accost him to ask him to account. Martin Boguikouma in all his highness, thought it advisable to present to this citizen the sanction of the "sovereign". But does he even know that history tells us that a free people can legitimately decide to apply the death penalty retrospectively to all monopolists and abusers of public treasures? To those who like him have long thought that they could taunt and starve the people with impunity?
People like Martin Boguikouma think that the monopoly of a 50-year-old unlimited reign allows them to exercise the right of life and death over their fellow men. The day will come when the Martin Boguikoumas will be before us on their knees, in tears, imploring us to spare their lives. This day is near; for all dictatorships fall!
We will not give up !
Version française
« Toi, si tu mets encore les pieds au Gabon, tu es un homme mort ! »
Ces mots sont de Martin Boguikouma ; et apparemment il pense avoir le droit de décider qui doit vivre et qui doit mourir au Gabon.
Chers lecteurs, ces mots sont très graves, car ils démontrent la véritable nature des gens qui incarnent le pouvoir au Gabon et comment ils opèrent lorsqu’on ose leur demander des comptes. Martin Boguikouma, le Directeur de Cabinet d’Ali Bongo a proféré ces menaces envers un citoyen Gabonais qui lui demandait simplement pourquoi le régime qu’il sert tue les Gabonais. Pour ce crime de lèse-majesté, Martin Boguikouma estime que ce valeureux Gabonais doit payer de son sang, de sa vie.
Chers lecteurs, des gens comme Martin Boguikouma ne comprennent que le langage de la fermeté. Ce genre de personne ne supporte pas que des Gabonais, par des mesures appropriées, voudraient leur imposer l’égalité entre Gabonais et tenants du pouvoir, en exerçant une contrainte sur leur pouvoir minoritaire oppresseur.
Martin Boguikouma sanctionne par la mort, par jugement sommaire et singulier, un Gabonais qui a eu la témérité de l’accoster pour lui demander des comptes. Martin Boguikouma dans toute sa suffisance, a cru bon de présenter à ce citoyen la sanction du « souverain ». Mais sait-il seulement que l’histoire nous démontre qu’un peuple libre peut aussi bien décider en toute légitimité d’appliquer la peine de mort de façon rétrospective à tous les accapareurs et abuseurs des biens publics ? A ceux qui comme lui ont longtemps pensé qu’ils pouvaient narguer et affamer le peuple impunément ?
Des gens comme Martin Boguikouma pensent que le monopole d’un règne sans partage de 50 ans, leur permet d’exercer le droit de vie et de mort sur leur semblable. Le jour viendra quand les Martin Boguikouma seront devant nous à genoux, en larmes, nous implorant de leur laisser la vie sauve. Ce jour est proche ; car toutes les dictatures tombent !
On ne lâche rien !
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