THE DISTURBING EXPLOSION OF THE GABONESE DEBT. L’INQUIÉTANTE EXPLOSION DE LA DETTE DU GABON

English version

Dear readers, it is the representative of the World Bank in Gabon, Sylvie Dossou, who dropped the news; Gabon's debt now reaches 64% of the country's GDP.

Gabon's GDP is valued at $ 14.3 billion, knowing that the value of the dollar is 586 CFA francs, Gabon's GDP is therefore about 14.3 X 586 = 8,380 CFA francs.

Gabon’s debt is thus: 8,380 X 64/100 = 5,363 billion CFA francs today.

Dear readers, when Ali Bongo usurped power in 2009, Gabon's debt was at 18% of GDP. So in 7 years, Ali Bongo has managed the feat of quadrupling Gabon's debt, in a context where oil revenues were maximal, with a barrel selling at over $ 100.

Ali Bongo has indebted Gabon for: 5,363 - 965 = 4,398 billion CFA francs in 7 years.

Gabon produces about 220,000 barrels of oil per day. If a year has 365 days and oil is pumped every day of the week; in 7 years, Gabon has produced: 220,000 X 365 X 7 = 562,100,000 barrels of oil.

During the 7 years of Ali Bongo, we will say conservatively that the barrel was sold at 80 dollars on average. So the Gabonese oil was sold on the market for about: 562,100,000 X 80 = 45 billion; meaning: 45 X 586 = 26,370 billion CFA francs.

If Gabon shares in the sale of this oil are 25% (the official rate often mentioned), then Gabon would have received about 6,593 billion CFA francs of oil royalty under Ali Bongo.

Dear readers, let's recapitulate: 4,398 billion CFA francs from borrowing + 6,593 billion CFA francs of oil royalty = 10,991 billion CFA francs that Ali Bongo had at his disposal, just for these two financial provenances. If the revenues from wood, gold and other minerals were added to this tally, the regime has had an unprecedented windfall.

Paradoxically, dear readers, the Gabonese people have never been as poor as they are today. The question we have to ask Ali Bongo is to know what he has done with our money!

We will not give up

Version française

Chers lecteurs, c’est la représentante de la Banque Mondiale au Gabon, Sylvie Dossou, qui a lâché le morceau ; la dette du Gabon atteindrait désormais 64% du PIB du pays.

Le PIB du Gabon est évalué à 14,3 milliards de dollars, sachant que le cours du dollar est à 586 francs CFA, le PIB du Gabon est donc d’environ 14,3 X 586 = 8380 de francs CFA.

La dette du Gabon est donc de : 8380 X 64/100 = 5363 milliards de francs CFA aujourd’hui.

Chers lecteurs, au moment où Ali Bongo usurpe du pouvoir en 2009, la dette du Gabon est à 18% du PIB. Donc en 7 ans, Ali Bongo a réussi l’exploit de quadrupler la dette du Gabon, dans un contexte où les recettes pétrolières étaient pourtant maximales, avec un baril se vendant à plus de 100 dollars.

Ali Bongo a endetté le Gabon de : 5363 – 965 = 4398 milliards de francs CFA en 7 ans.

Le Gabon produit environ 220000 barils de pétrole par jour. Si une année a 365 jours et que le pétrole est pompé tous les jours de la semaine, depuis en 7 ans, le Gabon a produit : 220000 X 365 X 7 = 562100000 barils de pétrole.

Pendant les 7 ans d’Ali Bongo, on va dire de manière conservatrice que le baril a été vendu à 80 dollars en moyenne. Donc le pétrole Gabonais a été vendu sur le marché pour environ : 562100000 X 80 = 45 milliards de dollars ; soit : 45 X 586 = 26370 milliards de francs CFA.

Si les parts du Gabon sur la vente de ce pétrole sont de 25% (le taux officiel souvent avancé), alors le Gabon aurait touché environ 6593 milliards de francs CFA de redevance pétrolière sous Ali Bongo.

Chers lecteurs, faisons les comptes : 4398 milliards de francs CFA d’emprunt + 6593 milliards de francs CFA de redevance pétrolière = 10991 milliards de francs CFA qu’Ali Bongo a eu à sa disposition, rien que pour ces deux provenances financières. Si On y ajoutait l’argent du bois, de l’or et des autres minerais, le régime a eu un pactole sans précédent.

Paradoxalement, chers lecteurs, les Gabonais n’ont jamais été aussi pauvres qu’ils ne le sont aujourd’hui. La question que nous devons poser à Ali Bongo est celle de savoir ce qu’il a fait de notre argent !

On ne lâche rien !