THE DENIERS OF CRIMES AGAINST THE GABONESE PEOPLE WILL REGRET IT. LES NÉGATIONISTES DES CRIMES COMMIS CONTRE LE PEUPLE GABONAIS LE REGRETTERONT

English version

Dear readers, on TV5 recently a Deputy Prime Minister of Ali Bongo denied that the latter had massacred the Gabonese in 2016. For the respect of the truth and the memory of our massacred compatriots, we must fight these deniers with lasting energy and make them understand that they will regret in the long run this non-respect of the humanity of our populations.

The notion of crime against humanity was defined by the statute of the International Military Tribunal of Nuremberg. It is this legal status that makes possible that today in every country in the world, represented in the UN, anyone who questions the truthfulness of the Nazi crimes against the Jewish people, is liable to serious legal proceedings for negation of crimes against humanity. To deny the reality of the Holocaust is a crime.

In Gabon, we must impose upon the negationists of the crimes committed against the Gabonese people, our own justice; so that they would know that no one would be allowed to mock with impunity the massacre of the Gabonese people. The duty of remembrance imposes this on us. We cannot accept a form of denial of the truth whose aim is simply to banish our dead in such a way that Ali Bongo escapes the punishment that should be his.

What is significant and frankly maddening is that these idiots of deniers say they wish to appease and reconcile the Gabonese people with each other’s, but around "Ali Bongo." For this, they want to prevent the Gabonese from testifying to recognize their dead; because for them, progressive forgetting plays in their favor. No, we have to impose the truth on these people! We have to track them down!

The deniers must understand that the Gabonese people are not so permeable to the lie intended to conceal from them the daily realities of their lived experience, in favor of myths invented to weaken them. The useful idiots that the deniers are, will not be able to force us to adopt their voluntary blindness in the face of Ali Bongo's crimes.

No, we will not give up!

Version française

Chers lecteurs, sur TV5 récemment un Vice Premier Ministre d’Ali Bongo est venu nier que ce dernier ait massacré les Gabonais en 2016. Pour le respect de la vérité et de la mémoire de nos compatriotes massacrés, nous devons combattre ces négationnistes avec la dernière énergie et leur faire comprendre qu’ils regretteront à terme ce non-respect de l’humanité de nos populations.

La notion de crime contre l'humanité a été définie juridiquement par le statut du tribunal militaire international de Nuremberg. C’est ce statut juridique qui fait qu’aujourd’hui dans tous les pays du monde, représentés à l’ONU, toute personne qui remet en question la véracité des crimes nazis contre le peuple juif, est passible de sérieuses poursuites judiciaires pour négation de crimes contre l’humanité. Nier la réalité de l'holocauste est un crime.

Au Gabon, nous devons imposer aux négationnistes des crimes commis contre le peuple Gabonais notre propre justice, de manière à ce qu’ils sachent qu’on ne se moquera plus impunément du massacre des Gabonais. Le devoir de mémoire nous l’impose. Nous ne pouvons accepter une forme de négation de la vérité dont le but est de tout simplement arriver au bannissement de nos morts de façon à ce qu’Ali Bongo échappe au châtiment qui devrait être le sien.

Ce qui est lourd de sens et franchement rageant, est que ces abrutis de négationnistes disent qu’ils ont une volonté d'apaisement et de réconciliation entre Gabonais, mais autour « d’Ali Bongo ». Pour cela, ils veulent empêcher les Gabonais de témoigner, de reconnaitre leurs morts ; car pour eux, l'oubli progressif joue en leur faveur. Non, nous devons imposer la vérité à ces gens ! Nous devons les traquer !

Les négationnistes doivent comprendre que les Gabonais ne sont pas si perméables au mensonge destiné à leur voiler les réalités quotidiennes de leur vécu, au profit de mythes inventés pour les affaiblir. Les idiots utiles que sont les négationnistes ne pourront pas nous obliger à adopter leur aveuglement volontaire devant les crimes d’Ali Bongo.

Non, nous ne lâcherons rien !