APPEARENTLY, EDOUARD VALENTIN’S COFFEE BREAK IS MORE PRECIOUS THAN THE LIFE OF HUNDREDS OF GABONESE. APPAREMMENT, LA PAUSE CAFÉ D’ÉDOUARD VALENTIN EST PLUS PRÉCIEUSE QUE LA VIE DE CENTAINES DE GABONAIS

English version

A few days ago, Gabonese patriots decided to interrupt the coffee break of Edouard Valentin, a pillar of Ali Bongo's financial governance system, on the terrace of a Parisian establishment. It so happens that Edouard Valentin is Ali Bongo’s father-in-law and that he has the monopoly of the insurance sector in Gabon.

Since this interruption, many Gabonese 100% cotton, who, with tears in the corner of their eyes, make statements of condemnation of the interruption of Mr. Valentin’s coffee break of. These Gabonese have become true plenipotentiaries in terms of one-way indignation.

Curiously, these mourners for the protection of Edouard Valentin’s quietness, have never said a word to Ali Bongo, about the dozens of Gabonese whom he systematically eliminated beginning on August 31, 2016.

Curiously, these mourners for the protection of the drinking of hot coffee quietly by Edouard Valentin, have never said a word to Ali Bongo about the deaths of Mboulou Beka, Béranger Ntoutoume, Elisabeth Nwanda and all others.

Curiously, these mourners for the protection of Edouard Valentin's peaceful leisures have never said a word to Ali Bongo about the assassination attempt on Professor Albert Ondo Ossa.

Curiously, these mourners for the protection of Ali Bongo's father-in-law, have never said a word to Ali Bongo about the assassination of Mr. Sonnet or the mass graves discovered in Libreville earlier this year.

To these mourners for the protection of the quietness of Edouard Valentin, we ask the following:

In your eyes, Mr. Edouard Valentin’s coffee break is worth how many Gabonese lives?

We will not give up!

Version française

Il y a quelques jours, des patriotes Gabonais ont décidé d’interrompre la pause-café d’Edouard Valentin, un pilier du dispositif de gouvernance financière d’Ali Bongo, à la terrasse d’un établissement parisien. Il se trouve qu’Edouard Valentin soit le beau-père d’Ali Bongo et qu’il ait le monopole du secteur des assurances au Gabon.

Depuis cette interruption, nombreux sont les Gabonais 100% coton, qui, la larme au coin de l’œil, font des déclarations de condamnation de l’interruption de la pause-café du sieur Valentin. Ces Gabonais sont devenus de véritables plénipotentiaires en matière d’indignation à sens unique.

Curieusement, ces pleureuses pour la protection de la quiétude d’Edouard Valentin, n’ont jamais dit le moindre mot à Ali Bongo, à propos des dizaines de Gabonais qu’il a systématiquement éliminé à partir du 31 Aout 2016.

Curieusement, ces pleureuses pour la protection de la prise de café chaud tranquille par Edouard Valentin, n’ont jamais dit le moindre mot à Ali Bongo, à propos des morts de Mboulou Beka, de Béranger Ntoutoume, D’Elisabeth Nwanda et de tous les autres.

Curieusement, ces pleureuses pour la protection des villégiatures paisibles d’Edouard Valentin, n’ont jamais dit le moindre mot à Ali Bongo, à propos de la tentative d’assassinat sur le professeur Albert Ondo Ossa.

Curieusement, ces pleureuses pour la protection du beau-père d’Ali Bongo, n’ont jamais dit le moindre mot à Ali Bongo, à propos de l’assassinat de Monsieur Sonnet, ni des fosses communes découvertes à Libreville plus tôt cette année.

A ces pleureuses pour la protection de la quiétude d’Edouard Valentin, nous demandons ceci :

A vos yeux, la pause-café de Monsieur Edouard Valentin vaut combien de vies Gabonaises ?

On ne lâche rien !