THERE COMES A TIME WHEN SAYING NO BECOMES IMPERATIVE. IL ARRIVE UN MOMENT OÙ DIRE NON DEVIENT IMPÉRATIF





English Version

It is not rare to listen to African asking: “why are we not progressing? Why are we so poor, so stagnant, so behind everybody else?”

The answer is obvious. If anybody in the future as you why is African or Gabon not progressing, just show them the video of Maganga-Moussavou, the Gabonese Vice-President, asking the people to tighten their belt because the State needs to save money; and the receipts from French car dealerships demonstrating that while Maganga-Moussavou was asking the people to make sacrifice, he was ordering luxury cars for about a million euros (more than 600 million CFA francs). This is a massive problem!

Gabon cannot exactly be called an economic success and therefore what would compel the country Vice-President to think that they deserve an allocation of luxury cars totaling a million euros (more than 600 million CFA francs)?

The Gabonese people are fed up. The Bongos have caused them the worst problems: the country’s economy is almost in a state of collapse; all the vapid cases of corruption, grand theft, and naked plunder of the treasury are caused by them, leaving in their wake trails of wanton destruction, horrendous economic carnage and human misery.

But guess who’s being asked to always clean up their mess? The Gabonese people. There comes a time when the Gabonese people must say in unison: enough!

The Gabonese people understand that the Bongos never have and never will be interested in reform. They are stone deaf and impervious to reason. This regime is allergic to reform and is a cunning survivor. They will do whatever it takes to preserve their power and wealth, no matter how much blood ends up on their hands. They are deceivers and manipulators who cannot be trusted to change.

In Gabon, the Bongos’ governance is based on six key state institutions: the security forces, the media, the civil service, the judiciary, the electoral commission, and the treasury. These institutions are packed with the regime supporters, and put there to serve their interests. The regime would never yield any of these institutions.

We must say no once and for all to this situation, and this is why we should not give up!





Version française

Il n'est pas rare d'entendre des africains se demander: "pourquoi ne progresse-t-on pas? Pourquoi sommes-nous si pauvres, si stagnants, si en retard sur tout le monde?

La réponse est évidente. Si quelqu'un dans l'avenir vous demandait pourquoi l'Afrique ou le Gabon ne progresse pas, montrez-leur la vidéo de Maganga-Moussavou, le Vice-Président Gabonais, demandant au peuple de se serrer la ceinture parce que l'Etat doit faire des économies; et les reçus des concessionnaires automobiles français démontrant que pendant que Maganga-Moussavou demandait aux gens de faire des sacrifices, il commandait des voitures de luxe pour environ un million d'euros (plus de 600 millions de francs CFA). C'est un gros problème!

Le Gabon ne peut pas exactement être considéré comme étant une réussite économique et donc qu’est ce qui permet au vice-président du pays à penser qu'il mérite une dotation en voitures de luxe totalisant un million d'euros (plus de 600 millions de francs CFA)?

Le peuple Gabonais en a marre. Les Bongos leur ont causé les pires des torts: l'économie du pays est presqu’en état d'effondrement; tous ces cas insidieux de corruption, de grand vol et de pillage de la trésorerie, sont causés par eux, laissant derrière eux une longue ligne de destruction désolante, de carnage économique épouvantable et de misère humaine.

Mais devinez à qui il est demandé de toujours nettoyer leur gâchis? Au peuple Gabonais. Il arrive un moment où le peuple Gabonais doit dire à l'unisson: assez!

Le peuple Gabonais comprend que les Bongos n'ont jamais et ne seront jamais intéressés à faire des réformes. Ils sont sourds et imperméables à la raison. Ce régime est allergique à la réforme et n’est qu’en mode de survivance. Ils feront tout ce qu'il faut pour préserver leur pouvoir et leurs avantages, peu importe tout le sang qui finira sur leurs mains. Ce sont des trompeurs et des manipulateurs à qui on ne peut faire confiance pour espérer qu’ils changent.

Au Gabon, la gouvernance des Bongos repose sur six institutions étatiques clés: les forces de sécurité, les médias, la fonction publique, le pouvoir judiciaire, la commission électorale et le trésor public. Ces institutions sont rembourrées de partisans du régime, et mis là pour servir leurs intérêts. Le régime ne céderait jamais aucune de ces institutions.

Nous devons dire non une fois pour toutes à cette situation, et c'est pourquoi nous ne devrions pas abandonner!


On ne lâche rien !

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