WHAT IF THE RESPONSE WAS THAT FUTURE OIL REVENUES HAVE ALREADY BEEN SPENT! ET SI LA RÉPONSE ÉTAIT QUE LES RECETTES FUTURES DU PÉTROLE AIENT DÉJÀ ÉTÉ GAGÉES !

English Version

The question asked on the image above is relevant; why the fluctuations in the price of a barrel of oil only affect the national treasury when there is a fall in revenue? If the crisis in Gabon is explained by the fall in oil prices, why does the cash crisis persists when the price of a barrel increases?

This blog would like to propose an explanation to this recurrent situation which seems plausible to us:

Due to the mismanagement of the Bongo’s regime, regardless of the sums collected by the Gabonese treasury, the state is regularly unable to pay wages and other current bills. As a result, the regime continues to borrow because of its notorious incapacity to cope with the state's operating expenses. Domestic and foreign debt is no longer repaid on schedule. To deal with this, and to give guarantees to creditors for new debts, the regime must pledge future oil revenues. It is a common practice that these future revenues will never go to the treasury of the state and therefore even if prices increase, the situation of the Gabonese treasury will always be precarious. The financial catastrophe will become permanent and the country will become no more than a nation in perpetual agony.

We will not give up !

Version française

La question posée sur l’image ci-dessus est pertinente ; pourquoi les fluctuations du prix du baril de pétrole n’influent sur la trésorerie nationale que lorsqu’il y a baisse de revenues ? Si la crise au Gabon s’explique par la chute des prix du baril, pourquoi la crise de trésorerie persiste quand le prix du baril augmente ?

Ce blog voudrait proposer une explication à cette situation récurrente qui nous semble plausible :

Suite à la gabegie ambiante des régimes Bongo, quelles que soit les sommes engrangées par le trésor gabonais, l’Etat se trouve régulièrement dans l'incapacité de payer les salaires et d'autres factures courantes. Du coup, le régime ne cesse d'emprunter à cause de son incapacité notoire à faire face aux charges de fonctionnement de l’État. La dette intérieure et extérieure n'est plus remboursée selon les échéances. Pour y faire face, et donner des garanties aux créanciers pour les nouvelles dettes, le régime doit gager les recettes pétrolières futures. C’est une pratique courante qui fait que ces recettes futures n’iront jamais à la trésorerie de l’Etat et donc même si les prix augmentent, la situation de la trésorerie gabonaise sera toujours aussi précaire. La catastrophe financière deviendra permanente et le pays ne sera plus qu’une nation en perpétuelle agonie.

On ne lâche rien !