THE CRISIS IS NOT ONLY ABOUT ECONOMICS IN GABON; IT IS ALSO ABOUT CONSCIOUSNESS. LA CRISE N’EST PAS QU’ÉCONOMIQUE AU GABON ; ELLE TOUCHE AUSSI LES CONSCIENCES

English Version

The theoreticians of totalitarianism are formal: for a dictatorship to become permanent in time, it must weaken the people psychologically; and the best way to weaken a people is to traumatize them in the long run. The result being that this majority of people, there are luckily always people who escape brainwashing, eventually accept their condition. It is the crisis of consciousness within this traumatized people.

You will notice that in Gabon, those who accept Ali Bongo are unable, even when they define themselves as scholars, to open themselves honestly to the debate by questioning themselves and taking stock of the situation of the country objectively.

The philosopher Hegel says that in order to evaluate the state of mind of a people, it suffices to observe the state of their nation. Strong people build strong nations and traumatized peoples can only live in nations that are weak.

A strong people are aware of their right to exist in dignity. The spirit of a strong people is alive and active. It expresses itself in the religion, art, science, education, economy, etc., of this people. This spirit of the strong people manifests itself in all the actions and orientations of this people.

A strong people are characterized by independent thought which makes it impossible for this people to be ruled by another stream of thought that is foreign to them. This is the concept of national identity.

The dictatorship must therefore prevent the Gabonese people from becoming strong. For that they must weaken the Gabonese people by traumatizing them. This is done by: contempt for the lives of Gabonese citizens, the humiliation of the Gabonese and the systematic violation of their rights; with the silent support of a majority.

The result is the establishment in Gabon of repressive activities tolerated and accepted by all. In the end, Gabon is immersed in a culture of silence, acceptance of exception methods that would be unacceptable elsewhere, resignation and discredit of the dignity of the people who are dragged permanently through the mud.

We will not give up!

Version française

Les théoriciens du totalitarisme sont formels : pour qu’une dictature se pérennise dans le temps, il lui faut affaiblir psychologiquement le peuple ; et la meilleure façon d’affaiblir un peuple est de le traumatiser dans la durée. La résultante étant que ce peuple dans sa majorité, car il y a toujours des gens qui échappent au lavage de cerveau, finit par tout accepter. C’est la crise des consciences dans ce peuple traumatisé.

Vous remarquerez qu’au Gabon, ceux qui acceptent Ali Bongo sont incapables, même quand ils se définissent comme érudits, de s’ouvrir honnêtement au débat en se remettant en question et en faisant le point sur la situation du pays en toute objectivité.

Le Philosophe Hegel dit que pour évaluer l’état d’esprit d’un peuple, il suffit d’observer l’Etat de leur nation. Les peuples forts bâtissent des nations fortes et les peuples traumatisés ne peuvent que vivre dans des nations somme toute faibles.

Un peuple fort est conscient de son droit d'exister dans la dignité. L'esprit d’un peuple fort est vivant et actif. Il s’exprime dans la religion, l'art, la science, dans l’éducation, l’économie etc., de ce peuple. Cet esprit du peuple fort se manifeste dans toutes les actions et orientations de ce peuple.

Un peuple fort se caractérise par une pensée indépendante qui rend impossible la domination de ce peuple par un autre courant de pensée qui leur est étranger. C’est le concept de d'identité nationale.

La dictature doit donc éviter que les Gabonais deviennent forts. Pour cela il faut affaiblir les Gabonais en les traumatisant. Ceci se fait par : le mépris de la vie des Gabonais, l’humiliation des Gabonais et la violation systématique de leurs droits ; avec le soutien silencieux d’une majorité.

On aboutit à l’implantation au Gabon d’activités répressives tolérées et acceptées par l’ensemble. Au final, le Gabon baigne dans une culture du silence, d’acceptation des méthodes d’exception inacceptable ailleurs, de résignation et du discrédit de la dignité du peuple qui est trainé en permanence dans la boue.

On ne lâche rien !