THE PRESIDENT OF THE ESTUARY FOOTBALL LEAGUE IS ALSO ACCUSED OF RAPING CHILDREN! LE PRÉSIDENT DE LA LIGUE DE FOOTBALL DE L’ESTUAIRE EST AUSSI ACCUSÉ D’AVOIR VIOLÉ DES ENFANTS!
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Traduction
française
Le président d’une ligue gabonaise est accusé
d’abus sexuels sur de jeunes footballeurs
•
Officiel
présumé avoir exigé des relations sexuelles pour que les joueurs soient
sélectionnés
· Serge Mombo dit que les accusateurs «
mentent pour salir mon image »
Serge Mombo, un haut responsable du
football gabonais, a été accusé d’avoir abusé sexuellement de jeunes joueurs et
d’avoir exigé des relations sexuelles comme condition pour qu’ils obtiennent
des places dans les équipes nationales.
Mombo a été réélu président de la Ligue
de l’Estuaire, la ligue de football senior du Gabon, en juin 2021. Il devrait
également servir de responsable des équipements pour l’équipe masculine senior
du Gabon lors de la Coupe d’Afrique des Nations au Cameroun, qui commence
dimanche. Mombo, un ancien policier, a nié les allégations d’abus, faites au
Guardian par des victimes présumées et des témoins.
Il a également nié les allégations
selon lesquelles il aurait fourni à un entraîneur de football gabonais, Patrick
Assoumou Eyi, connu sous le nom de « Capello », des garçons à abuser
sexuellement. Eyi, comme Mombo, un haut responsable de la fédération gabonaise
de football Fegafoot, fait face à des accusations de viol sur mineurs et
d’agression sexuelle après que des allégations de victimes présumées aient été
rapportées par le Guardian. Deux autres entraîneurs au Gabon font également
face à des accusations.
Mombo a déclaré que ses
accusateurs " mentaient pour essayer de salir mon image ».
Une victime présumée a
déclaré avoir été abusée par Mombo et Capello en 2014 à l’hôtel Heliconia de
Libreville, la capitale du Gabon, lors d’un camp d’entraînement. « Il était là,
choisissant des garçons. Nous ne comprenions pas vraiment pourquoi il était si
puissant. Certains joueurs devait l’appeler coach mais c’était un responsable
des équipements. C’était très bizarre. Il a fait son sale jeu avec
Capello. »
La victime présumée a
déclaré que Mombo donnait les trois premiers morceaux de pastèque à trois
garçons qu’ils inviteraient ensuite dans une pièce pour être abusés. « La même
nuit, Mombo est venu dans ma chambre et m’a dit d’aller dans la chambre de Capello.
Il n’en a pas dit plus et ne m’a pas donné le choix. Il était presque 10 heures
du soir. Capello m’attendait sans T-shirt. Il m’a dit que j’avais du talent
mais que pour supporter la pression, j’aurais besoin de la présence d’esprit. »
Il a ajouté:
« Capello et Mombo ont travaillé ensemble sur ce sujet. Mombo est venu
avec nous lors des voyages à l’étranger, dans le même avion. Il est venu nous
voir, a dit qu’il pouvait nous aider. Je me souviens qu’après un match à domicile,
il m’a dit : « Si tu veux jouer, tu devras me donner ce que je veux. Je peux orchestrer
ta carrière, même avec l’équipe nationale senior. »
« Je venais d’une famille
pauvre, j’y pensais. J’en ai honte mais c’était ma seule façon d’aider ma
famille, vous savez, alors j’ai accepté sa première offre. J’ai été sélectionné
la fois suivante mais je me sentais tellement mal. Physiquement, émotionnellement,
ils m’ont abîmé. Quand j’ai refusé d’aller plus loin, je n’ai plus été
sélectionné avec l’équipe nationale. »
Un autre ancien joueur
qui a affirmé avoir été abusé par Eyi et Mombo lorsqu’il avait représenté les
moins de 17 ans du Gabon en 2017, a déclaré que l’officiel avait tenté de lui
proposer une place de titulaire dans l’équipe.
« En équipe
nationale, Serge Mombo était un prédateur », a-t-il déclaré. « Il nous faisait
des propositions sexuelles en échange d’une place dans l’équipe à l’avenir. Ils
nous ont choisis, ils nous ont donné quelques avantages : de l’argent, des
cadeaux et aussi le privilège de jouer pour notre pays.
« Quand vous
commencez à aimer ça, à rêver, ils demandaient du sexe. En gros, il m’a dit : «
Si tu veux rester avec nous, tu devras me donner quelque chose. » J’ai demandé
quoi et il m’a répondu : « Ton cul. » Il m’a même offert de l’argent si je
voulais... Je suis victime des deux.
Ces deux victimes
présumées ont déclaré que Mombo travaillait également comme chargé des équipements
pour toutes les équipes nationales de jeunes du Gabon. Ceci est nié par Mombo.
Mombo a nié les
allégations d’abus sexuels et a déclaré qu’il n’avait « jamais travaillé
avec ce Capello dans une équipe nationale. Je l’ai rencontré en tant que DTP
[directeur technique provincial] lorsque j’ai été élu à la ligue ». « Jamais et
jamais », a-t-il ajouté. « Bien sûr, ils mentent pour essayer de salir mon
image. »
L’ancien international
gabonais Brice Makaya a été l’assistant d’Eyi avec les moins de 17 ans en 2014
et a déclaré au Guardian que Mombo voyageait régulièrement avec l’équipe et le président
de la Fegafoot, Pierre-Alain Mounguengui, dans les tournois.
« Mombo était l’homme
tout-puissant des équipements de la fédération gabonaise de football. Il a géré
les équipements pour les managers de tous les groupes d’âge des sélections
nationales. Chez les moins de 17 ans, quand nous avions des voyages, il
voyageait avec Mounguengui et agissait en tant que responsable, et parfois il
était le décideur.
Makaya a affirmé que lors
d’un voyage en Éthiopie, il a informé Mounguengui de ses soupçons selon
lesquels Eyi avait abusé des joueurs, mais il lui repondit « vous n’avez
pas de preuves ». « Quand il m’a dit de me calmer et qu’il ne ferait
rien, j’ai compris que c’était un système », a-t-il déclaré.
Mounguengui n’a pas
répondu aux demandes de commentaires du Guardian.
Un autre témoin présumé a
affirmé avoir entendu Mombo demander à un jeune garçon d’effectuer un acte
sexuel sur lui s’il voulait être sélectionné en équipe nationale. « Mombo était
au téléphone et j’étais à 10 mètres », a-t-il dit.
Le témoin présumé a
également affirmé que Mombo avait confisqué les passeports des joueuses de
l’équipe féminine des moins de 20 ans du Gabon après qu’elles eurent signalé
des accusations de viol, d’abus et de harcèlement sexuel. « Il les a menacés si
elles voulaient parler d’abus sexuels », a-t-il ajouté.
Mombo n’a pas répondu
directement à la question de savoir s’il avait confisqué les passeports des
joueuses. Mais il a ajouté: « Je vous promets que si j’ai des informations
sur les différents prédateurs qui ont tué la vie et la carrière de certains, je
vous les communiquerai; ensemble, nous devons sauver notre football. Surtout
les jeunes. Je fais aussi des enquêtes à mon niveau. Si j’ai des nouvelles, je
les partagerais avec vous un certainement. »
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