GABON, THIS SUPPOSEDLY RICH COUNTRY THAT HAS BECOME DESTITUTE! LE GABON, CE PAYS SUPPOSÉ RICHE QUI EST DEVENU INDIGENT !

 



 

 English version

 

An indigent is defined as someone who lacks everything. Someone who chronically needs help, assistance, feeding and relief. In short, it is someone who is in constant need of public charity.

 

It is safe to say that Gabon has been transformed into an indigent state by the Bongo regime. In Gabon, the most capable citizens have been banned from leading the country. In view of the current reality that shows us that incompetence is in power, the slogan of the Bongos should be "power to the most incapable".

 

Since 1967, quality education has been continuously degraded, because it was imperative for this regime to deny a good education to the majority of citizens, in order to be able to use their lack of education to exclude them from participating in national life and in major decision-making. For those who resist, the doors of exile, that of prisons and cemeteries are greatly open to them.

 

We know the story of the democratic transition that began in 1990. A multi-party system was declared, but political parties have had neither a solid foundation nor a strong representation throughout the country. With the help of the tradition of electoral fraud, more and more Gabonese are rejecting any participation in elections.

 

Even the international arbitration that could have been relied upon to decide between the opposing forces has been deficient; because these arbitrators, as you know, are not always impartial. From validating rigged elections to rigged elections, regime change has moved away, to the point of almost disappearing.

 

Then came the fatal historical accident; the coup de grace, in 2009: Ali Bongo.

 

He took power and surrounded himself with a team of scavengers who came into office without qualifications. Instead of moving the state forward by adding value; Accrombessi’s gang had instead set out to transform the state into a vast criminal organization that has defiled all the structures of power, without exception. After all the infamy of a first mandate symbolized by the largest systematic looting of state resources and embezzlement in the history of Gabon, Ali Bongo, in 2016, decided to massacre the Gabonese people to stay in power.

 

The result of all this is that today the prestige associated with the state and republican institutions has disappeared. All the thugs of the Republic, people who are bad company in a normal society, are friends of the president, senators, parliamentarians and ministers, when they are not themselves elected officials. For history and for truth, we must note that in Gabon, in 2022, the regime is shattered and we end up with what looks like the end of the cycle. We are dealing with the bankruptcy of a state that no longer has an answer to anything.

 

The Gabonese state today cannot offer any basic services to taxpayers in a sustained manner. Gabon no longer knows where it is going. Dishonor, amorality and immorality, as well as the banditization of power, have made Gabon into an indigent state!

  

 

Version française

 

Un indigent se défini comme quelque qui manque de tout. Quelqu’un qui a chroniquement besoin que l’on l’aide, qu’on lui vienne en secours, qu’on le nourrisse et qu’on le soulage. En bref, c’est quelqu’un qui a en permanence besoin de la bienfaisance publique.

 

On peut dire sans risque de se tromper que le Gabon a été transformé en Etat indigent par le régime Bongo. Au Gabon, la conduite du pays a été interdite aux citoyens les plus capables. Au regard de l'actuelle réalité qui nous démontre que l'incompétence est au pouvoir, le slogan des Bongo devrait être «le pouvoir aux plus incapables».

 

Depuis 1967, l’éducation de qualité a été continuellement dégradée, car il était impératif à ce régime de refuser une bonne éducation à la majorité des citoyens, pour pouvoir se servir ensuite de leur manque d’éducation, pour les exclure de la participation dans la vie nationale et dans la prise des grandes décisions. Pour ceux qui résistent, les portes de l'exil, celles des prisons et des cimetières leur sont grandement ouvertes.

 

L'histoire de la transition démocratique commencée en 1990, nous la connaissons. Le multipartisme a été déclaré, mais les partis politiques n’ont ni bases solides, ni solide représentativité dans tout le pays. La tradition de fraude électorale aidant, les Gabonais sont de plus en plus nombreux à rejeter toute participation à des élections.

 

Même l'arbitrage international sur lequel on aurait pu compter pour départager les forces antagoniques, a été déficient ; car ces arbitres, vous le savez, ne sont pas toujours impartiaux. De validation d’élections truquées en validation d’élections truquées, l’alternance s’est éloignée, au point de presque disparaitre.

 

Puis arriva l’accident historique fatal ; le coup de grâce, en 2009 : Ali Bongo.

 

Il prit le pouvoir et s’entoura d’une équipe de charognards qui arriva aux affaires sans qualité. Au lieu de faire avancer l’État en lui apportant de la valeur ajoutée ; la clique à Accrombessi a plutôt entrepris de transformer l’État en une vaste association de malfaiteurs qui ont souillé tous les arcanes du pouvoir, sans exception. Après toutes les infamies d'un premier mandat symbolisé par la plus vaste opération de pillage systématique des ressources de l'État et de détournement de fonds de toute l'histoire du Gabon, Ali Bongo, en 2016, décida de massacrer les gabonais pour se maintenir au pouvoir.

 

Le résultat de tout ceci est qu’aujourd’hui, le prestige lié à l’État et aux institutions républicaines a disparu. Tous les malfrats de la République, des personnes infréquentables dans une société de droit normale, sont les amis du président, des sénateurs, des députés et des ministres, quand ils ne sont pas eux-mêmes des élus. Pour l'histoire et pour la vérité, nous devons constater qu’au Gabon, en 2022, le pouvoir vole en éclat et l'on aboutit à ce qui ressemble à une fin de cycle. Nous sommes en présence de la faillite d’un État qui n'a plus de réponse à rien.

 

L’État Gabonais aujourd’hui ne peut offrir aucun service de base aux contribuables de manière soutenue. Le Gabon ne sait plus où il va. Le déshonneur, l’amoralité et l’immoralité, ainsi que la banditisation du pouvoir, ont fait du Gabon un Etat indigent !

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