HERE'S THE KIND OF INFORMATION MAYS MOUISSI SHOULD GIVE US! VOICI LE GENRE D’INFORMATIONS QUE DEVRAIT NOUS DONNER MAYS MOUISSI!

 

 

Version française

 

Mays Mouissi dit fournir au Gabonais des informations sur les performances de son département ministériel. Très bien ; sauf que le département qu’il dirige ne s’appelle pas le ministère des Recettes Fiscales ; mais plutôt le ministère de l’Economie. Depuis un moment déjà, ce blog demande au ministre Mays Mouissi de publier des chiffres économiques allant au-delà des recettes fiscales. Nous attendons toujours !

 

A titre d’exemple d’informations qui permettent d’avoir la température réelle de la sante économique d’un pays, le gouvernement américain fait publier toutes les fins de mois, le nombre d’emploi qui ont été créés, c’est-à-dire le nombre d’embauches moins le nombre de licenciements. Et comme nous le dit cet article publié par le New York Times, en mars 2024, l’économie des USA a enregistré un gain net de 303000 emplois ; portant le taux de chômage à 3,8%.

 

Voici des chiffres qui vous disent clairement que l’économie des USA se porte bien. Pourquoi ne pas faire de même au Gabon ? Qu’est-ce qui nous manque pour publier périodiquement de tels indicateurs de l’économie réelle ?

 

La balle est dans votre camps monsieur Mays-Mouissi !

 

Entre-temps, ci-dessus nous vous donnons la traduction de l’article du New-York Times.

 

 

Les employeurs ont créé 303 000 emplois au cours du 39e mois consécutif de croissance.

 

Par Talmon Joseph Smith

5 Avril 2024

 

 

Un autre mois, une autre rafale de fortes créations d'emplois. Les employeurs ont créé 303 000 emplois en mars sur une base corrigée des variations saisonnières, a annoncé vendredi le département du Travail.

 

Il s'agit du 39e mois consécutif de croissance de l'emploi et d'un gain beaucoup plus important que prévu. Le taux de chômage est tombé à 3,8 %, contre 3,9 % en février.

 

Selon les analystes du marché du travail, la vigueur persistante pourrait renforcer la confiance des investisseurs et de la Réserve fédérale dans le fait que l'économie américaine a atteint un équilibre sain dans lequel coexistent une activité commerciale régulière, une croissance de l'emploi et une hausse des salaires.

 

Il s'agit d'un changement remarquable par rapport à l'année dernière, lorsque les meilleurs analystes financiers étaient largement convaincus qu'une récession n'était qu'à quelques mois.

 

De la fin de 2021 au début de 2023, l'inflation a dépassé les gains salariaux, mais cela semble maintenant s'être fermement inversé, même si les augmentations salariales ralentissent par rapport à leurs taux de croissance record de 2022. Le salaire horaire moyen des travailleurs a augmenté de 0,3 % en mars par rapport au mois précédent et de 4,1 % par rapport à mars 2023.

 

Les révisions des données sur l'emploi au cours des derniers mois ont montré une hausse totale de 22 000 emplois.

 

Certains analystes s'inquiétaient d'une tendance dans l'une des deux enquêtes que le gouvernement utilise pour suivre le marché du travail : en décalage avec la plupart des autres données sur la croissance de l'emploi et les licenciements, elle a montré de faibles taux d'embauche qui, s'ils étaient corrects, auraient probablement indiqué une économie « déjà en récession », selon l'équipe de recherche économique de Bank of America.

 

Mais même ces données aberrantes inquiétantes se sont améliorées dans le dernier rapport.

 

« Les rares domaines à critiquer sur ce marché du travail sont en train de fondre », a déclaré Andrew Flowers, économiste du travail chez Appcast, une société de publicité pour le recrutement.

 

Certains craignent qu'à mesure que la reprise du marché du travail en plein essor se transforme en une expansion plus lente, la croissance de l'emploi se limite principalement à des secteurs moins cycliques comme l'embauche publique et les soins de santé. Les gains dans le secteur des soins de santé, y compris les hôpitaux, les établissements de soins infirmiers et de soins résidentiels et les services ambulatoires, ont ouvert la voie dans ce rapport, mais la croissance de l'emploi, pour l'instant, reste généralisée.

 

Au total, le secteur privé a créé 232 000 emplois. Le secteur de la construction a créé 39 000 emplois en mars, soit environ le double de la hausse mensuelle moyenne enregistrée au cours de la dernière année. L'emploi dans l'hôtellerie et les loisirs, qui a plongé pendant la pandémie, continue de rebondir et se situe désormais au-dessus de ses niveaux de février 2020.

 

La « vigueur continue », a déclaré Joe Davis, économiste en chef mondial chez Vanguard, provient des « bilans des ménages soutenus par la politique budgétaire liée à la pandémie et d'un cercle vertueux où la croissance de l'emploi, les salaires et la consommation s'alimentent mutuellement ».

 

Les analystes de données notent que les gains meilleurs que prévu en matière de productivité des entreprises et de participation au marché du travail ont également alimenté la situation. Les entreprises, grandes et petites, ont dû faire face à un parcours du combattant au cours de cette décennie : pandémie, pressions inflationnistes et forte hausse du coût du crédit. Mais les données récemment publiées par le Bureau of Economic Analysis montrent que les bénéfices des entreprises ont atteint un niveau record.

 

Les responsables de la Fed, qui a rapidement relevé les taux d'intérêt en 2022 et au début de 2023 pour lutter contre l'inflation, ont exprimé un optimisme prudent quant au fait qu'ils se rapprochent de leurs objectifs de faible taux de chômage et de prix plus stables.

 

L'inflation a chuté drastiquement par rapport à son pic de 7,1%, selon la mesure préférée de la Fed. Mais il est remonté à 2,5 % en février, à un demi-point de pourcentage de l'objectif de la Fed. Et certains craignent que la hausse des prix du pétrole ou le chaos géopolitique ne bouleversent cette situation délicate.

 

Sal Gilbertie, directeur général de Teucrium Trading, qui couvre les marchés des matières premières, a déclaré qu'il pensait que les prix de l'énergie pourraient « légèrement augmenter sur le pétrole si l'Ukraine maintient la pression sur la Russie et que les chiffres économiques restent sains ».