THE OLIGUIST VERSION OF "LET US MOVE FORWARD" HAS TAKEN HOLD! LA VERSION OLIGUISTE DE « LAISSEZ-NOUS AVANCER » S’EST INSTALLÉE !
English version
When Ali Bongo came to power in 2009, he surrounded himself with a team
that he described as young, dynamic and modern. This team was supposed to lead
Gabon towards the status of an emerging State at the beginning of 2025. Faced
with the slow start of that administration, Ali Bongo's sycophants replied:
"let us move forward". When we told them that the infamous New York
Africa fora were nothing but a waste of money that was absolutely inadmissible
at a time when the people needed to be taken care of their basic necessities,
they replied: "Let us move forward". The rest is history!
This Saturday, April 6, 2024, during the general plenary session that
marked the opening of the dialogue, 3 days late, things went pretty well, but
we still noticed that the machine was stuttering on occasion.
During the presentation of the various commissions, the often
well-inspired, Marc Ona-Essangui, made a curious departure from common sense;
He said exactly this:
"Above all, I would like to raise awareness here. I don't want us
to put pressure on the organising committee, and I would like to see this
possibility provided for every time we organise; It's just a reminder, thank
you. »
It is clear that the now senator's sentence is not very crisp, but one
can guess that he was asking people to refrain from criticizing the approximate
work of the organizing committee.
We come to remind Mr. Marc Ona-Essangui that he, himself, demanded from
Ali Bongo and his regime, a certain rectitude in their administrative conduct;
and that the rules of the game have not changed. Except that it is he, Marc
Ona-Essangui, who is now close to the decision-making centres, and who is now
asking us not to be demanding. It's intellectually dishonest.
When we look at the performance of the organizing committee of this
dialogue, so far, the least that can be said is an unacceptable lack of
preparation. This is undeniable. To say so is not to put pressure on this
committee, but simply to remind them of what they were set up to do. To say
that we should pretend not to see anything is to say, "Let us move
forward."
If we want Gabon to move forward, the demanding gaze of the citizen is
necessary. There are a lot of skills in society, and when those who are
supposed to work for us are doing a bad job, we have to remind them of that.
Regarding the beginnings of the dialogue, there was a huge gap between what had
been promised to the Gabonese people, and the reality of the cacophony and the
zoo that was presented to us.
If it is a group of incompetents who must lead a dialogue that is
supposed to lay the foundations of tomorrow's Gabon, then excuse our concern
because we can no longer bear to let you move forward.
Hostilities are now underway and if by chance all goes well and the
dialogue produces solid plans that can put Gabon on the path to progress, we
will applaud with hands and feet, and we will canonize the cutie who heads the
Ministry of Institutional Reform.
Sorry Senator Marc Ona-Essangui, but in order to have good results in
terms of governance, citizens must point out what is not working, and if
necessary, put pressure on them. It is this right of scrutiny that is likely to
make our leaders responsible and to tell people like the cutie, that presenting
us with last Tuesday's porridge is not acceptable.
Version française
Quand Ali Bongo arrive au
pouvoir en 2009, il s’entoure d’une équipe qu’il qualifiait lui-même de jeune,
dynamique et moderne. Cette équipe était supposée amener le Gabon vers l’émergence
à l’orée 2025. Devant les débuts poussifs de cette administration, les cajoleurs
d’Ali Bongo nous répondaient : « laissez-nous avancer ». Quand
nous leur disions que les fameux fora New-York Africa, n’étaient que des pertes
d’argents absolument inadmissibles au moment où les populations avaient besoin qu’on
s’occupât de leurs premières nécessités, ils nous répondirent : « laissez-nous
avancer ». La suite on la connait !
Ce samedi 6 avril 2024, lors
de la plénière générale qui marquait l’ouverture du dialogue, avec 3 jours de
retard, les choses se sont à peu près bien passées, mais nous avons quand même remarqué
que la machine bégayait encore.
Lors de la présentation des différentes
commissions, le souvent normalement bien inspire, Marc Ona-Essangui, a fait une
curieuse sortie de route ; il a dit exactement ceci :
« Je voudrais surtout
faire une sensibilisation ici. Je ne souhaite pas qu’on mette la pression sur
le comité d’organisation, et je voudrais qu’à chaque fois qu’on organise, on prévoit
cette possibilité ; c’est juste une sensibilisation de rappel, merci. »
Il est clair que la phrase
de monsieur le désormais Sénateur n’est pas très claire, mais on peut deviner
que ce dernier demandait aux gens de s’abstenir de critiquer le travail
approximatif du comité d’organisation.
Nous venons rappeler à
Monsieur Marc Ona-Essangui que lui-même exigeait d’Ali Bongo et son régime, une
certaine rectitude dans leur conduite administrative ; et que les règles du jeu
n’ont pas changées. Sauf que c’est lui, Marc Ona-Essangui qui est désormais proche
des centres de décision, et qui nous demande aujourd’hui de ne point être exigeant.
C’est intellectuellement malhonnête.
Quand on regarde la
performance du comité d’organisation de ce dialogue, jusqu’ici, le moins que l’on
puisse faire observer est un manque inacceptable de préparation. C’est indéniable.
Le dire n’est pas mettre la pression à ce comité, mais simplement lui rappeler ce
pour quoi il a été mis en place. Nous répondre que nous devons faire semblant
de ne rien voir revient à nous dire : « laissez-nous avancer ».
Si nous voulons que le Gabon
avance, le regard exigeant du citoyen est nécessaire. La société renferme en
son sein de nombreuses compétences et lorsque ceux qui sont supposés travailler
pour nous, font du n’importe quoi, nous devons le leur rappeler. En ce qui
concerne les débuts du dialogue, il y a eu un énorme décalage entre ce qui
avait été promis au peuple Gabonais, et la réalité de la cacophonie et du zoo
qui nous a été présentée.
Si c’est un groupe d’incompétents
qui doit diriger un dialogue sensé accoucher les bases du Gabon de demain,
excuser alors notre inquiétude car nous ne pouvons plus supporter de vous
laisser avancer.
Les hostilités sont
maintenant lancées et si d’aventure tout se passe bien et que le dialogue
produise des plans solides susceptibles de mettre le Gabon sur les rails du progrès,
nous applaudirons des mains et des pieds, et nous canoniserons la bellette qui
dirige le ministère de la Réforme des Institutions.
Désolé Sénateur Marc
Ona-Essangui, mais pour avoir de bons résultats en termes de gouvernance, le
citoyen doit relever ce qui ne marche pas, et si nécessaire, mettre la
pression. C’est ce droit de regard qui a des chances de responsabiliser nos
dirigeants et de dire aux gens comme la bellette, que nous présenter la
bouillie de mardi dernier n’est pas acceptable.
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