IT SEEMS THAT THE GABONESE PEOPLE ARE ASKING FOR A STRONG PRESIDENTIAL REGIME. IT'S MADNESS! IL PARAITRAIT QUE LES GABONAIS DEMANDENT UN RÉGIME PRÉSIDENTIEL FORT. C’EST UNE FOLIE !
English Version
For the past few days, we have been witnessing the publication of trial
balloons by many compatriots, some even university professors, announcing that
the Gabonese population would be in favor of the promulgation of a strong
presidential regime. This is a way for these people to say that Brice-Clotaire
Oligui-Nguema should stay in power for a long time.
Dear readers, this is the kind of trickery that has led Gabon into the
ditch we are currently witnessing. The Gabonese people have never said they
want a strong presidential regime, and any Gabonese who prescribes such a
regime for the country, is either politically illiterate or someone who eats their
share next to Oligui-Nguema.
These "appellists" of a new kind even dare to push the callousness
to the point of affirming that the French Fifth Republic is a strong
presidential regime; which is very wrong!
In a strong presidential system, the government is not a collegial body
emanating from the parliamentary majority, and therefore politically
accountable to the people. The head of state is simply a monarch surrounded by
servants who are politically indebted to them. It is this system that Gabon has
suffered under for 56 years, from 1967 to 2023. Never again!
In France, the regime is parliamentary, even if there is a president
and a prime minister. In France, the executive and legislative branches
collaborate and have a power of reciprocal dismissal; This is not possible in a
strong presidential regime. The Prime Minister, together with the members of
parliament, has the right to initiate legislation and the right to amend. These are parliamentary prerogatives, not
presidential ones.
In Gabon, by calling for a strong presidential regime, Brice-Clotaire
Oligui-Nguema's supporters are in fact signaling to us that for them, he must
be the only master on board. He must have all the powers and if necessary, they
will use this supposed preference by the Gabonese people to give all the powers
to Oligui-Nguema, as a justification to oust Raymond Ndong-Sima.
Dear readers, don't kid yourself, this transition is well thought out;
They know where they're going and what they want! Oligui-Nguema is now focused
on legitimizing his power; He wants all the powers without having to worry
about a parliament with teeth. Brice-Clotaire Oligui-Nguema is seeking to hold
on to power, and for a long time!
Version française
Depuis quelques jours, nous
assistons à la publication de ballons d’essaies par de nombreux compatriotes, certains
mêmes professeurs d’universités, nous annonçant que la population Gabonaise
serait favorable à la promulgation d’un régime présidentiel fort. C’est une façon,
pour ces gens, de dire que Brice-Clotaire Oligui-Nguema devrait s’éterniser au
pouvoir.
Chers lecteurs, voici le
genre d’entourloupe qui ont conduit le Gabon dans le fossé que nous observons
actuellement. Les Gabonais n’ont jamais dit qu’ils voulaient d’un régime présidentiel
fort, et tout Gabonais qui prescrit un tel régime pour le pays, est soit un analphabète
politique, soit quelqu’un qui mange sa part à côté d’Oligui-Nguema.
Ces « appellistes »
d’un genre nouveau osent même pousser l’outrecuidance jusqu’à affirmer que la VIème
république Française est un régime présidentiel fort ; ce qui est archi
faux !
Dans un régime présidentiel fort,
le gouvernement n’est pas un organe collégial émanant de la majorité
parlementaire, et donc politiquement responsable devant le peuple. Le chef
d’État est tout simplement un monarque entouré d’obligés qui lui sont
politiquement redevables. C’est ce système que le Gabon a subi pendant 56 ans,
de 1967 à 2023. Plus jamais cela !
En France, le régime est parlementaire,
même s’il y a un président et un premier ministre. En France, les pouvoirs exécutif
et législatif collaborent et ont un pouvoir de révocation réciproque ; ce
qui n’est pas possible en régime présidentiel fort. Le Premier ministre dispose,
avec les parlementaires, de l’initiative de législation et du droit d’amendement.
Ce sont des prérogatives parlementaires et non présidentielles.
Au Gabon, en demandant un régime
présidentiel fort, les partisans de Brice-Clotaire Oligui-Nguema seraient en
fait, en train de nous signaler que pour eux, ce dernier doit être le seul
maitre à bord. Il doit avoir tous les pouvoirs et au besoin, ils utiliseront cette
supposée préférence des Gabonais à donner tous les pouvoirs à Oligui-Nguema, comme
justification pour évincer Raymond Ndong-Sima.
Chers lecteurs, ne vous
faites pas d’illusions, cette transition est bien pensée ; ils savent où
ils vont et ce qu’ils veulent ! Oligui-Nguema est désormais tourné vers la
légitimation de son pouvoir ; il veut tous les pouvoirs sans avoir à s’encombre
d’un parlement ayant des dents. Brice-Clotaire Oligui-Nguema cherche à
conserver le pouvoir, et pour longtemps !
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