THE SAD EVICTION OF A GABONESE FAMILY FROM THEIR HOME. LA TRISTE EVICTION D’UNE FAMILLE GABONAISE DE SA MAISON




The Gabonese police on a war path against a peaceful family
La police gabonaise sur le pied de guerre contre une paisible famille
(Photos Gabonreview)


English version

Numerous Gabonese readers have sent us pictures and testimonies of the tragic story of Mr. Claude-Réné Oranga-Egueyi’s family, who was evicted from their home by 42 fully armed riot policemen as these pictures demonstrate. This blog has not conducted its own investigation to find out what is really behind this eviction, but what can be said is that this was a scandalous display of ruthlessness against a Gabonese family that has committed no crime and was indeed living in what they still considered to be their house. The other shameful observation is that the Gabonese police force sent 42 of its element to intimidate a simple family while the same police is unable to elucidate the more than 200 ritual crimes that have occurred in the country since Ali Bongo became president. It is clear that we understand where the priorities of the police force are.

The eviction warrant was being executed by a bailiff by the name of Oberdeno, who justified the police action by affirming that the house in question was no longer the property of that family, because it had been sold in a package with 2 others houses in Port-Gentil to the current Minister of Water and Forestry of the Ali Bongo’s regime, Mr. Gabriel Tchango. The sale is supposed to have occurred in 2008 and the selling is supposed to have been Mr Réné-Edmé Oranga, who is the youngest son of that family. However, the problem is that the rightful owners of that house are saying that this youngest son never received the authorization from his parents, to sell their house. The family is arguing that this younger son used forged documents to sell the house.

Given that the family was evicted by a forceful police presence, this blog would like to ask several questions, without taking any side, just a few questions so we could find out if this eviction is warranted or not:

1. Before the eviction, did the police and the court house of Libreville establish that the younger son was acting on behalf of his parents when he sold the house? Was the authenticity of the documents established by an independent expert?

2. Madam Rosine Adioy is the wife of Mr. Claude-Réné Oranga-Egueyi. Their marriage was sealed under community of property rule. This means that anything belonging to her husband, also belongs to her and that she has to give her consent for any such property to be sold. Therefore, how could the police evict her from the house she owns, since she maintains that the selling document do not have her signature? She is the owner of the house and if she did not sell it, therefore any such sell should be null and void, because illegal and fraudulent. The law is very simple in this regards. The police and the bailiff have a lot of explaining to do.

3. This family has been living in that house for more than 50 years now. They cannot be thrown out just like that in a country where to build a house is a labor of an entire life. If the house was indeed sold, who took the money? Did the family receive the proceeds of the sale? Did the younger son keep the money for himself and disappeared in nature? This is important to establish the motive for this sell. Was the house sold because the family needed money or was the house sold by a family member without the consent of his parents? This is the fundamental question.

In a country like Gabon, it is scandalous to dispossess a peaceful family that has committed no crime, of its house. More importantly, the house is often the only real wealth parents can pass to their children for generations. The sale of such an important family asset cannot be done under the cloud of ambiguity. Everything should be clarified so the Gabonese public could have confidence that their assets are protected under the law. If indeed this was an illegal sale, then what prevents anyone from generating fraudulent documents and claiming that your house is in fact theirs?

Justice must be done in a transparent manner for this family. The father and the mother who are the real owner of the house say that they never sold their property nor even told their son the sell it. Then, dear readers, why are they now homeless, having been evicted by the police?

So goes Gabon


Version française

De nombreux lecteurs gabonais nous ont envoyé des photos et des témoignages sur l'histoire tragique de la famille de M. Claude-René Oranga-Egueyi, qui a été expulsée de sa maison par 42 policiers anti-émeute armés jusqu'aux dents, comme ces photos le démontrent. Ce blog n'a pas mené sa propre enquête pour savoir ce qui s’est réellement passé derrière cette expulsion, mais ce qui peut être dit, est qu'il s'agissait d'une démonstration scandaleuse de brutalité contre une famille gabonaise qui n'a commis aucun crime et qui effectivement vivait dans ce qu'elle considérait encore comme sa maison. L'autre observation est le fait honteux que la police gabonaise ait envoyé 42 de ses éléments intimider une simple famille, alors que cette police même n'est pas en mesure d'élucider les plus de 200 crimes rituels qui ont eu lieu dans le pays depuis qu’Ali Bongo est président. Il est clair que nous comprenons où les priorités de la police sont placées.

Le mandat d'expulsion a été exécuté par un huissier de justice au nom nom d’Oberdeno, qui a justifié l'intervention de la police en affirmant que la maison en question n'était plus la propriété de cette famille, car ayant été vendu dans un ensemble comprenant 2 autres maisons à Port –Gentil, à l'actuel ministre des Eaux et Forêts du régime Ali Bongo, M. Gabriel Tchango. La vente est censée avoir eu lieu en 2008 et le vendeur est censé avoir été M. René-Edmé Oranga, qui est le plus jeune fils de cette famille. Cependant, le problème est que les propriétaires légitimes de cette maison disent que ce fils n'a jamais reçu l'autorisation de ses parents de vendre leur maison. La famille fait valoir que ce fils aurait utilisé de faux documents pour vendre la maison.

Étant donné que la famille a été expulsée par une présence policière énergique, ce blog voudrait poser quelques questions, sans prendre parti, seulement quelques questions afin que nous puissions savoir si cette expulsion était justifiée ou non:

1. Avant l'expulsion, est-ce que la police et le palais de justice de Libreville ont établi que le fils agissait au nom de ses parents quand il a vendu la maison? L’authenticité des documents utilisés a-t-elle été établie par un expert indépendant?

2. Madame Rosine Adioy est l'épouse de M. Claude-René-Oranga Egueyi. Leur mariage a été scellé sous la règle de communauté des biens. Cela signifie que toute chose appartenant à son mari, lui appartient aussi et qu'elle doit donner son consentement pour qu’une telle propriété soit vendue. Par conséquent, comment la police pourrait l'expulser de la maison qu'elle possède, puisqu’elle soutient que le document de vente n'a pas sa signature? Elle est la propriétaire de la maison et si elle ne l’a pas vendu, logiquement toute vente devrait être nulle et non avenue, parce qu’illégale et frauduleuse. La loi est très simple dans ce cas. La police et l'huissier de justice ont beaucoup d'explications à donner.

3. Cette famille a vécu dans cette maison depuis plus de 50 ans maintenant. Elle ne peut pas être jetée dehors comme ça dans un pays où construire une maison est un travail de toute une vie. Si la maison a été effectivement vendue, qui a pris l'argent? La famille a-t-elle reçu le produit de la vente? Est-ce que le fils a gardé l'argent pour lui-même et disparu dans la nature? Ceci est important afin d'établir le motif de cette vente. La maison a-t-elle été vendue parce que la famille avait besoin d'argent ou alors la maison a été vendue par un membre de la famille sans le consentement de ses parents? Telle est la question fondamentale.

Dans un pays comme le Gabon, il est le scandaleux de déposséder une paisible famille qui n'a commis aucun crime, de sa maison. Plus important encore, la maison est souvent la seule richesse réelle que des parents peuvent transmettre à leurs enfants pour des générations. La vente d'un tel actif familial important ne peut être faite sous le nuage de l'ambiguïté. Tout doit être clarifié afin que le public gabonais puissent avoir confiance que leurs actifs sont protégés en vertu de la loi. En effet, s’il s’agit d'une vente illégale, alors qu’est ce qui empêche quiconque de produire des documents frauduleux, affirmant que votre maison est en fait la leur?

Justice doit être faite de manière transparente pour cette famille. Le père et la mère qui sont les véritables propriétaires de la maison disent qu'ils n'ont jamais vendu leur propriété, ni même demandé à leur fils de la vendre. Alors, chers lecteurs, pourquoi sont-ils désormais sans abri, après avoir été expulsés par la police?

Ainsi va le Gabon

Comments

Popular posts from this blog

GAGAN GUPTA’S MASTERFUL TRICK! LA MAGISTRALE ENTOURLOUPE DE GAGAN GUPTA !