ALI BONGO PATHETIC ATTEMPT TO REVISE HISTORY. ALI BONGO TENTE UNE LAMENTABLE REVISION DE L’HISTOIRE






English version

In his interview in the Weekly Jeune Afrique, Ali Bongo presents himself has a protector of individual liberties in Gabon. He even goes as far as pretending that he was responsible for granting to the Gabonese activist, Marc Ona Essangui, the permission to travel to the USA to receive his Goldman Prize in 2008. This blog has confirmed that that Marc Ona Essangui is categorically rejecting any role by Ali Bongo in allowing his travels to the USA to receive his prize, but more importantly, to evaluate Ali Bongo’s human right records, this blog has consulted the 2011 annual report of the Observatory for the Protection of Human Rights Defenders. This report is unequivocal about Ali Bongo’s human right record as you can read below. All of these acts against human rights have been committed in Gabon since Ali Bongo became president. This account does not event talk about the arrest of Marc Ona Essangui and other activists during the Indignant Forum in Libreville.






Version française

Dans son interview à l'hebdomadaire Jeune Afrique, Ali Bongo se présente comme le protecteur des libertés individuelles au Gabon. Il va même jusqu'à prétendre qu'il fut responsable de l'octroi à l'activiste gabonais Marc Ona Essangui, de la possibilité de se rendre aux Etats-Unis pour y recevoir son Prix Goldman en 2008. Ce blog a confirmé que Marc Ona Essangui rejette catégoriquement tout rôle bienfaiteur à Ali Bongo, concernant son voyage aux Etats-Unis pour recevoir son prix; mais plus important encore, pour évaluer Ali Bongo en matière des droits de l’homme, ce blog a consulté le rapport annuel 2011 de l'Observatoire pour la Protection des Défenseurs des Droits de l'Homme. Ce rapport est sans équivoque à propos du bilan d’Ali Bongo concernant les droits de l'homme. Vous pouvez en lire la traduction ci-dessous. Tous ces actes contre les droits de l'homme ont été commis au Gabon depuis qu’Ali Bongo est président. Ce dossier ne contient pas l’arrestation de Marc Ona Essangui et d’autres activistes pendant le forum des indignés à Libreville.



Bien que la corruption soit restée endémique au Gabon en 2010, la société civile, engagés dans la promotion de la bonne gouvernance et la transparence financière, y compris les médias et journalistes, continuent de souffrir de l'hostilité du gouvernement et de ses partisans.

Le contexte politique

Depuis l'élection de M. Ali Bongo Ondimba en Août 2009 à la présidence de la République, ses adversaires ont dénoncé à plusieurs reprises les fraudes électorales qui ont entaché le scrutin, ainsi que la fraude renouvelée au cours des élections législatives et sénatoriales partielles du 6 Juin 2010, qui ont vu la victoire du parti au pouvoir, le Parti Démocratique Gabonais (PDG). Le contentieux électoral de 2009 a également été reflété dans la controverse sur la réforme constitutionnelle, qui pris fin le 28 Décembre 2010 avec l'adoption par le Parlement d'un nouveau projet de révision de la Constitution qui fournissait plus de droits au Président de la République, notamment en matière de défense nationale.

En outre, le 25 Janvier 2011, le Secrétaire exécutif du parti d'opposition Union Nationale (UN), M. André Mba Obame, qui arriva troisième aux élections présidentielles de 2009, s'est proclamé président de la République et a formé son propre "gouvernement", avant de se réfugier dans les locaux du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), à Libreville, et demander à la communauté internationale de le reconnaître comme le légitime chef de l'État.

Le lendemain, son parti a été dissous avec effet immédiat pour violation de la Constitution, et la principale chaîne de télévision privée, TV +, appartenant à M. Mba Obame, fut suspendue pour une période de trois mois.

Par ailleurs, alors qu'au plan interne, la Commission Nationale de Lutte contre la Corruption et l'Enrichissement Illicite (CNLCEI) s'abstenait, depuis sa création en 2003, de se prononcer sur des cas réels d’enrichissement illicites et de punir les responsables, des nets progrès ont été enregistrés à l'échelle internationale. Ainsi, le 9 Novembre 2010, la Cour d'Appel de Paris a approuvé l'ouverture d'une enquête sur les «biens mal acquis», répondant positivement à la plainte déposée par la section française de l'Association "Transparency International" (TI-France), dénonçant la possession de biens immobiliers en France par l'ancien président Omar Bongo Ondimba et des membres de sa famille, acquis par «détournement de fonds publics». Le 10 Novembre 2010, le PDG a vivement critiqué cette décision, indiquant «se réserver le droit d'engager toute action visant à assurer l'échec de la procédure ».

Le harcèlement contre ceux qui dénoncent la corruption

En 2010, les représentants de la société civile, engagés dans la promotion de la bonne gouvernance et de la transparence financière, ont fait face à l’hostilité du pouvoir et de ses partisans. Ainsi, M. Marc Ona Essangui, Coordonnateur National de Publiez Ce Que Vous Payez (PCQVP) et Secrétaire Exécutif de l'organisation de protection de l'environnement, "Brainforest", a été l’objet d’une campagne de dénigrement orchestrée par les médias pro-gouvernementaux pour avoir soutenu l’enquête des "biens mal acquis"

Depuis le 9 Novembre 2010, date de la décision de la Cour de Cassation française, de nombreux médias y compris Radio-Télévision Gabon (RTG1), l'émission de télé Pluriel, le journal L'Ombre et le quotidien Gabon Matin, ont organisé une campagne de dénigrement visant à discréditer M. Essangui. A titre d'exemple, dans son numéro du 8 décembre 2010, Gabon Matin qui a consacré six pages à l’affaire des "Biens mal acquis", a présenté M. Essangui comme un agent cherchant à déstabiliser l'Etat et travaillant pour un groupe d'organisations étrangères, comprenant l'ITIE, Global Witness, PCQVP, le RWIOS, TI, Survie et Sherpa. Durant la même période, l’émission Pluriel a présenté M. Marc Ona Essangui comme étant "exploité par Sherpa, Survie et Transparency International, comme étant un complice du carnage et des guerres secrètes des grandes puissances en Afrique, qui décernent des prix aux compatriotes", faisant probablement référence au Prix Goldman décerné en 2008 à ce dernier et aux prix de l’Intégrité de 2009-2010, décerné à M. Gregory Ngbwa-Mintsa, plaignant dans l'affaire des "biens mal acquis".

De même, les médias et les journalistes qui dénoncent la corruption au sein de l'administration ont été sanctionnés par la Conseil National de la Communication (CNC). Ainsi, le 21 Mai 2010, le CNC a suspendu la publication du journal Ezombolo pendant six mois pour «insulte répété au chef de l'Etat" après la publication d'un article jugé critique envers le président Ali Bongo concernant les dépenses relatives à ses voyages. Le journal a repris sa publication après que la période de suspension ait pris fin le 21 Novembre 2010

En plus, le 29 Mars 2010, M. Albert Yangari et M. Jonas Moulenda, respectivement rédacteur en chef et journaliste du journal L'Union, ont été convoqués pour la troisième fois devant le Tribunal de première instance de Libreville, suite à une plainte pour "diffamation" déposée le 24 Mars 2010 par M. Alfred Nguia Banda, ancien Directeur Général du Conseil Gabonais des Chargeurs (CCG), un organisme national responsable de la marine marchande. Cette plainte a été déposée à la suite d'une article publié le 28 Novembre 2009, relatif à la non résolution de l’assassinat du nouveau directeur général du CCG, M. René Ziza, qui a été poignardé le 25 novembre 2009. L'article suggérait que ce crime puisse être lié aux conséquences d'un audit interne commandé par M. Ziza, qui aurait révélé le détournement de plus d'un milliard francs CFA. Bien que M. Yangari ait été relaxé le 9 Juin 2010, le tribunal correctionnel de Libreville a condamné M. Jonas Moulenda, le même jour à une peine de trois mois de prison avec sursis et de 500.000 francs CFA d'amende pour "diffamation".

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