THE END OF THE PETROLEUM ERA! LA FIN DE L’ÈRE DU PÉTROLE !




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Traduction française

La richesse de 2000 milliards de dollars du Moyen-Orient pourrait disparaître dans 15 ans
La demande mondiale en pétrole pourrait commencer à baisser plus tôt que prévu, ce qui pèse sur les finances du Conseil de coopération du Golfe.
Bloomberg le 08 février.2020

Par Anthony DiPaola

D’après le FMI, les monarchies arabes du golfe Persique font face à une menace budgétaire et risquent de voir disparaitre leurs 2000 milliards de dollars de richesse financière dans les 15 prochaines années, alors que la demande de pétrole approche de son niveau maximum.

La demande mondiale de pétrole pourrait commencer à baisser plus tôt que prévu, mettant à rude épreuve les finances du Conseil de coopération du Golfe, composé de six membres, qui représente un cinquième de la production mondiale de pétrole brut, a indiqué le FMI dans un rapport jeudi dernier.

Sans réformes économiques décisives, les États les plus riches du Moyen-Orient pourraient épuiser leurs réserves financières nette d'ici 2034, la région devenant débitrice nette, prévient le fonds. Dans une décennie, leur richesse totale non pétrolière serait également épuisée, a indiqué le FMI dans le rapport préparé par une équipe de ses spécialistes du Moyen-Orient et d'Asie centrale ainsi que par son département de recherche.

"Les pays de la région doivent penser à long terme et stratégiquement parce que le marché pétrolier change structurellement à la fois du côté de la demande et de l'offre", a déclaré Jihad Azour, directeur du Département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI, dans une interview.

Les réformes économiques déjà en cours dans certains pays doivent s'accélérer, a-t-il dit. Les plans de développement doivent transférer les dépenses et la création d'emplois des gouvernements vers les entreprises privées et développer plus rapidement plus de sources de revenus non pétrolières, a-t-il ajouté.

Les pays du CCG devraient être plus agressifs dans leur poursuite d'une transformation économique pour préserver leur richesse actuelle. "Si nous nous arrêtons ici, ce ne sera pas suffisant", a déclaré Azour.

Les sociétés pétrolières internationales et les États producteurs en sont venus à reconnaître que les sources d'énergie alternatives, parallèlement à une amélioration des rendements, érodent déjà la demande. Alors que les producteurs du Golfe comme l'Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis développent de nouvelles industries en prévision d'une ère post-pétrolière, ils n'agissent pas assez rapidement pour éviter un manquer de liquidités, a déclaré le FMI.

Les producteurs de pétrole du Golfe ont fortement augmenté leurs dépenses budgétaires de 2007 à 2014, lorsque le prix du brut a chuté. Malgré des réformes fragmentaires, ils n'ont pas entièrement compensé la baisse des recettes pétrolières par des coupes dans les dépenses, entraînant des déficits qui ont érodé leur trésorerie, selon le rapport.

Les gouvernements de la région devront probablement réduire davantage leurs dépenses, épargner davantage et introduire une fiscalité généralisée pour joindre les deux bouts, a déclaré le FMI.

Une nouvelle baisse des prix du pétrole cette année, face aux tensions géopolitiques et aux menaces que le coronavirus fait peser sur la croissance, rend cette tâche encore plus difficile. Si la demande mondiale en pétrole devait baisser avant que ces plans ne prennent racine, ces pays devraient faire face à leurs problèmes économiques à long terme, encore plus tôt que prévu ; selon le FMI.

"La demande mondiale en pétrole devrait croître plus lentement et finir par décliner au cours des deux prochaines décennies", a déclaré le FMI.

La demande mondiale en pétrole devrait culminer vers 2041 à environ 115 millions de barils par jour et décliner progressivement à partir de cette date, selon le rapport. Bien que cette prévision soit fermement en accord avec la plupart des estimations de l'industrie, certains, y compris le FMI, voient le potentiel de baisse permanente du pétrole commencer plus tôt que cette date.

La compagnie Saoudienne Aramco, citant les prévisions du consultant de l'industrie pétrolière IHS Markit Ltd., a déclaré dans son prospectus d'offre publique initiale l'année dernière, que la demande en pétrole pourrait atteindre un pic vers 2035. Une meilleure efficacité énergétique ou l'imposition d'une taxe sur le carbone par les gouvernements du monde entier pourrait faire avancer ce pic de demande en pétrole plus tôt, dès 2030 ; a indiqué le FMI.

L’Arabie saoudite, l’U.A.E. et le Koweït sont les plus grands producteurs du CCG et sont tous membres de l'OPEP. Les risques diffèrent pour les États du CCG, qui compent également en leur sein le Qatar, Oman et Bahreïn.

Les perspectives du FMI offrent un large calendrier au cours duquel la demande mondiale en pétrole pourrait culminer. Les revenus pourraient ne pas plafonner avant le milieu du siècle et les producteurs du Golfe pourraient voir la demande pour leur pétrole soutenue pendant longtemps encore.

Une utilisation accrue du pétrole pour la pétrochimie pourrait aider à atténuer le ralentissement de la demande, a déclaré le FMI. Même lorsque la demande de pétrole culmine, la baisse des coûts de production permettra aux États du Golfe de gagner des parts de marché sur leurs rivaux ailleurs dans le monde.

Néanmoins, dans le scénario du FMI, l'Arabie saoudite, les Emirats Arabes-Unis et leurs voisins restent confrontés à un avenir fait de baisse en revenus, et d’une dépendance à l’endettement, pour soutenir leurs dépenses budgétaires.

"Des progrès plus rapides en matière de diversification économique et de développement du secteur privé, seront essentiels pour assurer une croissance durable", a déclaré le FMI.

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