THE REGIME FINANCIAL TABS ARE PILLING UP. LES ARDOISES FINANCIÈRES DU RÉGIME S’AMONCELLENT

Image: Entraco


English version


This time it is the Lettre du Continent announcing that the Ali Bongo regime has an outstanding slate at the company Entraco, amounting to 38 billion CFA francs. That amount includes unpaid contracts executed by the company for CAN 2012. There is then, dear readers reason to ask many questions, because remember that at the end of CAN 2012 , the manager of the disbursement of the State manna, the slippery Christian Karengall, went before the cameras to present a make belief balance sheet of CAN 2012. During that presentation, Mr. karengall said that of the envelope of 400 billion CFA Francs disbursed by the state, only a little more than 200 billion had been spent on this CAN and that all the work had been completed and all the bills paid. But it turns out that we can now cast doubt on the orthodoxy of the accounting of Mr. Karrengall, considering the revelations of unpaid bills to companies for work related to CAN 2012. It is now justified to think that CAN was used to divert and launder much of the 400 billion shelled by the Gabonese government to offshore tax havens. This certainly explains why the work of the Omnisport Stadium in Libreville, which was being done by Entraco has been stopped for a long time.


In addition to the 38 billion CFA francs due to Entraco, La Lettre du Continent also confirms that a slate of more than 10 million dollars, nearly 7 billion CFA francs, is waiting for Ali Bongo at Telemania, the Israeli company which provides technical operation of the Electrical Central of Alenakiri. It is even mentioned that this provider, given the non-payments accumulated by the regime, has recently refused to agree to the request of the regime to operate four of its additional generators to meet electricity demand in Libreville. It is certainly due to that refusal that rolling blackouts were recently observed with intensity in Libreville.


These revelations are only the tip of the iceberg. How many other slates are hidden from the Gabonese people? How many more surprises to come? But above all, where does the Gabonese money go, if service providers are not paid?


Version française


Cette fois, c’est la Lettre du Continent qui annonce que le régime Ali Bongo aurait une ardoise en souffrance auprès de l’entreprise Entraco, d’un montant de 38 milliards de francs CFA. Ces impayés inclus les contrats exécutés par cette entreprise dans le cadre de la CAN 2012. Il y a alors, chers lecteurs lieu de se poser de nombreuses questions, car souvenez-vous qu’au sortir de cette CAN 2012, le ci-devant gestionnaire de la manne déboursée, le sulfureux Christian Karengall, était passé devant les camera faire un pseudo bilan financier de cette CAN. Au cours de ce bilan, Monsieur karengall avait dit que sur l’enveloppe de 400 milliards de Franc CFA déboursée par l’Etat, seul un peu plus de 200 milliards avaient été dépensé pour cette CAN et que tous les travaux avaient été bouclés et toutes les factures payées. Mais il se trouve qu’on puisse désormais émettre des doutes sur l’orthodoxie de la comptabilité de Monsieur Karrengall, considérant les révélations d’ardoises liées au non-paiement d’entreprises pour les travaux liés à la CAN 2012. On peut désormais penser que cette CAN ait servi à détourner et blanchir une bonne partie des 400 milliards de l’Etat Gabonais vers des paradis fiscaux off-shore. Ceci explique certainement pourquoi les travaux du Stade Omnisport de Libreville, qu’exécutaient Entraco, sont aux arrêts depuis longtemps.


Outre les 38 milliards de francs CFA dus à Entraco, La Lettre du Continent confirme aussi que c’est une ardoise de plus de 10 millions d’Euros, c'est-à-dire au minimum près de 7 milliards de francs CFA qui attend Ali Bongo chez Telemania, le prestataire Israélien qui assure l’opération technique de la centrale d’Alenakiri. Il est même mentionné que ce prestataire, vu les arriérés de paiement accumulés par le régime, aurait refusé dernièrement d’accéder à la requête du régime d’actionner quatre de ses groupes électrogènes additionnels, pour satisfaire à la demande d’électricité à Libreville. C’est certainement ce refus qui est à l’origine des roulements de délestages observés récemment avec intensité à Libreville.


Ces révélations ne sont que la pointe de l’iceberg. Combien d’autres ardoises cachent-on au peuple Gabonais? Combien d’autres surprises à venir? Mais surtout, où passe l’argent du Gabon, si les prestataires de services ne sont pas payés?

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