NON PAYMENT OF STUDENT SCHOLARSHIPS, AN ADDITIONAL PROOF OF FINANCIAL DIFFICULTY. LE NON PAIEMENT DES BOURSES DES ÉTUDIANTS, UNE PREUVE SUPPLÉMENTAIRE DE DIFFICULTÉ FINANCIÈRE
English version
Mr. Thardin, the head of the National Agency of Scholarships of Gabon (ANBG) finally went on state television to confess that grants were not paid as students had been saying with hue and cry. Dear readers, even this regime is beginning to run out of lies because they cannot hide the non-payment of scholarships for several months which the students have put on the public square, Mr. Thardin had to be very creative and imaginative to justify these delays. He was forbidden to give the real reason that is that the coffers ring hollow. Here are the reasons given by Mr. Thardin to explain the non-payment of scholarships:
-First reason: this year, the ANBG changed its software (do not laugh!) And some students were assigned two new numbers. It took some work with the Treasury department to restore order in all this; and that is what caused delays in payment (still do not laugh, he's serious!) Remember we are talking about scholarships and the first quarter of those of the last quarter of last year, which were still outstanding. When was this famous software changed to have such an impact? Mystery!
-Second reason: many students have had their accounts credited with zero francs, for the simple reason that their card "may" no longer be valid (it is not very clear, here Mr. Thardin strayed into convoluted explanations). This situation requires that students in question again be enlisted by the services of the Treasury. Here, this blog simply thinks that the regime wants to give itself some time by slowing down the machine, the time to find fresh funds. Student cards are deactivated and they are asked to resubmit paperwork for their files etc. This will take time and allow the regime to go borrow money somewhere to pay for scholarships.
Dear readers, so are things in the Bongos’ Gabon. It seems a long time ago, since the students were promised that with the creation of the ANBG, nothing would ever be as before! But ir is like a missile that the natural order came back!
Version française
Monsieur Thardin, le principal responsable de l’Agence Nationale des Bourses du Gabon (ANBG) est finalement passé sur la télévision d’Etat pour avouer que les bourses n’avaient pas été payées, comme le disaient à cor et à cri les étudiants. Chers lecteurs, même ce régime commence d’être à cours de mensonges car ne pouvant cacher le non-paiement des bourses depuis plusieurs mois que les étudiants ont mis sur la place publique, Monsieur Thardin a du se montrer très créatif et imaginatif pour justifier ces retards. Il lui était interdit de donner la véritable raison qui est que les caisses sonnent creuses. Voici les raisons évoquées par Monsieur Thardin pour expliquer le non-paiement des bourses:
-Première raison: cette année, l’ANBG a changé de logiciel (ne riez pas!) et certains étudiants se sont vu attribuer deux numéros nouveaux. Il a fallu travailler de concert avec le Trésor pour remettre de l’ordre dans tout ça et c’est cela qui a provoquer les délais de paiement (ne riez toujours pas, il est sérieux!). Sachez qu’on parle ici des bourses du premier trimestre et de celles du dernier trimestre de l’année écoulée, qui étaient encore en souffrance. A quel moment ce fameux logiciel a été changé pour avoir un tel impact? Mystère!
-Deuxième raison: de nombreux étudiants voient leurs comptes crédités de zéro francs, pour la simple raison que leur carte « peut » ne plus être valable (on ne sait pas trop, ici Monsieur Thardin se fourvoie dans des explications alambiquées). Cette situation nécessite que les étudiants en question se fassent à nouveau enrôler par les services du Trésor. Ici, ce blog pense simplement que le régime veuille gagner du temps en ralentissant la machine, le temps de trouver des fonds frais. On désactive les cartes des étudiants et on leur demande de reconstituer des dossiers etc. Cela va prendre du temps et permettre au régime d’aller emprunter des sous quelque part pour payer les bourses.
Chers lecteurs, ainsi vont les choses dans le Gabon des Bongo. Qu’il semble bien loin le temps où on promettait aux étudiants qu’avec la création de l’ANBG, plus rien ne serait comme avant! Mais le naturel, c’est comme un missile qu’il est revenu!
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