JACQUES ADIAHENOT OFFICIALLY ANNOUNCES HIS RESIGNATION FROM THE PDG IN POWER. JACQUES ADIAHENOT ANNONCE OFFICIELLEMENT SA DEMISSION DU PDG AU POUVOIR

The audience at the Jacques Adiahenot press conference in Libreville
L’assistance à la conférence de presse de Jacques Adiahenot à Libreville
(Photo: REF)



English version


After the first wave of resignations of heavyweights from the PDG in 2009, we are witnessing a second wave in the beginning of 2014, just two years removed from the next presidential election. Indeed, after the resignation of Jean Ping that continues to disturb the regime, it is the turn of Jacques Adiahenot, the former State Minister and former Secretary General of the PDG under Omar Bongo, to leave that party today, and join the ranks of the opposition. If this resignation was expected, its effectiveness reflects an indisputable fact: the shrinking of the PDG and the strengthening of the ranks of the opposition. If Ali Bongo was already unable to convince anyone in 2009, one wonders in 2016 who are going to vote for him? Of course, we all know that the CENAP and Mborantsuo already know what they have to do to keep the country in the current state.


The opposition forces of all stripes have the wind in their sails. The question remains how they will use these forces to transform them into a takeover. We will return to this topic in future posts.



Version française


Apres la première vague de démissions de poids lourd du PDG en PDG en 2009, nous assistons à une deuxième vague en ce début de l’année 2014, juste à deux ans de la prochaine élection présidentielle. En effet, après la démission de Jean Ping qui ne cesse de tourmenter le régime, c’est au tour de Jacques Adiahenot, cet ancien Ministre d’Etat et ancien Secrétaire General du PDG sous Omar Bongo, de quitter en ce jour, ce parti et rejoindre les rangs de l’opposition. Si cette démission était prévisible, son effectivité traduit un constat indiscutable: le rétrécissement du PDG et le renforcement des rangs de l’opposition. Si déjà Ali Bongo n’avait convaincu personne en 2009, on se demande bien en 2016, qui votera pour lui ? Bien entendu, nous savons tous que la CENAP et Mborantsuo savent déjà ce qu’ils ont à faire pour garder le pays en l’Etat.


Les forces de l’opposition, toutes tendances confondues, ont le vent en poupe. La question reste de savoir comment elles vont exploiter ces forces pour les transformer en une prise de pouvoir. Nous y reviendrons dans de prochains billets.

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