THE TOTAL AMOUNT ALLOCATED FOR COMMON FUNDS IS REDUCED BY MORE THAN 50%. LA CAGNOTTE GLOBALE DES FONDS COMMUNS EST RÉDUITE DE PLUS DE 50%
English version
Confronted with the progressive paralysis of financial services because of the suspension of payment of common funds, due we repeat to a lack of liquidity, despite what the regime says; to defuse the bomb, the Minister of Budget, Christian Magnagna, has announced the outlines of the new distribution grid, the details of which will be made public later. But considering that the figures that are often brandished in Gabon are usually false, on this blog we will still take Minister Magnagna at his word, and do an exercise of a little calculation from the figures of his announcement.
According to Magnagna the overall envelope of common funds goes from 212 billion CFA francs annually for 9389 agents, to 100 billion CFA francs for 30,356 agents. Since the coffers are empty, they reduces the overall prize pool by 53%, that is to say by more than half. By taking these figures as absolute, under the previous formula, 212 billion was distributed to 9389 agents, with an average of 22,579,614 CFA francs per agent per year, slightly more than 5 million per quarter per agents. But we know that the distribution was not the same for everyone and some earned much more and others much less. In the new formula, 100 billion CFA francs will be distributed to 30,356 agents, which will mean for the same average, that each agent will receive 3,294,242 CFA francs per year, or 823,560 francs per quarter. But here too, the distribution will not be the same for everyone and some will have more and others less.
What we want to raise here first, dear readers, is that increasing the number of beneficiaries from 9,389 to 30,356, obeys only one objective, namely to ease the swallowing of the bitter pill of the reducing of the pot by the Gabonese people, because the regime expects that the 20,000 new beneficiaries who will have to settle for the most part with 100000 or 200000 francs per quarter, would be satisfied with the formula because this money would be better than nothing, for them, and they would forget about the macroeconomics of his new formula. Indeed, in macroeconomic terms, the Ali Bongo regime by this decision has withdrawn 112 billion CFA francs from the Gabonese economy, that is to say that there will be 112 billion CFA francs less in circulation in the payroll of Gabon and therefore in the economy. The reduction of such an amount from money circulation in macroeconomic terms would necessarily have a microeconomic impact on the ground, in supermarkets, drugstores, gas stations, real estate etc. Basically, we will inevitably witness a slowdown of the economy because although 20,000 new Gabonese beneficiaries will receive common funds, the financial mass they will receive would be by more than half less than the previous mass. That is the reality of the new formula.
The other issue is going to be how the 100 billion CFA francs would be distributed among the 30,356 agents. It is safe to say that that the previous 9,389 agents from the financial sector would continue to receive the funds. Would their amounts be reduced by 50% of what they had received before? If so, then the 20000 new beneficiaries will have nothing because 50% of 212 billion is 106 billion CFA francs, more than what is in the total pot. To split the money between the previous and the new beneficiaries, the amount allocated to the previous ones should be reduce by about 4 folds, which would give the 20,000 new beneficiaries, 50 billion CFA francs, or on average 625,000 CFA francs per quarters. But would the previous beneficiaries from the financial sector accept to see their amount reduced to ¼ of what they had been previously? That’s the question. The details of the distribution will be instructive.
Version française
Devant la paralysie progressive des services des régies financières face à la suspension du paiement des fonds communs; due nous le répétons à un manque de liquidité, quoiqu’en dise le régime, pour désamorcer la bombe, le Ministre du Budget, Christian Magnagna, a annoncé les contours de la nouvelle grille de distribution, dont les détails seront livrés plus tard. Mais, considérant que les chiffres brandis au Gabon sont souvent faux, sur ce blog nous allons quand même prendre le Ministre Magnagna au mot, et nous livrer à l’exercice d’un petit calcul à partir des chiffres de son annonce.
D’après Magnagna, l’enveloppe globale des fonds communs passe de 212 milliards de francs CFA annuel pour 9389 agents, à 100 milliards de francs CFA pour 30356 agents. Donc, les caisses de l’Etat étant vides, on réduit la cagnotte globale de 53%, c'est-à-dire de plus de la moitié. En prenant ces chiffres en valeur absolue, sous la formule précédente, les 212 milliards étaient distribués aux 9389 agents, à raison d’une moyenne de 22579614 francs CFA par agent par an, soit un peu plus de 5 millions par trimestre par agents. Mais nous savons que la distribution n’était pas la même pour tout le monde et que certains touchaient bien plus et d’autres beaucoup moins. Dans la nouvelle formule, les 100 milliards de francs CFA seront distribués à 30356 agents, ce qui mettra la même moyenne à 3294242 francs CFA par an, soit 823560 francs par trimestre. Mais ici aussi, la distribution ne sera pas la même pour tout le monde et certains auront beaucoup plus et d’autres beaucoup moins.
Ce qui nous voulons relever en premier ici, chers lecteurs, est que l’augmentation du nombre de bénéficiaires, de 9389 à 30356, n’obéit qu’à un seul objectif, celui de faire avaler la pilule de la réduction de la cagnotte aux Gabonais car le régime table sur le fait que les 20000 nouveaux bénéficiaires qui devront se contenter pour la plupart de 100000 ou 200000 francs par trimestre, seront satisfaits de la formule car cet argent sera mieux que rien pour eux et ils en oublieront l’aspect macroéconomique de cette nouvelle formule. En effet, en termes macroéconomiques, le régime Ali Bongo, par cette décision, vient de retirer 112 milliards de Francs CFA de l’économie gabonaise, c'est-à-dire qu’il y aura 112 milliards de francs CFA de moins en circulation dans la masse salariale du Gabon et par conséquent, dans l’économie du pays. La sortie d’un tel montant de la circulation en termes macroéconomiques, a forcément des effets microéconomiques sur le terrain; dans les supermarchés, les pharmacies, les stations-services, l’immobilier etc. En gros, on va forcément assister à un ralentissement de l’économie car même si 20000 gabonais seront de nouveaux bénéficiaires des Fonds communs, la masse financière qu’ils recevront sera de plus de la moitié, inferieure à la masse précédente. C’est ça la réalité de la nouvelle formule.
L'autre question que nous relevons est de savoir comment les 100 milliards de francs CFA vont être répartis entre les 30356 agents. Il est certain que ce que les 9389 agents précédemment bénéficiaires, particulièrement ceux des régies financières continueront à recevoir ces fonds. Mais les montants leur revenant seront-ils réduits de 50% par rapport à ce qu’ils recevaient auparavant? Si oui, alors les 20000 nouveaux bénéficiaires n'auront rien parce que 50% de 212 milliards revient à 106 milliards de francs CFA, soit plus que le total de la cagnotte. Pour partager équitablement la cagnotte entre les bénéficiaires précédents et les nouveaux, le montant alloué aux précédents devrait être de réduit d'environ quatre fois, ce qui donnerait aux 20000 nouveaux bénéficiaires 50 milliards de francs CFA, soit en moyenne 625 000 francs CFA par trimestre. Mais les bénéficiaires précédents, surtout issues des régies financières, vont-ils accepter de voir leurs montant réduit à ¼ de ce qu'ils étaient auparavant? Là est la question. Les détails de la distribution seront instructeurs.
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