THE LINKS BETWEEN ALI BONGO AND THE CORSICAN MAFIA IN THE SPOTLIGHT OF FRENCH INVESTIGATORS. LES LIENS ENTRE ALI BONGO ET LA MAFIA CORSE SOUS LA LOUPE DES ENQUETEURS FRANÇAIS

Michel Tomi (photo: Le Monde)



English version

It is the French daily Le Monde, that reveals in a recent article entitled "Who is Michel Tomi, the boss of bosses pursued by justice?" (Read by clicking here), that the French judicial authorities are on the track of the Corsica underworld whose gaming, drug trafficking and money laundering networks extend deep in francophone Africa in general and particularly in Gabon which could be considered the rear base of this mafia.

Since 2013, in the informed circles of françafrique gangsterism, there is noise that the French Minister Manuel Valls is attempting to decapitate the Corsican underworld by depriving it of its African rear bases that serve as hideouts for criminals on the run, but also and especially as places of transit for shipments of cocaine from Latin America and of laundery of dirty money that can come back to Europe to bribe politicians who allow these Corsicans to move around and dictate their will in francophone Africa. According to the French press, the first act of attack against the presence of the Corsican underworld in Gabon was the decision by François Hollande and Manuel Valls to transfer in 2013 from Libreville to Dakar, the services for Sub Saharan Africa branch of the Central Interior Intelligence (DCRI). Until then, Gabon was the only French-speaking African country to have an antenna of the French domestic intelligence services. Following the transfer of that office to Dakar, the Gabonese Republican Guard had to set up in the palace of the Presidency in Libreville, a unit of experts in espionage to continue the same missions of intelligence and counter intelligence. But when you consider that the DCRI was informing the Palace on the political situation in Gabon and in neighboring countries, when we know that it is the DCRI which ran the Silam, the wiretapping device installed within the presidential palace, its transfer from Libreville to Dakar is seen as a weakening of the regime in Libreville and more specifically its Corsican friends.

You see dear readers, the DCRI was created by Nicolas Sarkozy and Bernard Squarcini, and for its operation relied on the extent of the Corsican network. Gabon in terms of networks of counter espionage is in the hands of the Corsicans network called Pasqua’s network. The most powerful and most dangerous of them is Michel Tomi, a king of gambling and drug trafficking, linked to international organized crime and is a member of the most terrifying Corsican gang: "La Brise de Mer". While Michel Tomi is the head of the lucrative business of PMU (Paris Mutuel Urbain , used to launder dirty money), his younger brother, Paul-Antoine Tomi, was placed at the DCRI where he led the Division of "Special Operations". It is Michel Tomi and Omar Bongo who financed from Libreville, illegally, the campaign of Charles Pasqua in European elections. Michel Tomi was convicted for this offense because it was shown that he had financed through his daughter, Director of PMU in Gabon, the Campaign of Rally for France of Charles Pasqua.

Michel Tomi Gabon is not only the owner of PMUG, but also of the real estate group Kabi, of the airline company Afrijet and he was also the owner of the defunct Gabon Airlines. In all these cases, Michel Tomi’s main partner is the Bongo family and this fact jeopardizes Ali Bongo, in view of the ongoing investigation by the French authorities. In the article in Le Monde , it is revealed that French intelligence wiretaps in 2007 uncovered a privileged relationship between Michel Tomi and the Bongo family, especially Ali, the then Minister of Defense. It is also revealed that Michel Tomi has strong links with Frédéric Bongo, the intelligence chief of the Presidency. The same article also tells us that Ali Bongo is being protected by a French private security company called Galicia, whose owner is Frédéric Gallois, someone who has a relationship to Michel Tomi.

The investigation by the French authorities continues, but already we can say without risk of being mistaken that Ali Bongo is bathing in the middle of the underworld and banditry has storefront within his regime. We will return to this topic!


Version française

C’est le quotidien français Le Monde, qui révèle dans un récent article dont le titre est: «Qui est Michel Tomi, le parrain des parrains poursuivi par la justice?» (lire en cliquant ici), que les autorités judiciaires françaises seraient sur la piste de la pègre Corse dont les réseaux de jeux, de trafic de drogue et de blanchiment d’argent s’étendent aux confins de l’Afrique francophone en général et plus particulièrement au Gabon que l’on pourrait considérer comme la base arrière de cette mafia.

Depuis 2013, dans les milieux autorisés de la barbouzerie françafricaine, le bruit cours que le Ministre Français Manuel Valls tenterait de décapiter la pègre Corse en la privant de ses bases arrières africaines qui lui servent de planques pour les malfrats en fuite, mais aussi et surtout de lieu de transit des cargaisons de cocaïne en provenance d’Amérique Latine, et de blanchiment de l’argent sale qui peut revenir en Europe pour graisser la patte des politiciens qui permettent à ces Corses de se mouvoir et faire la loi en Afrique francophone. D’après la presse française, le premier acte d’attaque contre la présence de la pègre Corse au Gabon fut la décision par François Hollande et Manuel Valls de transférer en 2013 de Libreville à Dakar, les services pour l’Afrique subsaharienne de la Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI). Jusque-là, le Gabon restait le seul pays d’Afrique francophone à disposer d’une antenne des services de renseignement intérieur français. Suite au transfert de ce bureau vers Dakar, la Garde Républicaine Gabonaise a dû mettre sur pied au sein du palais de la Présidence à Libreville, une unité d’experts en contre-espionnage afin de continuer les missions d’espionnage et de contre-espionnage. Mais quand on sait que la DCRI renseignait le Palais du bord de mer sur la situation politique au Gabon et dans les pays environnants; quand on sait que c’est la DCRI qui gérait le Silam, le dispositif d’écoutes téléphoniques installé dans l’enceinte du palais de la présidence, son transfert de Libreville vers Dakar est perçu comme un affaiblissement du régime de Libreville et plus précisément de ses amis Corses.

Voyez-vous chers lecteurs, la DCRI avait été créée par Nicolas Sarkozy et Bernard Squarcini, et elle reposait pour son fonctionnement sur l’étendue du réseau Corse. Le Gabon en termes de réseaux de contre-espionnage, est entre les mains des Corses du réseau dit Pasqua. Le plus puissant et plus redoutable d’entre eux est Michel Tomi, un roi du jeu et du trafic des stupéfiants, lié aux spécialistes du grand banditisme international; il est membre du plus terrifiant gang Corse:" La Brise de Mer". Alors que Michel Tomi est à la tête de la lucrative activité du PMU (Paris Mutuel Urbain, qui sert à blanchir l’argent sale), son petit frère, Paul-Antoine Tomi, est lui placé à la DCRI où il dirigera la Division des «Opérations Spéciales». C’est Michel Tomi et Omar Bongo qui financèrent depuis Libreville, de manière illégale, la campagne de Charles Pasqua aux élections Européennes. Michel Tomi fut d’ailleurs condamné pour ce délit car il fut démontré qu’il avait financé, par le biais de sa fille directrice du PMU Gabonais, la campagne du Rassemblement pour la France de Charles Pasqua.

Michel Tomi au Gabon est non seulement propriétaire du PMUG, mais aussi du groupe immobilier Kabi, de la compagnie aérienne Afrijet et il était aussi le propriétaire de la défunte Gabon Airlines. Dans toutes ces affaires, Michel Tomi a pour principal associé la Famille Bongo et cet état de fait met en péril Ali Bongo; au regard de l’enquête en cours par les autorités françaises. Dans l’article du journal Le Monde, il est révélé que les écoutes téléphoniques des renseignements français en 2007, faisaient état des relations privilégiées entre Michel Tomi et la famille Bongo, surtout Ali, à l'époque ministre de la défense. Il est aussi question du fait que Michel Tomi ait aussi des liens solides avec Frédéric Bongo, chef du renseignement de la Présidence. Le même article nous apprend aussi qu’Ali Bongo serait protégé par une société française privée de sécurité appelée Gallice, dont le propriétaire serait Frédéric Gallois une relation de Michel Tomi.

L’enquête des autorités françaises se poursuit; mais déjà nous pouvons affirmer sans risques de nous tromper qu’Ali Bongo baigne en plein milieu de la pègre et que le grand banditisme ait pignon sur rue au sein de son pouvoir. Nous y reviendrons !

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