GREAT LEADERS INSPIRE ACTION. LES GRANDS LEADERS INSPIRENT L’ACTION





English version


In these times of storm and tempest in the PDG house, in these times of almost universal discontent in the Gabonese social fabric, in these times of even more clear demonstration of the inability of Ali Bongo to carry out the affairs of the country, in these times of the repositioning of heavyweights of Gabonese politics in the last 30 years such as Jean Ping and Jacques Adiahenot in the opposition, there is still an impression of emptiness in the political, economic and social space of Gabon, there is still a lack of the ability to formulate the future so as to unite the largest number to a clear and joint action accepted by all. There is a lack of what specialists call leadership. Great leaders have the leadership that serves as a unifying cement of all the disparate forces that shape the nation, around a common goal.


Simon Sinek is an English lawyer born in Wimbledon, who grew up between Johannesburg and Hong Kong, before settling in the USA. Today a writer, he focuses on leadership. He seeks to understand and to explain how some people manage to achieve great things, be more creative, to unite the masses and change the world. He finds that these people, these real leaders, follow a different process. He finds that unlike most people who even though ambitious, focus on themselves, on me, on "I said, I did, I ordered that..." as seen with Ali Bongo who is always at the center of everything in Gabon and his press that puts him square as the main subject of all in Gabon (do they not call him " distinguished comrade? ), that great leaders focus on the "why" and it is this "why" that not only leads to the "how" but also to the "what" of the action to be taken.


For example, the late Nelson Mandela joined the firmament of global leaders, yet he never said "I said, I decided, I ordered" to explain his action, he always spoke of the "why" of his political commitment which was the need to dismantle apartheid and create a democratic society in his country. It is that "why" that was the basis of the "how" that was his commitment to dissent through the ANC and the "what" that was the series of actions including the armed struggle he engaged in against the racist regime. It was therefore easy for South Africans to assess Mandela’s capacity for leadership as his objectives and methods were also their own and were expressed in clear, noble and inclusive terms.


Simon Sinek explains why 250,000 people gathered on 28 Aug. 1963 near the Capitol in Washington to listen to the famous speech of Martin Luther King. However, at the time, there were many other leaders, just as great speakers, who shared ideas and perhaps the same determination. To Simon Sinek, Martin Luther King was the only one who clearly explained what he believed, what his dream was; the others spoke only of what to do. Therefore, listening to his words, the people who believed the same thing than him, self-identified with his dream, felt listened to, did identify with him. Thus the movement gained momentum and caused the end of racial segregation. They all shared the same "why" and it is what determined their action and determination, overcoming racial segregation.


According to Simon Sinek, what defines a leader is their ability to inspire people. A leader is someone that one follows not because they "must" do so, but because they "want" to, because they share the same "why" and they want to reach the same objectives. In Gabon, everybody knows that Ali Bongo has no popular base, he inspires no one, people who are with him do so for financial reasons. For the "leaders" of opposition, it is now about explaining to the population the 'why' of their action so that this population could be in phase with them and self-identify with their speech. Whoever will do that has every chance to unite the largest number of Gabonese. The Gabonese people are uninspired at the moment; must a leader rise and inspire them! We must develop a common "why" that would be to rid Gabon of Ali Bongo as he is as the people can measure it since 2009, an obstacle to the human, political, economic, intellectual and social development, of all Gabonese. There are many examples in the administration, in economic life, at the university, in households. Opposition leaders must explain the relationship between the presence of Ali Bongo in power and the stagnation of Gabon. Opposition leaders must become people with a dream, and not just ambitions!


Version française


En ces temps de bourrasque et d’orage au sein de la maison PDG, en ces temps de mécontentement quasi universel dans le tissu social gabonais, en ces temps de démonstration encore plus limpide de l’incapacité d’Ali Bongo à mener à bien les affaires du pays, en ces temps de repositionnement de poids lourds de la politique gabonaise des 30 dernières années comme Jean Ping et Jacques Adiahénot dans l’opposition, il reste néanmoins comme une impression de vide dans l’espace politique, économique et social au Gabon; il manque encore cette capacité de formuler l’avenir de manière à coaliser le plus grand nombre vers une action commune claire et acceptée de tous. Il manque ce que les spécialistes appellent le leadership. Les grands leaders ont ce leadership qui sert de ciment unificateur de toutes les forces disparates qui forment la nation, autour d’un objectif commun à atteindre.


Simon Sinek est un avocat Anglais né à Wimbledon, qui a grandi entre Johannesburg et Hong Kong, avant de s’installer aux USA. Aujourd’hui écrivain, il s’intéresse principalement au leadership. Il cherche à savoir et à expliquer comment certaines personnes arrivent à réaliser de grandes choses, à être plus créatives, à fédérer les foules et à changer le monde. Il trouve que ces personnes, ces véritables leaders, suivent un processus différent. Il trouve que contrairement à la plupart des gens qui même ambitieux, se concentrent sur eux-mêmes, sur le moi, sur le «j’ai dit, j’ai fait, j’ai ordonné que…» comme on le voit avec Ali Bongo qui est toujours au centre de tout au Gabon et sa presse qui le place comme sujet principal de tout au Gabon (ne l’appelle –ton pas «distingué camarade?); que les grands leaders eux se concentrent sur le «pourquoi» et c’est de ce «pourquoi» que découle non seulement le «comment», mais aussi le «quoi» de l’action à entreprendre.


Par exemple, le regretté Nelson Mandela est entré au firmament des leaders planétaires; pourtant il ne disait jamais «j’ai dit, j’ai décidé, j’ai ordonné» pour expliquer son action; il parlait toujours du «pourquoi» de son engagement politique qui était la nécessité de démanteler l’apartheid et de créer une société démocratique dans son pays. C’est ce «pourquoi» qui était la base du « comment » qui fut son engagement dans la dissidence au sein de l’ANC et du «quoi» qui fut la série d’actions dont la lutte armée qu’il engagea contre le régime raciste. Il était donc simple pour les Sud-Africains d’évaluer les capacités de leader de Mandela car ses objectifs et méthodes étaient aussi les leurs et étaient exprimés en termes clairs, nobles et inclusifs.


Simon Sinek explique pourquoi 250000 personnes s’étaient réunies le 28 Août 1963 près du Capitol à Washington pour écouter le désormais célèbre discours de Martin Luther King. Pourtant, à l’époque, il y avait de nombreux autres leaders, tout aussi grands orateurs, qui partageaient les idées et peut-être aussi la même détermination. Pour Simon Sinek, Martin Luther King était le seul à expliquer clairement ce en quoi il croyait, de ce dont il rêvait, les autres ne parlaient que de ce qu’il fallait faire. Par conséquent, en écoutant ses mots, les gens qui croyaient la même chose que lui se sont reconnus en son rêve, se sont sentis écoutés, se sont identifiés à lui. C’est ainsi que le mouvement a pris de l’ampleur et est venu à bout de la ségrégation raciale. Ils partageaient tous le même «pourquoi» et c’est ce qui déterminait leur action et leur détermination; venir à bout de la ségrégation raciale.


Pour Simon Sinek, ce qui définit un leader est sa capacité à inspirer les gens. Un leader est quelqu’un qu’on suit non pas parce qu’on «doit» le suivre, mais parce qu’on «veut» le suivre, parce qu’on partage le même «pourquoi» et qu’on veuille atteindre les mêmes objectifs. Au Gabon, nous savons tous qu’Ali Bongo n’a aucune assise populaire, qu’il n’inspire personne, que les gens qui sont avec lui le fassent pour des raisons financières. Pour les «leaders» d’opposition, il s’agit désormais d’expliquer aux populations le «pourquoi» de leur action de manière à ce que cette population soit en phase avec eux et se retrouve dans leur discours. Celui qui le fera, aura toutes les chances de fédérer le plus grand nombre de Gabonais. Le peuple Gabonais est en manque d’inspiration; qu’un leader se lève et l’inspire! Il faut développer un «pourquoi» commun qui serait de débarrasser le Gabon d’Ali Bongo car ce dernier comme le peuple peut le mesurer depuis 2009, est un obstacle au développement humain, politique, économique, intellectuel et social de tous les Gabonais. Les exemples sont nombreux dans l’administration, dans la vie économique, au sein de l’université, dans les ménages. Que les leaders de l’opposition expliquent la relation entre la présence d’Ali Bongo au pouvoir et la stagnation du Gabon. Que les leaders d’opposition deviennent des gens ayant un rêve, et non seulement des ambitions!

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