SÉRAPHIN MOUNDOUNGA HAS CAUSED THE GABONESE EDUCATION TO LOSE 5 YEARS. SÉRAPHIN MOUNDOUNGA A FAIT PERDRE 5 ANS À L’ÉDUCATION GABONAISE
Seraphin Moundounga (photo: University of Oregon)
English Version
While the infamous " Moundounga " measures are now obsolete , the damage done to the National Education , both at primary and secondary and superior levels, by Seraphin Moundounga , have been enormous and criminals. An examination without leniency of the Gabonese education system tells us that no fundamental problem has been resolved in 5 years, which is to say since 2009. The university is even less functional than in the past, with students in a constant state of siege; teacher unions are still not finding in front of them reliable state partners capable of solving structural problems that plague the sector; with the result being repeated strikes leading to a continuing deterioration in the quality of Gabonese education. Schools have not been built and the deficit in host structure continues to worsen. The eternal question of scholarships is still not settled, with payments as random as in the past. But what did Seraphin Moudounga in almost 5 years, apart from insulting people and antagonizing students and teachers? What a mess! What a waste of time!
National Education in Gabon was already ill before 2009; but after Moundounga’s tenure it is now on a field of ruins that the Gabonese education system must be rebuilt. Five years have been marred by a person full of complexes thinking of themselves as a theorist and a reformer. As of 2009, instead of consulting the experts working in the national education sector, who had been there and knew the sectors existing problems and could help in providing tailored solutions , Seraphin Moundounga and Ali Bongo opted for the elimination of positions for many of these experts who were told that the Gabonese education no longer needed them and they needed to get out without further ado. Moundounga proposed to perform the miracle of the revival of the Gabonese education by appointing to positions of responsibility in this ministry, people at 90% of his ethnicity. When some did notice that these principles were unacceptable in a State that ;purported to be pluralistic and multiethnic , Moundounga answered by avoidance; as he did in a caricature manner by accusing the newspaper Echos du Nord of " dislike of southerners" , while the newspaper was only noting Moundounga’s shortcomings.
What happened next, dear readers, you know it. The arrogance and insolent attitude of Seraphin Moundounga engendered in the school environment a climate of permanent tension between the supervisory authority and the unions, between the administration and students, to the point where even high school students had to take to the streets to protest against the scrambled measures of the administration. With Moundounga, we witnessed an unprecedented disruption of the Gabonese education system. Teacher training was no longer a matter entrusted to recognized specialists, but to adventurers coming from diverse backgrounds, without verifiable teacher credentials, who came to diagnose an education system they did not know and walked away home with their pockets full, having allowed Moundounga to strut on stage, during a forum or meetings of general state of education which were quickly forgotten.
Before Moundounga’s antics, students were left to face the realities on the ground and teachers have seen their working conditions deteriorate. Under the guise of improving the level of the Gabonese education, Moundounga decided to reduce the age of eligibility to receive scholarships to the age of 27 ; the transition from primary to secondary education and from lower to higher secondary school, were subjected to new restrictions observable nowhere else in the world. It seemed that Seraphin Moundounga’s mission was to stifle Gabonese education. The attitude of Seraphin Moundounga provoked multiple revolts by teachers and students who wanted to inform him that the teaching profession was a noble career that should be respected; that the teaching profession at any level whatsoever is a profession that is taught on academic bases and in real professional schools; that teacher’s education was a national investment, without which it was not possible to have large scale success of Gabonese students and build a quality education system. It was not acceptable to have imposed upon the Gabonese people reforms badly thought out without any academic foundation suggesting and justifying their application in Gabon.
After 5 years of destruction, the super Minister Seraphim Moundounga can admire the ruins he left behind. It has succeeded only in causing a drop in vocation among teachers and major crises in the sector. On the ashes of the Gabonese education, it is urgent to propose a rational out of the destructive impasse in which the sector has been put. This need is even greater because 5 years have been wasted in amateurisms by an education steward who did not have the necessary human tools to lead such a mission. The Gabonese school must close the accumulated gap of the past 5 years, at the risk of the situation getting even worser.
Version française
Même si les fameuses mesures dites « Moundounga » sont désormais caduques, les dégâts fait à l’Education Nationale, aussi bien au niveau primaire, secondaire, que supérieur, par Séraphin Moundounga, auront été énormes et criminels. Un examen sans mansuétude du système éducatif gabonais nous fait remarquer qu’aucun problème de fond n’a été résolu en 5 ans, c'est-à-dire depuis 2009. L’université est encore moins fonctionnelle que par le passé, avec des étudiants en constant état de siège ; les syndicats enseignants ne trouvent toujours pas face à eux des partenaires étatiques fiables capables de régler les problèmes structurelles qui gangrènent le secteur ; avec pour conséquence les grèves à répétition qui elles, débouchent sur une dégradation en continue de la qualité de l’éducation au Gabon. Les établissements scolaires n’ont pas été construits et le déficit en structure d’accueil continue de s’empirer. La sempiternelle question des bourses n’est toujours pas réglée, avec des versements aussi aléatoires que par le passé. Mais qu’a donc fait Séraphin Moudounga en presque 5 ans, à part insulter les gens et créer des antagonismes avec les étudiants et les enseignants ? Quel gâchis ! Que de temps perdu !
L’Education Nationale au Gabon était déjà malade avant 2009 ; mais après le passage de Moundounga, c’est désormais sur un champ de ruines que le système éducatif Gabonais doit être reconstruit. Cinq années ont été gâchées par un individu plein de complexes qui se prenait pour un théoricien et un réformateur. Dès 2009, au lieu de consulter les experts en poste dans le secteur de l’éducation nationale, qui y avaient fait carrière et connaissaient les problèmes existant et auraient pu aider dans l’apport des solutions adaptées, Séraphin Moundounga et Ali Bongo optèrent pour la suppression de postes pour beaucoup de ces experts à qui on signifia que l’éducation gabonaise n’avait plus besoin d’eux et qu’il fallait qu’ils déguerpissent sans autre forme de procès. Moundounga se proposait de réaliser le miracle du renouveau de l’éducation gabonaise en nommant aux postes de responsabilités de ce ministère, des personnes à 90% de son ethnie. Quand certains firent remarquer que ces principes étaient inacceptables dans un Etat qui se voulait pluraliste et multiethnique, Moundounga répondit par des évasions; comme il le fit de manière caricaturale en accusant le journal Echos du Nord de : « ne pas aimer les cadres du sud », alors que ce journal ne faisait que noter les insuffisances du très suffisant Moundounga.
La suite, chers lecteurs, vous la connaissez. L’arrogance et l’attitude insolente de Séraphin Moundounga engendrèrent dans l’environnement scolaire un climat en permanence tendu entre l’administration de tutelle et les syndicats, entre l’administration et les étudiants, au point où mêmes les élèves du secondaire durent descendre dans la rue pour protester contre les mesures embrouillées de la tutelle. Avec Moundounga, on assista à une désorganisation sans précédent du système éducatif gabonais. La formation des enseignants n’était plus une affaire confiée à des spécialistes reconnues, mais à des aventuriers apparus d’horizons divers, sans formation pédagogique vérifiable, qui venaient poser des diagnostics sur un système éducatif qu’ils ne connaissaient pas et repartaient chez eux les poches pleines, ayant permis à Moundounga de se pavaner sur la scène, le temps d’un forum quelconque ou d’états généraux de l’éducation vites oubliés.
Devant les facéties de Moundounga, les élèves furent abandonnés aux réalités du terrain et les enseignants ont vu leurs conditions de travail se dégrader. Sous couvert d'améliorer le niveau de l’éducation gabonaise, Moundounga décida de réduire l’âge d’éligibilité à recevoir la bourse à 27 ans ; le passage du primaire au secondaire, et du premier cycle secondaire au second, furent soumis à de nouvelles restrictions nulle part ailleurs observables dans le monde. On avait l’impression que Séraphin Moundounga avait pour mission d’enfoncer l’éducation gabonaise. L’attitude de Séraphin Moundounga provoqua de multiples révoltes d’enseignants et d’étudiants qui tenaient à faire savoir à ce dernier que le métier d’enseignant était une carrière noble qui devait être respectée ; que le métier d’enseignant à quelque niveau que ce soit, s'apprenait sur des bases académiques et au sein de véritables écoles professionnelles ; que la formation des enseignants était un investissement national, sans lequel il n'était pas possible d’envisager la réussite à grande échelle des étudiants Gabonais et de bâtir un système éducatif de qualité. Il n’était donc pas acceptable de se faire imposer des reformes mal pensées sans aucune assise académique suggérant et justifiant leur application au Gabon.
Après 5 ans de destruction, le super ministre Séraphin Moundounga peut admirer les ruines qu’il laisse derrière lui. Il n’aura réussi qu’à provoquer une chute de vocation chez les enseignants et des crises majeures dans le secteur. Sur les cendres de l’éducation gabonaise, il est urgent de proposer une sortie rationnelle de l’impasse destructrice dans laquelle a été plongé le secteur. Cette nécessité est d’autant plus forte que 5 ans aient été gâchés aux amateurismes d’un responsable de l’éducation qui ne possédait pas les outils humains nécessaires à conduire une telle mission. L’école gabonaise doit refaire le retard accumulé depuis 5 ans, au risque de voir la situation s’aggraver de plus belle.
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