THE INDIGNANTS FRONT SOUNDLY VANQUISHES RICHARD ATTIAS. LE FROND DES INDIGNÉS INFLIGE UNE CINGLANTE DÉFAITE Á RICHARD ATTIAS

Photo: Marc Ona Essangui



English Version

New York Farine (Flour) Africa has folded its tent; its manager Richard Attias and his wife Cecilia, can go spend the billions of CFA francs received from Ali Bongo and live big on the banks of the Hudson River in New York; but one thing is certain; it is that the Richard Attias caravan leaves Gabon having badly been banged up. This degradation has been set upon them by Gabonese who are not afraid of anything, Gabonese who consider themselves citizens and sovereign of their country.

For several years, the Gabonese people are being given lessons of bravery, dignity and nationalism by an irreducible group of compatriots, who refuses to believe that we should accept everything from Ali Bongo, that we should bend our spine and suffer to see our sovereignty trampled on daily by those who think that Gabon belongs to them. If a priori, Richard Attias, through State resources made available to him by Ali Bongo, could seem strong and formidable, members of the Gabonese Indignants Front demonstrated an ingenious ability to put Attias in position of weakness by building on the moral bankruptcy of his expensive forum standing in the ocean of misery that is Gabon today.

Thus without financial means, but equipped with multidisciplinary skills and especially the most important ingredient, brains, these outsiders have been able to set up a strategy of a counter forum which has proved problematic for Richard Attias, the so-called King of “events”. The moral of the story was simple because it put in opposition the lavish spending of Attias forum, against the sobriety of the Indignants forum; the disconnected aspect of Attias’ forum which put in evidence mainly non-Gabonese citizens, against the Indignants forum which was 100% Gabonese. It became easier for observers to understand the indecent, even incongruous character of Attias’ forum which quickly became a caricature of this “françafricaine” Africa that Africans no longer want. In an enlightening manner, the outsiders of the Indignants Front were able to overcome an Attias who thought himself formidable and better entrenched.

Where Ali Bongo and Richard Attias chose to use a sanitized image of Gabon, the Gabonese Indignants Front employed a representation language grounded in reality, in the real Gabon. With great intelligence, the Gabonese Indignants understood that explaining to the world, in real time, what happens in the lives of the Gabonese people, would contrast with the bullshit that Attias would tell. Members of the Indignants Front understood something fundamental which gave them an insurmountable advantage over Attias; they are Gabonese, they are at home, so they can play on endurance and take an insurgent position, compared to Attias who is only passing through Gabon, a country which he does not care about, except for the easy money he collects there. Faced by the truths denouncing the New York Farine (Flour) Africa, pedagogically enumerated by the Indignants Front, Richard Attias soon found himself in the ropes, exhausted, knocked out and with empty arguments. In the end, his expletives and insults toward African journalists were expressing the frustration of the vanquished; someone who knows to have been overtaken by events; someone knowing that he has nothing else to offer.

But as the philosopher said, the longer and continuous the fight, the more favorable it is to the just. After three years of unproductivity, the expenditure on the New York Farine (Flour) Africa cannot be justified in a ruined Gabon. This brutal truth cannot be disguised by Attias, who think that what Gabon needs is to become a society of spectacle, where people like him come to make billions. By focusing on truth and simplicity in their explanations, members of the Indignants Front quickly established and convinced the international audience that Attias and his forum were useless and incongruous for Gabon.

But what the Gabonese Indignants demonstrated before Attias, is that for thinking Gabonese, it was urgent to join forces and intelligences around common goals. To get together and say, what to do? How? With whom? When? And respond methodically and collectively. As groups of Gabonese of goodwill remain separated from each other, as they each work in their corner, it will not be possible for them to "form a body", they will not 
have the strength nor the necessary coordination to effectively confront the hydra that is the Bongo regime and put an end to their reign. To achieve this, they would need to have their heads together, to unite and be grounded in common vital interests.

More than ever, the Gabonese Indignants showed us that it was better to choose one’s winning approach rather than let the gurus of all kinds and the unjust in power define it.


Version française

Le New York Farine Africa a plié son chapiteau, son imprésario Richard Attias et son épouse Cecilia, peuvent aller dépenser les milliards reçu d’Ali Bongo en menant grand train sur les bords de la rivière Hudson à New York; mais une chose est certaine, c’est que la caravane de Richard Attias quitte le Gabon salement amochée. Cette dégradation lui aura été infligée par des Gabonais qui n’ont pas froid aux yeux, des Gabonais qui se considèrent citoyens et souverains de leur pays.

Depuis plusieurs années, les Gabonais se font donner des leçons de bravoure, de dignité et de nationalisme, par un groupe d’irréductibles compatriotes, qui refuse de penser qu’il faille tout accepter d’Ali Bongo, qu’il faille courber l’échine et souffrir que sa souveraineté soit piétinée au quotidien, par ceux qui pensent que le Gabon leur appartienne. Si à priori, Richard Attias, grâce aux moyens d’Etat mis à sa disposition par Ali Bongo, aurait pu paraitre fort et redoutable, les membres du Fronts des Indignés du Gabon ont démontré une ingénieuse capacité à mettre Attias en position de faiblesse en tablant sur la banqueroute morale de son forum couteux se tenant dans l’océan de misère qu’est aujourd’hui le Gabon.

C’est ainsi que sans moyens financiers, mais munis de compétences pluridisciplinaires et surtout de l’ingrédient le plus important, la cervelle, ces outsiders ont pu mettre en place une stratégie de contre forum qui s’est révélé problématique pour Richard Attias, le soit disant roi de l’évènementiel. La morale de l’histoire était simple car elle mettait en opposition les dépenses fastueuses du forum d’Attias, contre la sobriété du forum des Indignés; l’aspect déconnectée du forum d’Attias qui mettait en évidences surtout des non Gabonais, contre le forum des Indignés qui lui était 100% Gabonais. Il devint facile aux observateurs de saisir le caractère indécent, même incongru du forum d’Attias qui est vite devenu une caricature de cette Afrique françafricaine dont ne veulent plus les Africains. De manière éclairante, les outsiders du Front des Indignés ont pu triompher d’un Attias qui se croyait redoutable et bien mieux installé.

Là où Ali Bongo et Richard Attias choisissaient de servir une image aseptisée du Gabon, le Front des Indignés du Gabon a tenu un langage et une représentation ancrés dans le réel, dans le vrai Gabon. Avec beaucoup d’intelligence, les Indignés Gabonais ont compris qu’expliquer au monde entier, en temps réel, de ce qui se passe dans la vie des Gabonais, contrasterait des boniments que viendrait raconter Attias. Les membres du Front des Indignés ont compris quelque chose de fondamental qui leur donne un avantage insurmontable sur Attias; ils sont Gabonais, ils sont chez eux, donc ils peuvent jouer sur l’endurance et prendre une position d’insurgés, alors qu’Attias n’est que de passage au Gabon, un pays dont il n’a que foutre, en dehors de l’argent facile qu’il y recueille. Face aux vérités dénonçant le New York Farine Africa, pédagogiquement assenés par le Front des Indignés, Richard Attias s’est vite retrouvé dans les cordes, épuisé, KO et à bout d’arguments. Sur la fin, ses écarts de langage et insultes envers les journalistes Africains furent l’expression de la frustration du vaincu; de quelqu’un qui se sait dépassé par les évènements ; de quelqu’un sachant qu’il n’a plus rien d’autre à offrir.

Mais comme dit le philosophe, plus le temps de combat est long et continu, plus il est favorable au juste. Apres trois ans d’improductivité, les dépenses allouées au New York Forum Africa ne sauraient être justifiées dans un Gabon exsangue. Cette vérité brutale ne peut être travestie par Attias, lui qui pense que ce dont le Gabon a besoin est de devenir une société du spectacle, où des gens comme lui viennent se faire des milliards. En privilégiant la vérité et la simplicité dans leurs explications, les membres du Front des Indignés ont rapidement établi et convaincu l’auditoire international qu’Attias et son forum étaient aussi inutiles qu’incongrus pour le Gabon.

Mais ce que les Indignés du Gabon ont démontré face à Attias, est que pour les Gabonais pensant, il était urgent de rassembler les forces et les intelligences autour d’objectifs communs. Se mettre ensemble et dire: que faire ? Comment ? Avec qui ? Quand ? Et y répondre de manière méthodique et collective. Tant que les groupes de gabonais de bonne volonté resteront séparés les uns des autres, tant qu’ils œuvreront chacun dans leur coin, il ne leur sera pas possible de "faire corps", ils n’auront ni
 la force, ni la coordination nécessaire pour affronter efficacement l’hydre que sont les Bongo et mettre un terme à leur règne. Pour y parvenir, il leur faudrait rassembler leurs têtes, s’unir et s’ancrer dans un intérêt vital commun.

Plus que jamais, les Indignés Gabonais nous ont démontré qu’il était préférable de choisir soi-même sa démarche gagnante plutôt que de laisser les gourous en tout genre et le pouvoir inique en place, la définir.

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