A FAITHFUL TRANSLATION OF WHAT RENÉ NDEMEZO’OBIANG SAID ABOUT JEAN PING IN BITAM ON APRIL 24, 2021! UNE FIDÈLE TRADUCTION DE CE QU’A DIT RENÉ NDEMEZO’OBIANG AU SUJET DE JEAN PING À BITAM LE 24 AVRIL 2021 !

 



 

 

English version

 

An old popular saying goes "Words fly away, but writings remain". This popular wisdom advises us not to be satisfied with verbal conventions, but that we must faithfully transcribe into writings, what people say, for posterity, because memories are insufficiently reliable to guarantee the future retention and restitution of the probity of what would have been said by people, faithfully in the spirit and context which prevailed at the time.

 

Dear readers, so that tomorrow revisionists of all stripes would not come to rewrite history, we provide to you below, in all their semantic essence, for the benefit of those who do not understand the Fang language, the remarks made by René Ndemezo'Obiang . The goal here is that you would not be at the mercy of people who either would excuse the author of these words, or on the contrary would exaggerate their content. The goal here is the preservation of the truth, nothing but the truth.

 

 

Translation of René Ndemezo’Obiang words about Jean Ping in the video above

 

... We had a meeting, and I stood up in front of the Nkomi that I had gone to help. I can say that I had not done this work alone; I stood in front of this whole assembly and the Nkomi paid attention because it was Ndemezo who had supported and followed him a lot. It was like that (the crowd says yes). People said, yes it is Ndemezo who will speak; he will give voice because it is important. This is how I told them this: since the Constitutional Court had ruled for the 2016 election saying that Ali Bongo-Ondimba became president, and that the Nkomi did not become president, you understand? I repeat ; I, Ndemezo, got on my own two feet and told my brother the Nkomi that when the Constitutional Court decides a case, that case is over. He said "what? "; I told him again that the case was over.

 

 

I reaffirmed to him that as far as I was concerned, me Ndemezo, the case was over; and that our brother on the other side invited us to dialogue. He replied, "No question of dialogue. They have given you billions and this and that. " I told him I was going to go to the dialogue, you know? Patrick Eyogho-Edzang is here, he was a witness and that's how we went to the dialogue. The others who said that the 2016 presidential election was not over, are still waiting. That's it, isn't it? (The crowd answers yes). They do politics in their own way, and I do politics as I understand it.

 

What I want to tell you is that, the one I am talking about here, the Nkomi, if he wants to go and throw himself into the river, it would not be my fault. You understand this Ntoumou wisdom, don't you? (The crowd answers yes). If he wants to go and jump into the river, that's up to him, because I say to him: "I am an Ekang and I stay on the bank to go and talk with the others". You understand? (Laughter from the crowd). Then Ali Bongo-Ondimba said to me: "my brother, even if we have our disagreements and misunderstandings, at the point where things are, let's have a dialogue to appease the country". I told him that I was present. You understand? I said to Patrick Eyogho and everyone else: 'let's go to the dialogue, no one should lead you with lies!' This is how we got to the dialogue.

 

 

 

 

 

 

Version française

 

Un vieil adage populaire dit « les paroles s’envolent, mais les écrits restent ». Cette sagette populaire nous conseille de ne point nous contenter de conventions verbales, mais qu’il faille fidèlement transcrire en écrits, ce que disent les gens, pour la postérité, car les mémoires sont insuffisamment fiables pour garantir la rétention et restitution futures de la probité de ce qui aurait été dit par les gens, fidèlement à l’esprit et contexte qui prévalaient aux moments des faits.

 

Chers lecteurs pour que demain les révisionnistes de tous poils ne viennent réécrire l’histoire, nous vous livrons ce dessous, dans toute leur essence sémantique, pour le bénéfice de ceux qui ne comprennent pas la langue Fang, les propos tenus par René Ndemezo’Obiang. L’objectif ici est que vous ne soyez pas à la merci des gens qui vont soit excuser l’auteur des mots, ou au contraire en exagérer la teneur. L’objectif ici est la préservation de la vérité, rien que la vérité.

 

 

Traduction des propos de René Ndemezo’Obiang au sujet de Jean Ping dans la video ci-dessus

 

…Nous avons eu une réunion, et je me suis levé devant le Nkomi que j’étais allé aider. Je puis dire que je n’avais pas fait ce travail tout seul ; je me suis mis debout devant toute cette assemblée et le Nkomi a prêté attention parce que c’est Ndemezo qui l’avait beaucoup soutenu et suivi. C’était comme ça (la foule répond : oui). Les gens ce sont dit, oui c’est Ndemezo qui va parler ; il va donner de la voix car c’est important. C’est ainsi que je leur avais dit ceci : vu que la Cour Constitutionnelle a tranché pour l’élection de 2016 en disant qu’Ali Bongo-Ondimba est passé président, et que le Nkomi n’est pas passé président, vous comprenez ? Je le répète ; moi Ndemezo, je me suis mis sur mes deux pieds et j’ai dit à mon frère le Nkomi que lorsque la Cour Constitutionnelle a tranché une affaire, cette affaire est terminée. Il m’a répondu « quoi ? » ; je lui ai répété que l’affaire était terminée.

 

Je lui ai réaffirmé qu’en ce qui me concernais, mois Ndemezo, l’affaire était finie ; et que notre frère de l’autre côté nous invitait au dialogue. Il m’a répondu : « pas question de dialogue. On t’a remis des milliards et ceci et cela ». Je lui ai dit que moi j’allais au dialogue, vous comprenez ? Patrick Eyogho-Edzang ici présent, était témoin et c’est comme ça que nous sommes allés au dialogue. Les autres qui ont dit que l’élection présidentielle de 2016 n’était pas terminée, eux ils attendent toujours. C’est ça n’est-ce pas ? (La foule de répondre oui). Ils font la politique à leur manière, et moi je fais la politique comme je la comprends.

 

Ce que je veux vous dire est que, celui dont je vous parle là, le Nkomi, si lui-même veut aller se jeter dans le fleuve, ce ne serait pas ma faute. Vous comprenez cette sagesse Ntoumou n’est-ce pas ? (La foule répond oui). S’il veut aller se jeter dans la rivière, ça le regarde, car moi je lui dis : « je suis un Ekang et je reste sur la rive pour aller pourparler avec les autres ». Vous comprenez ? (Rire de la foule). C’est ainsi qu’Ali Bongo-Ondimba m’a dit : « mon frère, même si nous avons nos mésententes et malentendus, au point où sont les choses, faisons un dialogue pour apaiser le pays ». Je lui ai dit que je répondais présent. Vous comprenez ? J’ai dit à Patrick Eyogho et à tous les autres : « allons au dialogue, personne ne devrait vous mener vers des mensonges !». C’est ainsi que nous sommes allés au dialogue.

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