GABON, THIS THEATRICAL COUNTRY! LE GABON, CE PAYS THÉÂTRAL !

 

  

English version

 

The trial of Brice Laccruche-Alihanga, who was recently Ali Bongo's Chief of Staff, further proves that Gabon is a huge vaudeville.

 

What is a vaudeville? It’s simply a comedy, a farce, an opera comedy. We consider Gabon to be a huge comedy today.

 

Already accused of gigantic embezzlement, here is Brice Laccruche-Alihanga now also accused of forgery and use of forgery. He is in fact accused of having had a false Gabonese birth certificate drawn up.

 

Dear readers, if we understand correctly, Brice Laccruche-Alihanga succeeded with his false Gabonese birth certificate, in going to school in Gabon, in joining BGFI Bank, in becoming its Director, and finally in becoming the Gabonese President’s Chief of Staff. All this with false papers.

 

But, dear readers, this state of affairs becomes less astonishing when one realizes that Ali Bongo was able to rise to the Presidency of the Republic by using a false birth certificate. So, forgery and the use of forgery could well be what unites Brice Laccruche-Alihanga and Ali Bongo. With that, why accuse one and not the other? Who are they kidding? What sense does this vaudeville make?

 

 

 

 

Version française

 

Le procès de Brice Laccruche-Alihanga, qui était encore il y a peu, le Directeur de Cabinet d'Ali Bongo, nous prouve encore que le Gabon soit un immense vaudeville.

 

Qu’est-ce qu’un vaudeville ? C’est tout simplement une comédie, une farce, un opéra-comique. Nous considérons que le Gabon est aujourd’hui une énorme comédie.

 

Déjà accusé pour de gigantesques détournements de fonds, voici que Brice Laccruche-Alihanga soit maintenant aussi accusé faux et usage de faux. Il est en effet accusé de s'être fait établir un faux acte de naissance gabonais.

 

Chers lecteurs, si nous comprenons bien, Brice Laccruche-Alihanga est parvenu avec son faux acte de naissance gabonais, à faire des études au Gabon, à intégrer la BGFI Bank, à en devenir le Directeur, et enfin à devenir le Directeur de Cabinet du Président Gabonais. Tout ceci avec des faux papiers.

 

Mais, chers lecteurs, cet état de fait devient moins étonnant quand on s’aperçoit qu’Ali Bongo a pu se hisser à la Présidence de la République en utilisant un faux acte de naissance. Alors, le faux et usage de faux pourrait bien être ce qui unirait Brice Laccruche-Alihanga et Ali Bongo. Sur ce, pourquoi accuser l’un et pas l’autre ? De qui se moque-t-on ? A quoi rime ce vaudeville ?