POLITICAL NOMADISM! LE NOMADISME POLITIQUE !
English
version
One of the
many symptoms of a fake democracy within our tropics is the entrenchment of the
practice of political transhumance which could also be called political
nomadism; that is to say, the unfortunate tendency that some elites have to commit
political infidelities by going to feed sequentially into the bowls of a dictatorial
regime and the opposition, according to their appetites of the moment. These
are faults that seriously damage the rooting of a functional sustainable and
balanced pluralist democracy.
The political
transhumant is this political actor, who goes from political pasture to
political pasture, to graze what there is to graze, until this political
pasture dries up, and the transhumant then decides to go on to greener
pastures; until their next migration.
Like a
yo-yo, the political nomad simultaneously flirts with the opposition and then
lets himself be seduced by power; then, often disappointed not to have been
appointed to the desired position, they return in tears to their first love.
But at the first opportunity, they will abandon the opposition to return into
the aisles of power.
Dear
readers, the political vagabond settles where there is something to graze. In
Gabon, the propensity for perpetual political nomadism has become a threat both
to political balance and to the legibility of allegiances. Indeed, it has
become difficult for people to trust politicians because how can we believe in
what they say today, when yesterday they swore otherwise?
We must
now refuse any complacency and concession to politicians who would be guilty of
such political immoralities consisting in moving without qualms from one
political group to another, from one affiliation to another, according to the
political weather.
What
Gabonese would dare to listen to what René Ndemezo’Obiang has to say today?
Traduction française
L’un des nombreux symptômes
d’une démocratie de façade sous nos tropiques, est l’enracinement de la
pratique de la transhumance politique qui pourrait aussi être appelée nomadisme
politique ; c’est-à-dire cette fâcheuse tendance qu’on certaines élites à commettre
des infidélités politiques en croquant a belles dents dans les gamelles du
pouvoir dictatorial et de l’opposition, en fonction de leurs appétits du moment.
Ce sont des travers qui endommagent sérieusement l’enracinement d’un démocratie
pluraliste fonctionnellement durable et équilibrée.
Le transhumant politique
est cet acteur politique, qui passe de pâturage politique en pâturage politique,
pour brouter ce qu’il y a à brouter, jusqu’à ce que ce pâturage politique s’assèche,
et le transhumant décide alors d’aller s’installer sur des pâturages plus verts ;
jusqu’à sa prochaine migration.
Comme un yo-yo, le nomade
politique simultanément flirt avec l’opposition, puis il se laisse séduire par
le pouvoir ; ensuite, souvent déçu de ne pas avoir été nommé au poste désiré,
il revient pleurnicher auprès de ses premières amours. Mais a la première
occasion, il délaissera cette opposition pour retourner dans les allées du pouvoir.
Chers lecteurs, le vagabond
politique s’installe là où il y a de quoi brouter. Au Gabon, la propension au
perpétuel nomadisme politique est devenue une menace aussi bien pour l’équilibre
politique que pour la lisibilité des allégeances. En effet, il est devenu difficile
au peuple de faire confiance aux personnalités politiques car comment croire en
ce qu’elles disent aujourd’hui, quand hier elles juraient le contraire ?
Nous devons désormais refuser
toute complaisance et concession aux politiciens qui se rendront coupables de telles
immoralités politiques consistant à se mouvoir sans état d’âme d’un groupe
politique à un autre, d’une affiliation à une autre, au gré de la météo
politique.
Quel Gabonais oserait
aujourd’hui écouter ce que René Ndemezo’Obiang a à dire ?
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