GABONESE INTELLECTUALS NEED TO BE HEARD MORE! LES INTELLECTUELS GABONAIS DOIVENT SE FAIRE PLUS ENTENDRE!
English Version
There are
only a few to come out of the woods, to express themselves courageously with
clarity and frankness, about the situation which prevails in Gabon, and on the
decay our country is experiencing. The others remain silent or just pay lip
service, because they prefer to admire the courage of one Pascal Oyougou from a
distance, without wanting to experience his fate as a political prisoner.
Given the
state in which Gabon finds itself, the engagement of the Gabonese intellectuals
in public life must increase and become more present. All Gabonese who believe
that the intellectual must be an agent of social transformation, especially in
our countries where the need for development and social progress is greater
than elsewhere.
The
intellectual should get involved in society whose orientation he seeks to shift
towards a better mobilization of resources in order to reduce the constraints
in which the most vulnerable struggle. He must participate in the
transformation of Gabonese society.
It is true
that the knowledge, symbolic or real, of this class of people clashes with
interests in Gabon, which feel threatened by this audacity of the committed
intellectual claiming that society is not only an object of study, but also
that it is likely to be transformed by the voluntary action of its members. In
a society where consciences are formatted by fear and threats, this posture is
subversive to the social order established by the dictatorship.
The type
of Gabonese intellectuals who seek only to monetize their participation in the
regime, in order to derive privileges and resources from it; must make way for
those whose legitimacy would come from their adherence to the liberation
struggle. That is to say: the rule of law, citizenship, democracy, etc. Gabon
really needs it!
Version française
Ils ne sont que quelques-uns à sortir du
bois, à s’exprimer courageusement avec clarté et franchise, sur la situation
qui prévaut au Gabon, et sur la déliquescence que connait notre pays. Les
autres restent silencieux ou font la langue de bois, car ils préfèrent admirer
le courage d’un Pascal Oyougou à distance, sans pour autant vouloir connaitre
son sort de prisonnier politique.
Vu l’état dans lequel se trouve le Gabon, l’engagement
de l’intellectuel Gabonais dans la vie publique doit s’accroitre et devenir plus
présent. Tous les Gabonais qui pensent que l’intellectuel doit être un agent de
la transformation sociale, surtout dans nos pays où le besoin de développement
et de progrès social est plus fort qu’ailleurs.
L’intellectuel devrait s’impliquer dans la
société dont il cherche à infléchir l’orientation vers une meilleure
mobilisation des ressources afin de diminuer les contraintes dans lesquelles se
débattent les plus vulnérables. Il doit participer à la transformation de la société
Gabonaise.
Il est vrai que le savoir, symbolique ou
réelle, de cette classe de personnes heurte des intérêts au Gabon, qui se sentent
menacés par cette audace de l’intellectuel engagé prétendant que la société est
non seulement objet de connaissance, mais aussi qu’elle est susceptible d’être
transformée par l’action volontaire de ses membres. Dans une société où les
consciences sont formatées à la peur et à la menace, cette posture est
subversive pour l’ordre social établi par la dictature.
Le type d’intellectuels Gabonais qui
cherchent uniquement à monnayer leur participation au régime, pour en tirer
privilèges et gratifications ; doit faire place a ceux dont la légitimité viendrait
de leur adhésion au combat libérateur. C’est-à-dire : l’État de droit, la
citoyenneté, la démocratie, etc. Le Gabon en a bien besoin !
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