TO LIVE WELL IN DICTATORSHIP, IT IS PREFERABLE TO BE DUMB! POUR BIEN VIVRE EN DICTATURE IL EST PRÉFÉRABLE D’ÊTRE BÊTE !
English
Version
The critical
analysis of the state of our country inevitably invites us to look with
contempt at what has just happened at the Libreville town hall. Imagine this:
mayors have an elective mandate; a mayor is arrested, and his successor is
elected via indirect suffrage by the municipal council whose mandate is
delegated to them by the citizens of the municipality. But this new mayor does
not please the regency at the top of the State which insists on controlling all
the financial taps of the country. Against all the laws in effect, the regency
asks the new mayor to resign and creates a false financial scandal to encourage
him to do so. Alas, the new mayor accepts, under the pressure of the regency
which explains to us that all this is normal. To accept this mode of
governance, it is better never to use your brains.
Dear
readers, understand that to accept what is happening in Gabon at the moment, it
is better to be a moron who consents with everything the regime in place does
to makes them suffer, than an exemplary citizen who would like their country to
make progress and to be reasonably managed by common sense.
Intelligent
citizens know that they must participate in ensuring that their
representatives, to whom they delegate their power to define, manage and
organize the common good, occupy a real place in decision-making spheres. This
type of citizen cannot bear to be complicit in the decline of their own
country. This citizen knows that to get there, we have to get the country out
of this toxic spiral imposed on us by the regency and enter the era of
democracy and ethics.
Dear
readers, this blog understand that it is absolutely tormenting to be
intelligent in Gabon. The more you know, perceive and understand about the bad
and horrendous job the Bongos are doing, the more you realize the pain and
hardship that is inflicted upon the Gabonese people. This is unacceptable.
Version française
L’analyse critique de l’état de notre pays
nous invite inévitablement à regarder avec dépit ce qui vient de se passer à la
mairie de Libreville. Imaginez ceci : les maires ont un mandat électif ;
un maire est arrêté et son successeur est élu au suffrage indirect par le
conseil municipal dont le mandat est délégué par les citoyens de la commune. Mais
ce nouveau maire ne plait pas à la régence au sommet de l’Etat qui tient a contrôler
tous les robinets financiers du pays. Contre tous les textes en vigueur, la régence
demande au nouveau maire de démissionner et créé un faux scandale financier
pour l’y encourager. Las, le nouveau maire accepte, sous la pression de la régence
qui nous explique que tout ceci soit normal. Pour accepter ce mode de
gouvernance, il vaut mieux ne jamais se servir de sa cervelle.
Chers lecteurs, comprenez bien que pour
accepter ce qui se passe au Gabon en ce moment, il vaille mieux être un crétin
qui accepte tout ce lui fasse subir le pouvoir en place, qu’un citoyen
exemplaire qui voudrait que son pays fasse des progrès et soit raisonnablement géré
par le bon sens.
Les citoyens intelligents savent qu’ils
doivent participer à faire en sorte que leurs représentants à qui ils délèguent
leur pouvoir de définition, de gestion et d’organisation du bien commun,
occupent une place réelle dans les sphères décisionnelles. Ce type de citoyen
ne peut supporter d’être complice du déclin de son propre pays. Ce citoyen sait
que pour y arriver, il faut sortir le pays de cette spirale toxique que nous
impose la régence, et entre dans l’ère de la démocratie et de l’éthique.
Chers lecteurs, ce blog comprend qu'il soit
absolument traumatisant d'être intelligent au Gabon. Plus vous en savez,
percevez et comprenez le mauvais et horrible travail que font les Bongo, plus
vous réalisez la douleur et les difficultés qui sont infligées au peuple Gabonais.
C'est inacceptable.
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