THE RESPONSIBILITY OF OLAM AND THE GABONESE STATE IN THE MOUILA TRAGEDY! LA RESPONSABILITÉ D’OLAM ET DE L’ÉTAT GABONAIS DANS LA TRAGÉDIE DE MOUILA !

 

 

 

 

English Version

 

The accident that has just happened in Mouila should be of concern to us all, because it is another warning of the danger that threatens Gabonese citizens every day, in their own country. The fundamental question is to determine as quickly as possible the responsibilities for this accident, in order to identify the culprits, to crack down on them, and to ensure that this type of tragedy never happens again in our country.

 

There are two entities which are responsible for this accident: a) the Gabonese State; and b) Olam

 

The Gabonese state is responsible for this accident because:

 

1. Everywhere in Gabon, the bad state of the roads makes the traffic of users very dangerous. Everyone can see the deterioration of pavements and lateritic tracks, and the aging or non-existence of signs. This sense of state disengagement is not a figment of the imagination, but a measure of the dilapidated state of the national road network. The conclusion is clear.

2. It is the Gabonese State which regulates the transport of citizens, employees, goods and merchandise. But when the state brings together on roads already in poor condition, users of public transport and transport of company personnel, with logging trucks speeding on the already catastrophic roads; it means that the state participates in the daily endangerment of the populations.

 

Olam is responsible for this accident because:

 

1. It was Olam that chose to transport its employees under conditions that did not meet the most basic safety measures.

2. It was Olam that chose to cram their workers into the back of a Canter truck, in circumstances that offered them no defense in the event of an accident.

3. In Gabon, wearing a seat belt is compulsory; but what seat belt can you wear in the back of a Canter truck, when you're standing up with other passengers, piled up like sardines?

 

What happened to Olam employees was a work accident. The responsibility therefore falls on the Gabonese State and Olam to ensure that the compensation for victim families is substantial and that this type of accident never happens again.

 

Apart from offering their condolences to the victims’ families, what do the Gabonese State and Olam plan to do in concrete terms?

 

 

 

 Version française

 

L’accident qui vient de se produire à Mouila devrait tous nous interpeller, car c’est une autre alerte du danger qui guette les Gabonais tous les jours, dans leur propre pays. La question fondamentale est de déterminer aussi rapidement que possible, les responsabilités de cet accident, afin d’identifier les coupables, de sévir envers eux, et de faire en sorte que ce type de tragédie ne se produise plus jamais dans notre pays.

 

Il y a deux entités qui sont responsables de cet accident : a) l’Etat Gabonais ; et b) Olam

 

L’État Gabonais est responsable de cet accident car :

 

1.       Partout au Gabon, le mauvais état des routes rend la circulation des usagers très périlleuses. Chacun peut constater la dégradation des chaussées et pistes latéritiques, et le vieillissement ou la non-existence des panneaux signalétiques. Ce sentiment de désengagement de l’État n'est pas une vue de l'esprit, mais la mesure de l'état de décrépitude du réseau routier national. Le constat est sans appel.

2.       C’est l’Etat Gabonais qui régule les transports des citoyens, des employés, des biens et des marchandises. Mais lorsque que l’Etat fait côtoyer sur des routes déjà en mauvais état, les usagers de transports en commun et de transport de personnel d’entreprise, avec des grumiers roulant à tombeau ouvert sur des routes déjà catastrophiques ; c’est que l’Etat participe à la mise en danger quotidienne des populations.

 

Olam est responsable de cet accident car :

 

1.       C’est Olam qui a choisi de transporter ses employés dans des conditions ne respectant pas les mesure de sécurité les plus basiques.

2.       C’est Olam qui a choisi d’entasser ses employés à l’arrière d’un camion Canter, dans des circonstances ne leur offrant aucune défense en cas d’accident.

3.       Au Gabon, le port de la ceinture de sécurité est obligatoire ; mais quelle ceinture de sécurité peut-on porter à l’arrière d’un camion Canter, quand on est debout, en compagnie d’autres usagers, entassés comme des sardines ?

 

Ce qui est arrivé aux employés d’Olam est un accident de travail. La responsabilité incombe donc à l’Etat Gabonais et à Olam de faire en sorte que l’indemnisation des familles des victimes soit substantielle et que ce type d’accident ne se reproduise plus jamais.

 

En dehors de présenter leurs condoléances aux familles des victimes, que comptent faire concrètement l’Etat Gabonais et Olam ?