IN JEUNE AFRIQUE, HENRI-CLAUDE OYIMA CASTIGATES THE IMF! DANS JEUNE AFRIQUE, HENRI-CLAUDE OYIMA FUSTIGE LE FMI!

 

 

English Version

 

In Jeune Afrique, Henri-Claude Oyima, the Bongos’ financier, asserts that no country has become developed through the financial management methods of the IMF. This blog was rather surprised by the reactions of people who are nevertheless experts in the financial field such as Jean-Gaspard Ntoutoume-Ayi, who congratulated Oyima for having pronounced this commonplace.

 

Henri-Claude Oyima is being a demagogue, because he knows full well that the role of the IMF is not to develop countries. The IMF has three main functions:

1.       Monitoring global economic risks

2.       Advising members States on the management of their economy

3.       Acting as a lender of last resort. This means that when countries face a crisis and have few other options, the IMF becomes the only way they could still have access to credit.

 

It is not the IMF that has over the last 54 years, created a situation in which the country coffers have been looted. Furthermore, the rapid increase in debt, often to finance white-elephant projects with inadequate-to-no returns, is not the result of the IMF advise. The reasons why Gabon is in the unsustainable situation of having to borrow to finance recurrent expenditures and service debt is of the Bongos’ making and not the IMF.

 

The misguided focus on the IMF lets off the hook the Bongo’s regime which is actually responsible for the current situation, and obscures paths that the Gabonese people can take to fix it. The fact of the matter is that in the end, it is up to the Gabonese people to hold their government accountable for the hardships it has created.

 

 

 

 

 

 

Version française

 

Dans Jeune Afrique, Henri-Claude Oyima, le financier des Bongo, affirme qu’aucun pays ne s’est développé par le truchement des méthodes de gestion financière du FMI. Ce blog a été plutôt surpris des réactions de personnes pourtant expertes dans le domaine financier comme Jean-Gaspard Ntoutoume-Ayi, qui ont félicité Oyima pour avoir prononcé ce lieu commun.

 

Henri-Claude Oyima est un démagogue, car il sait très bien que le rôle du FMI n'est pas de développer les pays. Le FMI a trois fonctions principales :

1. Le suivi des risques économiques mondiaux

2. Conseiller les États membres sur la gestion de leur économie

3. Agir en tant que prêteur en dernier ressort. Cela signifie que lorsque les pays sont confrontés à une crise et ont peu d'autres options, le FMI devient le seul moyen pour eux d'avoir encore accès au crédit.

 

Ce n'est pas le FMI qui, au cours des 54 dernières années, a créé une situation au bout de laquelle les coffres du pays ont été pillés. De plus, l'augmentation rapide de la dette, souvent pour financer des projets dits éléphants blancs, aux rendements insuffisants ou nuls, n'est pas le résultat des conseils du FMI. Les raisons pour lesquelles le Gabon se trouve dans la situation insoutenable de devoir emprunter pour financer les dépenses courantes et le service de la dette sont l'œuvre des Bongo, pas du FMI.

 

La focalisation erronée sur le FMI absout le régime Bongo d’être responsable de la situation actuelle, et obscurcit les voies que le peuple gabonais peut emprunter pour y remédier. Le fait est qu'en fin de compte, il devrait revenir au peuple gabonais de tenir son gouvernement responsable des difficultés qu'il a créées.