IN POLITICS AS IN OTHER FIELDS, THERE IS NO SPONTANEOUS GENERATION! EN POLITIQUE COMME AILLEURS, IL N’Y A PAS DE GÉNÉRATION SPONTANÉE !
English version
Paul-Marie Gondjout,
leader of a political party; Okay he has the right to be so, but we could still
remind him that in politics there is no spontaneous generation. People
necessarily come from somewhere and they have a trajectory that demonstrates or
does not demonstrate a certain credibility.
What can be asked of
Paul-Marie Gondjout is to humbly describe his political journey. Politics, like
all other activities, must be an expedition. A political party, whatever it may
be, should not simply be a springboard to satisfy an ambition to move closer to
power. A political party should be a place of reflection on the future and
present of the country and its people.
In great democracies,
leading a party is the culmination of successful activism and political trajectory
and career. So you don't become party leader on a whim. People do it because they
are proposing something different to bring the country to a successful destination.
Political
disenchantment is a reality in Gabon. One leaves one party to go join another; then
they go back to their original party with the same bang.
When one wants to
embody change, they cannot embrace this change only when they are the one carrying
this idea of change themselves; they should also accept this change when it is
others who carry the values of the change so desired.
Why would someone
join Paul-Marie Gondjout today? Politically, what has he ever demonstrated as a
vision for Gabon?
Version française
Paul-Marie Gondjout chef de
parti politique ; d’accord il a le droit, mais on pourrait quand même lui
rappeler qu’en politique il n’y a pas de génération spontanée. On vient forcément
de quelque part et on a une trajectoire qui démontre ou non une certaine crédibilité.
Ce que l’on peut demander à
Paul-Marie Gondjout, c’est de décliner en toute humilité son cheminement
politique. La politique comme toutes les autres activités, doit être un
cheminement. Un parti politique, quel qu’il soit, ne doit pas être simplement
un tremplin dont on se sert pour assouvir une ambition pour se rapprocher du
pouvoir. Un parti politique devrait être un lieu de réflexion sur l’avenir et
le présent du pays et de sa population.
Dans les grandes démocraties,
être à la tête d’un parti est l’achèvement d’un militantisme et d’un parcours
et carrière politique réussis. Donc, on ne devient pas chef de parti sur un
coup de tête. On le fait parce qu’on propose quelque chose de différent pour
mener le pays à bon port.
Le désenchantement politique
est une réalité au Gabon. On quitte un parti pour aller se transhumer vers un
autre ; puis on revient dans son parti d’origine avec le même fracas.
Quand on veut incarner le
changement, on ne peut pas embrasser ce changement uniquement lorsqu’on porte soi-même
cette idée de changement ; on devrait aussi accepter que ce soient d’autres
qui portent les valeurs du changement tant désiré.
Pourquoi quelqu’un irait
rejoindre Paul-Marie Gondjout aujourd’hui ? Politiquement, qu’a-t-il jamais
démontré comme vision pour le Gabon?
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