PROMISES ARE BINDING ONLY FOR THOSE WHO BELIEVE THEM! LES PROMESSES N’ENGAGENT QUE CEUX QUI Y CROIENT !
English version
It was former French
President Jacques Chirac who said in an article published by the newspaper Le
Monde on February 22, 1988: "Promises only bind those who receive
them."
What Chirac meant was
that the political subtlety is not necessarily to solve the problems of the
populations, but rather and above all to silence those who pose them.
At the beginning of
the electoral campaign, Ali Bongo has just promised Gabonese retirees that he
would pay their pensions. Any informed observer knows that this promise is
impossible to keep because the amount of arrears due to pensioners amounts to
hundreds of billions of CFA francs; and the Gabonese treasury does not have that
money. The country will have to borrow. But Ali Bongo already borrows a lot of
money to finance other projects; a loan to pay pensions is hardly conceivable
given what the IMF would think. So, Ali Bongo's solution is to make empty promises!
But as the saying
goes: "promises are words as light as an aroma, which vanish as soon as
released."
Good luck with
that....
Version française
C’est l’ancien président français
Jacques Chirac qui avait dit dans un article publié par le journal Le Monde le
22 Février 1988 : « Les promesses n'engagent que ceux qui les
reçoivent. »
Ce que Chirac voulait dire était
que la subtilité politique n’est pas de nécessairement résoudre les problèmes des
populations, mais plutôt et surtout de faire taire ceux qui les posent.
En ce début de campagne électorale,
Ali Bongo vient de promettre aux retraites Gabonais qu’il allait payer leurs pensions.
Tout observateur averti sait que cette promesse est impossible à tenir car le
montant des arriérés dues aux retraites s’élève à des centaines de milliards de
francs CFA ; et la trésorerie Gabonaise n’a pas cet argent. Il va falloir
emprunter. Mais Ali Bongo emprunte déjà beaucoup d’argent pour financer d’autres
projets ; un emprunt pour payer les pensions est peu envisageable vu ce qu’en
penserait le FMI. Alors, la solution d’Ali Bongo est de faire des promesses
dans le vide !
Mais comme dirait l’adage :
« les promesses sont des mots aussi léger qu'un arôme, qui s'évanouissent
sitôt libérés. »
A bon entendeur….
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