FOR HIS FIELD CAMPAIGN IN PORT-GENTIL, ALI BONGO APPOINTS HIS SON’S AUXILIARIES! POUR SA CAMPAGNE DE TERRAIN À PORT-GENTIL, ALI BONGO DÉSIGNE DES SUPPLÉTIFS ACQUIS À SON FILS !

 



 

English version


The painting becomes more legible every day. If we already know that at the national level Alain-Claude Bilie-By-Nze will drag his verbiage in every corner of the country, the local kinglets in each province must also have been designated.

In Woleu-Ntem, René Ndemezo'Obiang managed to persuade Ali Bongo that it was thanks to him that Jean Ping had brilliantly won that province by more than 60% of the vote in 2016, and that in exchange for a small ministerial post, he could once again reproduce this miracle for him this time. Ali Bongo took the bait and the now Minister of Cost of Living (do not laugh; it is a Ministry of State all the same) will therefore be his campaign master in the north.

In Ogooué-Maritime, another problematic province for Ali Bongo, it is not the political dean of the province who will be asked at nearly 81 years old, to run a round once again. No, Michel Essonghe needs some rest; it will be Marc Tchango, a brother-in-law to Ali Bongo (half-brother-in-law, but brother-in-law anyway), who will be on the ground in Port Gentil.

Marc Tchango is 34 years old, a close friend of Noureddin Bongo, an advisor to the secretary general of the Gabonese Democratic Party (PDG) in power, son of Gabriel Tchango, the mayor of Port-Gentil, but especially father of the child of Yacine Bongo, the daughter Omar Bongo had with Edith the late daughter of Congolese President Denis Sassou Nguesso.

Given that Marc Tchango is part of the clan known as the young premiers, who are in the wake of Ali Bongo for the succession that is already being set up concomitantly with the presidential campaign, some see in the desigation of Marc Tchango as boss of the campaign in Port-Gentil, a way to prepare the ground not necessarily for Ali Bongo,  but for Noureddin, his son.

Around Marc Tchango can be found in no particular order, Jessye Ella Ekogha, Ian Ghislain Ngoulou (the unofficial son of Albert Yangari), Mohamed Saliou the son of the guru of the family etc., all associates of Noureddin Bongo, who obey only him and his mother.

For his mission, like René Ndemezo'Obiang, Marc Tchango will receive a substantial envelope for the purchase of minds. In terms of minds in Gabon, there are some who can barely wait to go cash out

 

 

Version française


La fresque devient tous les jours plus lisible. Si l’on sait déjà qu’au niveau national Alain-Claude Bilie-By-Nze trainera son verbiage dans tous les recoins du pays, les roitelets locaux dans chaque province doivent eux aussi être désignés.

Au Woleu-Ntem, René Ndemezo’Obiang a réussi à persuader Ali Bongo que c’était grâce à lui que Jean Ping avait brillamment remporté cette province par plus de 60% des suffrages en 2016, et que contre un petit poste ministériel, il pouvait une nouvelle fois reproduire ce miracle pour lui cette fois. Ali Bongo a mordu à l’hameçon et le désormais ministre de la Vie Chère (ne riez surtout pas ; c’est un ministère d’Etat tout de même) sera donc son maitre de campagne dans le septentrion.

Dans l’Ogooué-Maritime, autre province problématique pour Ali Bongo, ce n’est point au doyen politique de la province à qui on demandera à près de 81 ans, de mouiller le maillot une fois de plus. Non, Michel Essonghe a besoin de repos ; ce sera Marc Tchango, un beau-frère à Ali Bongo (demi-beau-frère, mais beau-frère quand même), qui sera sur le terrain à Port Gentil.

Marc Tchango est à 34 ans, un ami intime de Noureddin Bongo, un conseiller du secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG) au pouvoir, fils de Gabriel Tchango, le maire de Port-Gentil, mais surtout père de l’enfant de Yacine Bongo, la fille qu'Omar Bongo a eu avec Edith la défunte fille du président congolais Denis Sassou Nguesso.

Vu que Marc Tchango fasse partie du clan dit des jeunes premiers, qui sont dans le sillage d’Ali Bongo pour la succession qui se met déjà en place concomitamment avec la campagne présidentielle, d’aucuns voient en la desigation de Marc Tchango comme patron de la campagne à Port-Gentil, une façon de préparer le terrain non pas nécessairement pour Ali Bongo, mais pour Noureddin, son fils.

Autour de Marc Tchango on retrouve pèle mêle, Jessye Ella Ekogha, Ian Ghislain Ngoulou (le fils officieux d’Albert Yangari), Mohamed Saliou le fils du gourou de la famille etc., tous des affidés de Noureddin Bongo qui n’obéissent qu’à lui et à sa mère.

Pour sa mission, comme René Ndemezo’Obiang, Marc Tchango recevra une enveloppe conséquente pour l’achat des consciences. En matière de consciences au Gabon, il y’en a qui ne peuvent plus attendre de passer à la caisse.

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