FIELD VISITS TO BILIÉ-BY-NZE ARE NOTHING BUT POLITICAL THEATER! LES VISITES DE TERRAIN DE BILIÉ-BY-NZE NE SONT QUE DU THÉATRE POLITIQUE !

 

 

English version

 

In politics, the notion of governance implies an idea of transforming the living conditions of citizens, and this on an ongoing basis. That is, governance should be seen and understood as a movement from rulers to the governed; as a series of actions organizing living together in the nation; that is to say, the way of working, of living, of progressing together.

 

That is fundamentally politics and governance. Dear readers, politics and governance are practices, experiences, attempts, everyday commitments, which are present in ministries, parties, unions, but also associations, students and companies. They are therefore collective and individual approaches, which aim to put into action what the national community would like the nation to be.

 

But in Gabon, as to paraphrase the Gabonese playwright Vincent de Paul Nyonda, in politics everything is theatricality. In this regard, it turns out that the new Prime Minister, Alain-Claude Bilié-By-Nze, is a very good actor.

 

As soon as he took his duties, Alain-Claude Bilié-By-Nze has been deployed throughout the country to present to the Gabonese people the illusion of governance on the ground. What is important in this process is not to prove that the work is being done, but simply to communicate the impression that the government cares about the problems of Gabonese. The regime seeks to essentialize the image and not the substance.

 

In normal countries, government action is defined by results; but in Gabon it is defined by announcement. When the French or American president addresses their people, they talk about what they have done. They review a record. In Gabon, there is never a record. In speeches, we move from promises to promises. Tomorrow is invariably promised to be better than today. That is what justifies this political theatre.

 

People in the neighborhood will remember that Bilié-By-Nze went to Ogooué-Lolo and Haut-Ogooué; But no one will ask whether this visit has yielded the desired results. The image counts in Gabon more than the content. It's theatre; these people are performing a play; they are just actors.

 

The media coverage of Alain-Claude Bilié-By-Nze's field visits pays significant attention to the image, and none to the explanatory follow-up of these visits. In Gabon, it is often enough for one of the governing people to go to a construction site, even to inaugurate work without a future, for this to be considered as an end in itself.

 

That is governance in Gabon. Everything is fake!

 

 

 

 

 

Version française

 

En politique, la notion de gouvernance implique une idée de transformation des conditions de vie des citoyens, et ce de manière continue. C’est-à-dire que la gouvernance devrait être vue et comprise comme un mouvement des gouvernants vers les gouvernés ; comme une série d’actions organisant le vivre ensemble dans la nation ; c’est-à-dire la manière de travailler, de vivre, de progresser ensemble.

 

C’est cela fondamentalement la politique et la gouvernance. Chers lecteurs, la politique et la gouvernance, ce sont des pratiques, des expériences, des tentatives, des engagements de tous les jours, qui sont présents dans les ministères, les partis, les syndicats, mais aussi les associations, les étudiants et les entreprises. Ce sont donc des démarches collectives et individuelles, qui visent à mettre en acte ce que la communauté nationale voudrait que la nation soit.

 

Mais au Gabon, comme pour paraphraser le dramaturge Gabonais Vincent de Paul Nyonda, en politique tout est théâtralité. En la matière, il se trouve que le nouveau Premier Ministre, Alain-Claude Bilié-By-Nze, est un très bon comédien.

 

Aussitôt ses fonctions prises, Alain-Claude Bilié-By-Nze se déploie à travers le pays pour présenter au Gabonais l’illusion d’une gouvernance de terrain. Ce qui est important dans cette démarche n’est pas de prouver que le travail est en train d’être fait, mais simplement de communiquer l’impression que le gouvernement se préoccupe des problèmes des Gabonais. Le régime cherche à essentialiser l’image et non la substance.

 

Dans les pays normaux, l’action gouvernementale se définie au résultat ; mais au Gabon elle se définie à l’annonce. Quand le président Français ou Américain s’adresse à son peuple, il parle de ce qu’il a fait. Il dresse un bilan. Au Gabon, il n’y a jamais de bilan. Dans les discours, on passe de promesses en promesses. Demain est invariablement promis comme allant être meilleur qu’aujourd’hui. C’est cela qui justifie ce théâtre politique.

 

Les gens au quartier retiendront que Bilié-By-Nze est allé dans l’Ogooué-Lolo et le Haut-Ogooué ; mais personne ne demandera si cette visite a donné les résultats escomptés. L’image compte au Gabon plus que le contenu. C’est du théâtre ; ces gens jouent une pièce ; ce ne sont que des acteurs.

 

La couverture médiatique des visites de terrain d’Alain-Claude Bilié-By-Nze accorde une attention importante à l’image, et aucune au suivi explicatif de ces visites. Au Gabon, il suffit souvent qu’un des gouvernants se rendent sur les lieux d’un chantier, même pour inaugurer des travaux sans lendemains, pour que l’on considère cela comme une fin en soi.

 

C’est cela la gouvernance au Gabon. Tout est en trompe l’œil !