AN ARTICLE THAT EXPLAINS TO US THAT THE AFRICAN CUP IS A FAILURE FOR GABON. UN ARTICLE QUI NOUS EXPLIQUE QUE LA COUPE D’AFRIQUE SOIT UN ÉCHEC POUR LE GABON

 Marceau Malekou






To read click here
Pour lire cliquer ici





Traduction française


CAN - Le football ne vient pas aider le Gabon


La Coupe d'Afrique des Nations 2017, le plus grand tournoi de football du continent, se déroule au Gabon.

Mais à travers le pays, il y a un malaise silencieux en arrière-plan. Le soutien au tournoi semble quelque peu absent après les élections présidentielles de l'année écoulée et la chute de l'économie du pays.

Le Gabon dépend énormément des recettes du pétrole et les dépenses de ce tournoi se produisent à un moment où le prix du pétrole a chuté et de nombreux travailleurs du secteur public sont en grève.

Le résultat disputé de l'élection de 2016 a donné lieu à des violences au cours desquelles le Parlement à Libreville a été incendié.

Cette carcasse brûlée se dresse comme un rappel constant de ce qui s'est passé il y a quelques mois. Le président sortant Ali Bongo a finalement été déclaré vainqueur, ce qui signifie que sa famille aura dirigé le pays pendant un demi-siècle.

J'ai parlé à un partisan de l'adversaire de Bongo, Jean Ping. Il m'a dit que les nouveaux stades de football financés par des prêts internationaux sont la dernière chose dont le pays avait besoin en ce moment.

"Les stades ne contribuent pas au développement de notre économie", a déclaré Georges Mpaga à Al Jazeera.

«Ils ont été construits par des Chinois qui ont apporté leurs propres travailleurs, ce qui ne profite pas à la population. Nous devrions investir dans l'éducation, la santé et le logement ».

Sans surprise, les organisateurs de la CAN voient la situation différemment. Ils soutiennent que l'événement a permis de construire des installations de football dans des régions autrement négligées du pays et pensent qu'il peut être un catalyseur de l'unité nationale.

"L'équipe gabonaise appartient à tous", a déclaré Snella Pambot, porte-parole de la CAN Gabon 2017.

"Les joueurs sont sélectionnés en fonction de leur talent, pas de leur préférence politique ou de la région d’origine. Ils sont des ambassadeurs du pays".

Le jeune Jeremie Kouamba à l’ intention de faire partie de l'équipe nationale. Je le trouve en train de jouer au football avec ses amis sur une petite place en plein air à Libreville.

Il me dit que le tournoi est peu susceptible d’avoir une importance pour lui et que sa meilleure chance d’atteindre un meilleur palier impliquerait un départ vers l’Europe.

"Au Gabon, c'est difficile, c'est vraiment difficile d'être parmi les champions", a-t-il dit. Vous pouvez jouer pour un club, mais après il n'y a rien ; mais en Europe, vous pouvez vous joindre un club et vivre à l'aise avec votre famille. »

L'une des principales plaintes de Kouamba et de ses amis est l'absence de terrains d’entrainement décents.

Un chantier de construction au milieu de la ville vous donne envie de crier de frustration en leur nom. Il y avait des plans pour que le stade Omnisport partiellement rénové, reçoive les cérémonies d’ouverture et de clôture de ce tournoi.

En fait, il était prévu être prêt lorsque le Gabon a co-organisé l'événement en 2012 avec la Guinée-Equatoriale.

Mais pour un deuxième tournoi consécutif, ce stade ne sera qu'un monument aux échéances manquées. En dépit du fait que plus de 200 millions de dollars du gouvernement ont été déjà dépensés pour le projet (100 milliards de francs CFA).

Ailleurs dans la capitale, il y a un centre d'hébergement et de formation abandonné qui a été construit pour le tournoi de 2012.

C'est là que l'équipe de Zambie avait été hébergée pendant ce tournoi, jusqu'à leur victoire finale. À la fin de cette compétition, l'installation fut brièvement le site d'une académie pour jeunes joueurs au Gabon.

Problèmes de financements

L'ancien international Camerounais Bill Tchato y était l'un des entraîneurs. Il y a deux ans, le financement public a cessé et le football aussi.

"De nombreux parents espèrent que leurs enfants peuvent devenir des professionnels", a déclaré Tchato, un vétéran de l'équipe du Cameroun de la Coupe du monde 2002.

«Nous trouvons des enfants dans la rue, leurs parents n'ont pas d'argent, mais ils rêvent encore qu'un jour leur enfant puisse gagner de l'argent et avoir une vie meilleure. C'est un rêve qui a été rompu avec cette fermeture de l'académie. »

Jeremie peut ne pas avoir accès a une académie ou un terrain parfait pour jouer, mais il reste concentré sur ses objectifs de carrière à atteindre, peu importe. Son but est de commencer avec un club en France, puis d'obtenir un transfert au Real Madrid.

Pour les prochains jours, il verra arriver quelques-uns des meilleurs joueurs du continent, à mesure que l'énergie et la fièvre du plus grand événement sportif d’Afrique monte.

Mais le tournoi semble avoir peu de répercussions sur le fait qu'il atteigne un jour dans son future, la Coupe des Nations.

Comments

Popular posts from this blog

GAGAN GUPTA’S MASTERFUL TRICK! LA MAGISTRALE ENTOURLOUPE DE GAGAN GUPTA !