THEY HAVE CERTAINLY NOT READ "DIRTY HANDS" BY JEAN PAUL SARTRE. ILS N’ONT CERTAINEMENT PAS LU “LES MAINS SALES” DE JEAN PAUL SARTRE







English version

In "Dirty Hands", a play written by Jean-Paul Sartre in 1948, the existentialist question of the absoluteness of human freedom is explored, taking as a backdrop the individual political choices made by certain people in France during the Second World War.

This blog highlights the relevance of the content of this play by Sartre, with regard to the political and personal choices that some Gabonese have made, despite common sense and the capacity that these people would have to perceive the absolute absurdity of their approach.

Essentially, Jean-Paul Sartre demonstrates in this play that it is by assuming one’s actions and choices that people conquer a form of authenticity. Indeed, the play takes place in the fictitious country of Illyria which is led by a fascist dictator, allied to Nazi Germany. Two clandestine resistance movements are acting against this regime and their German sponsor:

1. A group coming from the proletariat
2. A second group from the bourgeoisie

But these two groups of resistance fighters are also very hostile to each other and engage in unproductive struggles that take them away from the common goal and cause them to lose precious energies (as in contemporary Gabon).

Without giving you an entire summary of the play, as we encourage you to read it, the main point is that Sartre ultimately conveys the idea that basically, no one acts without their own consent and that consequently, whatever the circumstances, one must assume and claim their actions. One cannot have a position yesterday and another today, and a third tomorrow, while continually discarding the paternity or maternity, and the responsibilities associated with these positions.

This piece is full of teaching for us Gabonese, because the political transhumant, no longer even bother to justify their positioning which is as variable as the weather. We see someone was appeared on all the television channels that offered him a platform, supporting with logical proofs that Ali Bongo was an impostor, coming back a few months later, to declare that Ali Bongo won fair and square, but avoiding to explain to us how, in so short a time, he went from the North Pole to the South Pole. This is to insult the Gabonese people.

Why not take responsibility for their arguments yesterday, and those they are espousing today, in a reflective and explanatory manner; and give us a demonstration of the fact that today's arguments are better suited than those of yesterday. But no, they just play Sunday’s geo-strategists thinking that this impresses the Gabonese people.

In this play, Sartre in the end talks of treason and lies in political engagement. The culprits of treason, accustomed to justify themselves by saying that they knew nothing, and merely executed the orders of those who knew more; and those guilty of lies that completely distort all social and political cohesion, for confidence evaporates.

For Sartre, it is impossible to accept falsehood, for it is a vice that tarnishes all human relationships whether collective, social, political or individual. For this blog, the national lie in which we live with Ali Bongo as president, is unbearable.


We will not give up!






Traduction française

Dans « Les Mains sales », une pièce de théâtre écrite par Jean-Paul Sartre en 1948, la question existentialiste de l’absoluité de la liberté humaine est explorée, en prenant pour toile de fond les choix individuels politiques que firent certaines personnes en France pendant la Deuxième Guerre mondiale.

Ce blog relève la pertinence du contenu de cette pièce de Sartre, au regard des choix politiques et personnels que font certains Gabonais, en dépit de tout bon sens et de la capacité qu’auraient ces gens à percevoir l’absolue absurdité de leur démarche.

Essentiellement, Jean-Paul Sartre démontre dans cette pièce, que c’est en assumant ses actions et ses choix que l’homme conquiert une forme d’authenticité. En effet, la pièce se déroule dans le pays fictif de l’Illyrie qui est dirigé par un dictateur fasciste, allié à l’Allemagne Nazie. Deux mouvements de résistance clandestins agissent contre ce régime et leur sponsor Allemand :

1. Un groupe venant du prolétariat
2. Un second groupe issu de la bourgeoisie

Mais ces deux groupes de résistants sont (tiens, tiens) également très hostiles l’un à l’autre et se livrent à des luttes improductives qui les éloignent de l’objectif commun et leur font perdre de précieuses énergies (comme au Gabon contemporain).

Sans vouloir vous donner un résumé entier de la pièce car nous vous encourageons à la lire, l’essentiel est que Sartre au final, véhicule l’idée que fondamentalement, personne n’agit sans son propre consentement et que par conséquent, il faille, quelle que soient les circonstances, assumer et revendiquer ses actes. On ne peut pas avoir une position hier et une autre aujourd’hui, et une troisième demain, en se dédouanant continuellement de la paternité ou maternité, et des responsabilités associées à ses positions.

Cette pièce est pleine d’enseignement pour nous Gabonais, car les transhumants politiques, ne prennent même plus la peine de justifier leurs positionnements à météo variable. On voit quelqu’un qui parcourait tous les plateaux de télévision qui lui offraient une tribune, en soutenant preuves logiques à l’appui qu’Ali Bongo était un imposteur, revenir quelques mois plus tard, nous déclarer qu’Ali Bongo ait gagné l’élection sans peine, mais en évitant de nous expliquer comment en si peu de temps, il soit passé du pôle nord au pôle sud. C’est se moquer des Gabonais.

Pourquoi ne pas assumer ses arguments d’hier, et ceux qui sont les siens aujourd’hui, de manière réfléchies et explicatives ; et nous faire une synthèse démonstratrice du fait que les arguments d’aujourd’hui tiendraient mieux la route que ceux d’hier. Mais non, on se contente de jouer les géostratégistes du dimanche en pensant que cela impressionne les Gabonais.

Dans cette pièce, Sartre traite en filigrane, de la trahison et du mensonge dans l’engagement politique. Les coupables de trahison ayant l’habitude de se justifier en disant qu’ils n’étaient au courant de rien et n’ont fait qu’exécuter les ordres de ceux qui en savaient plus ; et ceux coupables de mensonges qui faussent entièrement toute cohésion sociale et politique, car la confiance s’évapore.

Pour Sartre, il est impossible d’accepter le mensonge, car c’est un vice qui terni tous rapports humains qu’ils soient collectifs, sociaux, politiques ou individuels. Pour ce blog, le mensonge national dans lequel nous vivons avec Ali Bongo comme président, nous est insupportable.


On ne lâche rien !

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