ALI BONGO, NO POWER LASTS ETERNALLY. ALI BONGO, AUCUN POUVOIR N’EST ÉTERNEL !








English version

Having come to power after an election that was fair and democratic, after 37 years of power of which at least 25 years were too many, the reign of Robert Mugabe ends in the shabbiest way. He who with Joshua Nkomo liberated Rhodesia and transformed it into Zimbabwe, is now only perceived as an elderly person who has been in power for too long, despite the fact that the populace was fed up with it. So end dictators!

The intoxication of power makes all dictators end up going out shabbily to find themselves in the dustbins of history. Ali Bongo's place there, is guaranteed.

Unlike Ali Bongo, Robert Mugabe was a messiah, an idol, for the vast majority of Zimbabweans. He risked his life for the dignity and honor of his people. But by clinging firmly to power and reducing Zimbabwe to his immediate family, Robert Mugabe unfortunately ended up causing a great disenchantment. As for Ali Bongo, he enjoyed no margin of sympathy in Gabon from the outset. So his desire for eternity in power, in the company of a wealthy and arrogant aristocracy who lives without embarrassment of the sweat of the poor Gabonese people, can only end badly; and the sooner the better.

No power is eternal; especially not that of a dictator. Ali Bongo should know too that his time is coming. The country's public debt has skyrocketed and now stands at around 63% of GDP. Given the gravity of the situation, his regime keeps a smokescreen around the economic situation of the country and continues to sell dreams to a people fed-up of this regime.

When we analyze dictatorships, we note that the fact that the qualities most appreciated in dictatorship are loyalty and sycophantism, dictators often end up very poorly surrounded; and it is this environment that creates the blur because no one, from the dictator to the slightest hanger-on, has no interest in staring reality in the face. Therefore, as in all dictatorships, Ali Bongo continues to promote a family elite, including his own children and siblings, to positions of responsibility. You will understand that it is not these people who would be tempted to accurately portray the harsh political and economic reality of the country; and fix it. For them, everything is always good!

What we see today in Gabon and in the diaspora, is a fed up population that expresses a little more every day, its anger at a regime that does not want to hear anything. We will vanquish this regime!

We will not give up!




Version française

Arrivé au pouvoir suite à une élection tout ce qu’il y a de plus démocratique, après 37 ans de pouvoir dont surement au moins 25 ans de trop, le règne de Robert Mugabe s’achève de la manière la plus minable qui soit. Celui qui avec Joshua Nkomo libera la Rhodésie et la transforma en Zimbabwe, n’est plus perçu que comme un grabataire s’étant accroché trop longtemps au pouvoir, malgré le fait que la populace en avait marre. Ainsi finissent les dictateurs !

L’ivresse du pouvoir fait que tous les dictateurs finissent par sortir par la petite porte et retrouver les poubelles de l’histoire. La place d’Ali Bongo y est garantie.

Contrairement à Ali Bongo, Robert Mugabe fut un messie, une idole, pour une grande majorité des Zimbabwéens. Il avait risqué sa vie pour la dignité et l’honneur de son peuple. Mais en s’agrippant mordicus au pouvoir et en réduisant le Zimbabwe à sa famille proche, Robert Mugabe a fini malheureusement par susciter un gros désenchantement. Ali Bongo lui, ne jouit d’aucune marge de sympathie au Gabon dès le départ. Donc son désir d’éternité au pouvoir, en compagnie d’une richissime et arrogante aristocratie qui vit sans gêne de la sueur du pauvre Gabonais, ne peut que mal finir; et le plus tôt serait le mieux.

Aucun pouvoir n’est éternel ; surtout pas celui d’un dictateur. Ali Bongo devrait savoir lui-aussi que son heure arrive. La dette publique du pays a connu une hausse vertigineuse et se situe aujourd’hui a environ 63% du PIB. Face à la gravité de la situation, son régime maintient le flou sur la situation économique du pays et continue de vendre des rêves à un peuple à bout de ce régime.

Quand on analyse les dictatures, on remarque que le fait que les qualités les plus appréciées en dictature soient la loyauté et le larbinisme, les dictateurs finissent souvent très mal entourés ; et c’est cet entourage qui crée le flou car personne, du dictateur au moindre pique-assiette, n’a intérêt à voir la réalité en face. Par conséquent, Ali Bongo ne cesse, comme dans toutes les dictatures, de promouvoir une élite familiale, dont ses propres enfants et frères et sœurs, à des postes de responsabilité. Vous comprendrez bien que ce ne sont pas ces gens qui seraient tentés de dépeindre avec exactitude la dure réalité politique et économique du pays ; et y remédier. Pour eux, tout va toujours bien !

Ce que nous observons aujourd’hui au Gabon et dans la diaspora, est le ras-le-bol d’une population qui exprime toujours un peu plus, sa colère face à un régime qui ne veut rien entendre. Nous viendrons à bout de ce régime !


On ne lâche rien !

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