FOR THE CHOICE OF OUR LEADERS, HISTORY REPEATS ITSELF IN FRANÇAFRIQUE! POUR LE CHOIX DE NOS LEADERS, L’HISTOIRE SE REPÈTE EN FRANÇAFRIQUE !

 


 

English version

 

As you may have read in the previous post, in 1890, Ali Bouri Ndiaye the Bourba (King) of Djoloff (a kingdom located in what is today Senegal, Gambia and part of Mauritania), was deposed by France because he was hostile to them and replaced by Samba Laobé Penda whom the French considered more malleable. But when Samba Laobé Penda in turn rebelled against French exploitation, more precisely against the levy of the colonial tax, he was arrested in 1896 and exiled to Gabon by France, who replaced him with a 19-20 year old boy, who had been prepared, educated and installed in power by that same France, with the mission of doing exactly what was asked of him in a flash. So began the construction by France of the Senegal we know today.

 

In 1924, Léon Mba, one of Gabon’s first educated person and leader of men, was integrated into the colonial administration. But he quickly rebelled against the forced labor that was imposed upon the native Gabonese and in 1934, the French colonial administration sent him into exile in Oubangui-Chari (now Central African Republic). He returned to Gabon in 1946 and relaunched himself in politics. In 1956 he became the first mayor of Libreville, then the first president of the republic in 1960. But Leon Mba, whatever those who want to falsify history may say, was not so Francophile as he was accused of to have been. When he fell ill, the French decided to replace him with a 32-year-old person out of nowhere, whom they had identified and trained to do exactly what was asked of him, since he was in his twenties. This stateless person, Albert Bongo, reigned over Gabon for 42 years!

 

While Albert Bongo was in power in Gabon, the French were already preparing for his succession by asking him to adopt a boy from the Biafran war. This young boy would be educated and trained by the French who will install him to power, upon the death of Albert Bongo, who had since become Omar.

 

When Ali Bongo suffered a stroke in Saudi Arabia in 2018, those in control of Gabon decided to speed up the training of his designated successor, his son, Noureddin-Bongo-Valentin. They dismantled the administrative framework created by Laccruche-Alihanga who had in fact taken over in an interim which was not declared as such. It is worth noting that Laccruche-Alihanga is a Frenchman. They installed in his place, Noureddin Bongo-Valentin in the role of Presidential Affairs Coordinator, in fact he became the president. Then, they modified the constitution to tailor it to the decisions that will be made in the coming weeks. It should be noted that Noureddin Bongo-Valentin is only 28 years old.

 

Dear readers, as you can see, the Françafrique recipe is well known!

 

 

 

 

 

 

 

Version française

 

Comme vous avez pu le lire dans le précédent billet, en 1890, Ali Bouri Ndiaye le Bourba (Roi) du Djoloff (un royaume situé dans ce qui est aujourd’hui le Sénégal, la Gambie et une partie de la Mauritanie), fut destitué par la France parce qu’il leur était hostile et remplacé par Samba Laobé Penda que les Français jugeaient plus malléable. Mais quand Samba Laobé Penda se rebella à son tour contre l’exploitation française, plus précisément contre le prélèvement de la taxe coloniale, il fut arrêté en 1896 et exilé au Gabon par la France, qui le remplaça par un gamin de 19-20 ans qui avait été préparé, éduqué et installé au pouvoir par cette France, avec pour mission de faire exactement ce qui lui était demandé au doigt et à l’œil. Ainsi commença l’édification par la France du Sénégal que nous connaissons aujourd’hui.

 

En 1924, Léon Mba, l’un de premier Gabonais lettré et meneur d’hommes, est intégré dans l'administration coloniale. Mais il se rebelle rapidement contre le travail forcé qui est imposé aux autochtones Gabonais et en 1934, l’administration coloniale Française l’envoie en exil en Oubangui-Chari (actuelle République Centrafricaine). Il revient au Gabon en 1946, et se relance de plus belle dans la politique. En 1956 il devint le premier maire de Libreville, puis le premier président de la république en 1960. Mais Leon Mba, quoiqu’en disent ceux qui veulent falsifier l’histoire, n’était pas si francophile qu’on ne l’accuse de l’avoir été. Quand il tomba malade, les français décidèrent de le faire succéder par un apatride de 32 ans, qu’ils avaient repéré et formé pour qu’il fasse exactement ce qui lui était demandé, depuis qu’il avait la vingtaine. Cet apatride, Albert Bongo, régna sur le Gabon pendant 42 ans !

 

Pendant qu’Albert Bongo était au pouvoir au Gabon, les français préparaient déjà sa succession en lui demandant d’adopter un petit garçon issue de la guerre du Biafra. Ce jeune garçon sera éduqué et formé par les français qui l’installeront au pouvoir, à la mort d’Albert Bongo, devenu Omar entre temps.

 

Quand Ali Bongo a eu un AVC en Arabie Saoudite en 2018, ceux qui contrôlent le Gabon décidèrent d’accélérer la formation de son successeur désigné, son fils, Noureddin-Bongo-Valentin. Ils démantelèrent l’ossature administrative créée par Laccruche-Alihanga qui avait en fait assuré un intérim qui ne disait pas son nom. Il est à noter que Laccruche-Alihanga est un Français. Ils installèrent à sa place, Noureddin Bongo-Valentin dans le rôle de Coordinateur des Affaires Présidentielles, en fait il devint le président. Ensuite, ils modifièrent la constitution pour la tailler à la mesure des décisions qui vont être prises dans les prochaines semaines. Il faut signaler que Noureddin Bongo-Valentin n’a que 28 ans.

 

Chers lecteurs, comme vous le constatez, la recette de la Françafrique est connue !

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