THE GUY NZOUBA-NDAMA CASE CONFIRMS THAT GABON REMAINS IN THE MIDDLE AGES! L’AFFAIRE GUY NZOUBA-NDAMA NOUS CONFIRME QUE LE GABON RESTE AU MOYEN ÂGE !

 

 

English version

 

Imagine a former President of the National Assembly of France or the USA, forced to travel carrying on himself 2 million euros or dollars in his luggages, because he could not trust the banking system of the country whose parliament he led for two decades. No one would understand that; worse, in the West they would never tolerate this, at a time when cash is being replaced by virtual money (credit cards, electronic transfers by phones, cryptocurrencies). As usual, Africa is lagging far behind in the security of financial exchanges, as regimes want to control the movement of money and thus limit the financial capabilities of their adversaries.

 

In the West, a former President of the National Assembly is first and foremost a high clerk of the State, whose career is often prestigious, who will enjoy an often comfortable retirement and whose accounts can never be frozen under any pretext by a regime whose opinions he no longer shares.

 

In Gabon in particular and in unfortunately too many African countries, someone may have held high office, but as soon as they declare themselves hostile to the regime in place, their accounts could be frozen for no reason, on the simple order of the presidency of the republic. From that moment on, that person is forced to find subterfuges to continue to have access to money. This is unfortunately what we observe with Guy Nzouba-Ndama.

 

In Africa, we want to move forward but by moving backward. This blog is not here saying that Guy Nzouba-Ndama has nothing to answer for; but what we are saying is that the system is made in such a way as to strangle all dissents, to the point of completely neutralizing their ability to survive and pushing them to use unorthodox methods.

 

Either we are in modernity and we submit to the rules of the modern world, or we will remain in the Middle Ages and be unable to join other countries in modernity.

 

 

 

 

 

Version française

 

Imaginez un ancien Président de l’Assemblée Nationale de France ou des USA, obligé de voyager lui-même avec dans ses bagages 2 millions d’euros ou de dollars, parce que ne pouvant faire confiance au système bancaire du pays dont il a dirigé le parlement pendant deux décennies. Personne ne comprendrait cela ; pire, en occident on ne tolèrerait jamais cela, au moment ou l’argent liquide est en train d’être remplace par l’argent virtuel (cartes de crédit, transferts électroniques par téléphones, cryptomonnaies). Comme d’habitude, l’Afrique accuse un retard énorme dans la sécurité des échanges financiers, car les régimes veulent contrôler les mouvements d’argents et donc limiter les capacités financières de leurs adversaires.

 

En occident, un ancien Président d’Assemblée Nationale est d’abord un haut commis de l’Etat, dont la carrière est souvent prestigieuse, qui va jouir d’une retraire souvent confortable et dont les comptes ne peuvent jamais être gelés sous aucun prétexte par un pouvoir dont il ne partage plus les opinions.

 

Au Gabon en particulier et dans malheureusement trop de pays Africains, quelqu’un peut avoir occupé de hautes fonctions, mais dès qu’elle se déclare hostile au régime en place, on peut geler ses comptes sans raison, sur simple ordre de la présidence de la république. A partir de ce moment, cette personne est obligée de trouver des subterfuges pour continuer à avoir accès à de l’argent. C’est malheureusement ce que l’on observe avec Guy Nzouba-Ndama.

 

En Afrique, nous voulons avancer mais en reculant de plus belle. Ce blog n’est pas ici en train de dire que Guy Nzouba-Ndama n’a rien à se reprocher ; mais ce que nous disons est que le system est fait de manière à étrangler toutes les dissidences, au point de complètement neutraliser leur capacité à survivre et les pousser à utiliser des méthodes peu orthodoxes.

 

Soit nous sommes dans la modernité et nous nous soumettons au règles du monde moderne, soit nous resterons dans le moyen âge et seront incapables de rejoindre les autres pays dans la modernité.