AN ENGLISH FOUNDATION HAS DOUBTS ABOUT LEE WHITE'S FIGURES ON CARBON CREDITS ISSUED BY GABON! UNE FONDATION ANGLAISE A DES DOUTES SUR LES CHIFFRES DE LEE WHITE À PROPOS DES CRÉDITS CARBONE ÉMITS PAR LE GABON !

 



 

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Traduction française

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE : LES CRÉDITS CARBONE DE LA FORÊT TROPICALE DU GABON CRÉENT UN DANGEREUX PRÉCÉDENT QUI POURRAIT AGGRAVER LE CHANGEMENT CLIMATIQUE

Le 1er mars 2023

 

Alors que des dirigeants du monde, dont Emmanuel Macron, se réunissent à Libreville pour le « One Forest Summit » [1], convoqué conjointement par les gouvernements du Gabon et de la France, une nouvelle enquête de la Rainforest Foundation UK a révélé que l’émission récente par le Gabon de plus de 90 millions de crédits carbone [2] pour soi-disant sauver ses forêts est probablement sans valeur.

L’analyse par RFUK de la méthode utilisée par le Gabon pour générer les crédits carbone a révélé qu’ils ne semblent pas représenter de réelles réductions des émissions de carbone ou de capture supplémentaire de carbone par ses forêts [3]. 

En décembre 2022, le Gabon est devenu le premier pays à mettre à disposition des crédits carbone dans le cadre d’un système mis en place par la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) pour comptabiliser les « réductions d’émissions » en empêchant la déforestation ou en plantant et en cultivant plus d’arbres. Le Gabon a affirmé qu’il avait stocké 90,6 millions de tonnes de carbone de plus dans ses forêts entre 2010 et 2018, et que cela n’aurait été le cas sans les décisions politiques prises dans les années 2000, telles que l’interdiction de l’exportation de grumes. 

Cependant, le chiffre voulant que 90,6 millions de tonnes « supplémentaires » ait été créé, réduisant arbitrairement de 10% la quantité prétendument stockée précédemment dans les forêts, puis ajoutant arbitrairement 10% supplémentaires à la quantité réelle de carbone stockée au cours de la période 2010-2018. Sans ces « ajustements », qui n’ont aucun fondement scientifique ou politique de l’ONU, il apparaît que les forêts gabonaises ont en fait émis 16,5 millions de tonnes de carbone supplémentaires au cours de la même période.

Les experts techniques mandatés par la CCNUCC se sont demandé si le Gabon pouvait manipuler arbitrairement ses chiffres de cette manière, mais en fin de compte, ils n’ont pas le mandat de « rejeter » une revendication faite par un tel gouvernement, mais seulement de « s’engager » avec lui. En fin de compte, le pays peut simplement ignorer les experts évaluateurs de l’ONU.

 

 

 

En outre, en demandant à être rémunéré pour des actions de protection des forêts qui existaient déjà depuis longtemps, la revendication gabonaise va à l’encontre d’un précepte fondamental de compensation carbone, qui est que l’action créant les crédits doit être « additionnelle » et ne devrait pas pouvoir avoir lieu sans les revenus des crédits carbone. De toute évidence, cela ne pouvait pas être le cas, car l’interdiction d’exportation de grumes du Gabon, par exemple – qui a probablement contribué à protéger certaines de ses forêts – a eu lieu en 2010, bien avant que le système de crédits de carbone forestier de l’ONU ne devienne opérationnel. 

Cependant, il existe des preuves que la majeure partie de l’exploitation forestière qui a ete réduite au Gabon à partir de 2010 s’est simplement déplacée vers le Cameroun voisin, provoquant davantage d’émissions de carbone dans ce pays. Cette « fuite » d’émissions de carbone sape davantage la plausibilité des 90,6 millions de crédits carbone du Gabon représentant toute réduction réelle des émissions de carbone ou un stockage supplémentaire de carbone.

L’utilisation des crédits de carbone forestier du Gabon pour « compenser » les émissions réelles ailleurs signifierait que ces émissions réelles continueraient à contribuer au changement climatique sans être réellement compensées, continuant ainsi à contribuer au changement climatique.

Joe Eisen, Directeur Exécutif de la Rainforest Foundation UK, a déclaré : « Les pays de la forêt tropicale ont besoin de financements supplémentaires pour aider à protéger leurs forêts, mais cela ne devrait pas se faire par des mécanismes qui ne serviront qu’à étendre le danger du changement climatique, qui en soi est une énorme menace pour les forêts du monde. Loin d’être applaudi pour la création de ces crédits carbone apparemment sans valeur, le cas du Gabon soulève de sérieuses questions sur l’intégrité des systèmes internationaux d’échange de carbone.

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