IN NEGLECTING EDUCATION, THE GABONESE GOVERNMENT GARANTIES THAT SOCIAL AND INFRASTRUTURE DEVELOPMENT WILL NEVER OCCUR IN GABON! EN NÉGLIGEANT L’ÉDUCATION, LE GOUVERNEMENT GABONAIS GARANTIT QUE LE DÉVELOPPEMENT SOCIAL ET INFRASTRUCTUREL NE SE PRODUIRA JAMAIS AU GABON!

 


 

 

English version

 

Education is the bedrock of development, everybody knows that; and no nation, desirous of meaningful growth, could afford to neglect education sector. In order to meet its potential as a nation, Gabon must refocus its attention on the education sector by redirecting its efforts towards ensuring that education is given the attention it deserves.

When one looks at the situation in at the University of Science and Technology of Masuku (USTM), it could be concluded that the Gabonese government seems not to realize that revamping of education is the roadmap to development; and that neglecting education in our society is the cause of myriad of problems confronting us today and in the future.

 

Every society is faced with a peculiar set of problems and education is a key instrument that can help address these problems. The ability of people to solve society problems is tied to investment on education. Societal Development is strongly tied to education and training. No society can attain development without quality education. Education is sine qua non for human and nations development. Education is light and life, as human beings in society cannot function properly without it.

At a time when many countries in Africa, America, Europe, and Asia are paying more and more attention to university education through infrastructural development, targeted funding, breakthrough research, and faculty and student exchange programs, Gabon political elites are squabbling over political positions, and are being consumed in power struggle and wealth accumulation, while only paying lip service to university education as we can all see with their absolute neglect of USTM.

 

Human beings are to educate and to be educated. The primary aim of education is to sustain individual and societal improvement. This process contains both tangible and moral dimensions. Educational programs and policies play a pivotal role in these social and individual progress. The human mind makes possible all development achievements, from health advances and agricultural innovations to efficient public administrations and private sector growth. For developing countries like Gabon to reap these benefits fully, they need to unleash the potential of their citizens. And there is no better tool for doing so than education.

 

It is inadmissible that the Gabonese government poorly funds public schools, and they constantly owe teachers' salaries. Most public educational establishment are overcrowded and only attended by children from poor backgrounds whose parents cannot afford the prohibitive costs of sending them abroad. In public establishments, if the teachers are not on strike, they are planning to go on strike. It is a permanent cycle induced by governmental neglect.

 

The result is that at USTM and other public establishments, the students’ morale had collapsed and it is only the combined entreaties of their extended family that convince them to continue their education. Disillusioned and frustrated, the students also have to react by going on strike and taking to the streets.

  

 

 

Version française

 

L’éducation est le fondement du développement, tout le monde le sait ; et aucune nation, désireuse d’une évolution significative, ne peut se permettre de négliger le secteur de l’éducation. Afin de réaliser son potentiel en tant que nation, le Gabon doit recentrer son attention sur le secteur de l’éducation en réorientant ses efforts afin que l’éducation reçoive l’attention qu’elle mérite.

Quand on regarde la situation à l’Université des Sciences et Techniques de Masuku (USTM), on pourrait conclure que le gouvernement gabonais ne semble pas se rendre compte que la refonte de l’éducation est la feuille de route pour le développement ; et que négliger l’éducation dans notre société est la cause d’une myriade de problèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui et le seront à l’avenir.

 

Chaque société est confrontée à un ensemble particulier de problèmes et l’éducation est un instrument clé qui peut aider à résoudre ces problèmes. La capacité des gens à résoudre les problèmes de la société est liée à l’investissement dans l’éducation. Le développement sociétal est étroitement lié à l’éducation et à la formation. Aucune société ne peut atteindre le développement sans une éducation de qualité. L’éducation est une condition sine-qua-non du développement humain et national. L’éducation est lumière et vie, car les êtres humains dans la société ne peuvent pas fonctionner correctement sans elle.

À une époque où de nombreux pays d’Afrique, d’Amérique, d’Europe et d’Asie accordent de plus en plus d’attention à l’enseignement universitaire par le développement des infrastructures, le financement ciblé, la recherche de pointe et les programmes d’échange de professeurs et d’étudiants, les élites politiques gabonaises se chamaillent pour des positionnements politiques et sont consumées par la lutte pour le pouvoir et l’accumulation de richesses, tout en ne faisant que peu attention à l’enseignement universitaire, comme nous pouvons tous le constater avec leur négligence absolue de l’USTM.

 

Les êtres humains doivent éduquer et être éduqués. L’objectif principal de l’éducation est de soutenir l’amélioration individuelle et sociétale. Ce processus contient des dimensions à la fois tangibles et morales. Les programmes et les politiques éducatives jouent un rôle central dans ces progrès sociaux et individuels. L’esprit humain rend possibles toutes les réalisations en matière de développement, depuis les progrès en matière de santé et les innovations agricoles jusqu’à l’efficacité des administrations publiques et la croissance du secteur privé. Pour que les pays en développement comme le Gabon récoltent pleinement ces avantages, ils doivent libérer le potentiel de leur citoyens. Et il n’y a pas de meilleur outil pour le faire que l’éducation.

 

Il est inadmissible que le gouvernement gabonais finance mal les établissements publics et qu’il doive constamment des salaires aux enseignants. La plupart des établissements d’enseignement public sont surpeuplés et ne sont fréquentés que par des enfants issus de milieux pauvres dont les parents n’ont pas les moyens de payer les coûts prohibitifs de leur envoi à l’étranger. Dans les établissements publics, si les enseignants ne sont pas en grève, ils envisagent de faire grève. C’est un cycle permanent induit par la négligence gouvernementale.

 

Le résultat est qu’à l’USTM et dans d’autres établissements publics, le moral des étudiants s’est effondré et ce ne sont que les supplications combinées de leur famille élargie qui les convainquent de poursuivre leurs études. Désillusionnés et frustrés, les étudiants doivent aussi réagir en se mettant en grève et en descendant dans la rue.

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