DOES IDENTITY POLITICS HIDE A LACK OF TALENT? LA POLITIQUE IDENTITAIRE CACHE-T-ELLE UNE ABSENCE DE TALENT?

English version 

In the wake of Brice-Clotaire Oligui-Nguema recent trip to Woleu-Ntem, many people have focused more on recriminations having to do with identity politics, rather than the actual issues facing the country. 

This blog has analyzed the situation and concluded that this level of identity politics appeals strongly to those having a perceived low level of ability or talent. They are simply mediocre people who cannot succeed without the push of those with whom they share common experiences, perspectives, or backgrounds. 

In Gabon unfortunately, people from all walks of life, might turn to identity politics as a means of empowerment, recognition, or advocacy for issues relevant to their identity and not necessarily to the country. People who are less capable but still need to be appointed to high position would justify these appointments by the fact that their ethnic group deserve these positions, regardless of the capabilities of individuals.

Because mediocrity generally refers to a lack of exceptional quality or distinction, identity politics creates a situation where many mediocre people have high responsibilities. Such people focus on group identities over individual merit or achievement, and they foster mediocrity by emphasizing identity markers rather than competence or excellence.

As a consequence, the country can end up prioritizing ethnic representation over qualifications, potentially diluting standards or hindering merit-based selection processes.

Version française

Dans le sillage du récent voyage de Brice-Clotaire Oligui-Nguema dans le Woleu-Ntem, de nombreuses personnes se sont davantage concentrées sur les récriminations liées à la politique identitaire, plutôt que sur les problèmes réels auxquels le pays est confronté.

Ce blog a analysé la situation et a conclu que ce niveau de politique identitaire attire fortement ceux qui ont un faible niveau de capacité ou de talent. Ce sont simplement des gens médiocres qui ne peuvent pas réussir sans la poussée de ceux avec qui ils partagent des expériences, des perspectives ou des antécédents communs.

Au Gabon, malheureusement, les personnes de tous les horizons peuvent se tourner vers la politique identitaire comme moyen d’ascension sociale, de reconnaissance ou de plaidoyer pour des questions relatives à leur identité et pas nécessairement au pays. Les personnes qui sont moins capables mais qui ont besoin d’être nommées à un poste élevé, justifieraient ces nominations par le fait que leur groupe ethnique mérite ces postes, quelles que soient les capacités des individus.

Parce que la médiocrité fait généralement référence à un manque de qualité ou de distinction exceptionnelle, la politique identitaire crée une situation où de nombreuses personnes médiocres ont des responsabilités élevées. De telles personnes se concentrent sur les identités de groupe plutôt que sur le mérite ou la réalisation individuels, et elles favorisent la médiocrité en mettant l’accent sur les marqueurs d’identité plutôt que sur la compétence ou l’excellence.

En conséquence, le pays peut finir par donner la priorité à la représentation ethnique plutôt qu’aux qualifications, et potentiellement diluer les normes ou entraver les processus de sélection fondés sur le mérite.